A L'ASSAUT DE FORT SOCOA (Pyrénées-Atlantiques - 64)
26 févr. 2016PRÉSENTATION DU FORT
Un très bel ouvrage datant de 1636 situé à l'une des pointes de la baie de Saint-Jean-de-Luz et faisant face à la pointe Sainte-Barbe.
Ouvrage superbe, dont les fortifications ne sont pas du type Vauban, mais ce dernier aurait travaillé au projet, on le reconnait très facilement en longeant les différents endroits de ce lieu magique (voir article sur Vauban ici).
Tour à tour français, puis espagnole, il redevient français.
Tout le fort ne peut-être visité et c'est dommage, car la vue de la tour offrirait un superbe point de vue sur les alentours.
La mer, quelquefois déchaînée vient frapper avec violence la digue et les murs du fort ce qui provoque des effets assez saisissants surtout durant une forte tempête
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Le Fort de Socoa à Ciboure est un édifice imposant dans l'histoire de la cité. L'histoire du Fort commence sous Henri IV.
Soucieux de protéger Saint-Jean-de-Luz de l'ennemi Espagnol, il envisage de construire une forteresse. Des divergences entre les différentes communes feront échouer le projet. Le Fort de Socoa ne verra le jour que sous le règne de Louis XIII. En 1636, les Espagnols prennent le Fort et nomme la citadelle -Fort de Castille-. Quelques années plus tard, la souveraineté française est rétabli, l'ouvrage est alors achevé et prend le nom de Fort de Socoa.
En 1686, Vauban en tournée d'inspection dans les Pyrénées entreprend de renforcer le Fort et projette de construire une jetée pour améliorer l'accès au Fort. Les travaux du Fort furent dirigés par Fleury et s'achevèrent en 1698. Le site abritait une caserne et une chapelle.
FORT SOCOA ET SON HISTOIRE
Socoa en basque Zokoa « le coin » est un quartier de Ciboure situé à l'extrémité Ouest de la baie de Saint Jean de Luz. Son existence n'est mentionnée sur les documents anciens que depuis le début du XVIe siècle.
Seul refuge pour les navires de pêche et de commerce sur la Côte, de Bordeaux à la frontière espagnole, la baie a de toujours présenté un intérêt stratégique important pour les Rois de France. C'est sous François 1er que la création d'un véritable port à Socoa a été envisagée en remplacement des anciens appontements en bois réalisés par les habitants sur la rivière Untxin.
L'ensablement de l'embouchure de l'Adour au 15e siècle, avait entraîné la fermeture du port de Bayonne pendant une centaine d'années favorisant ainsi les activités du port de Saint Jean de Luz dont le développement passait par l'aménagement d'un port à Socoa.
Dans la lignée de La Maison Etcheverry, André-Jean Lafaurie continue de raconter l'âme basque, à travers, cette fois, non plus la terre, mais l'Océan.
À la mort de son père, Clovis d'Arritz, un puissant armateur qui dirigeait la ville de Saint-Jean-de-Luz depuis le pont de sa maison-bateau, le Jauna, et au terme de longues années d'absence, Zigor rentre au pays, comme son ancêtre Ozar l'avait fait deux siècles plus tôt.
Venant d'Hawaï, où il a bâti un empire de pêche, de surf et de flottilles, il atterrit à Biarritz dans son jet privé. C'est un homme qui a souffert : il a aimé Luka, l'aviatrice qui l'a sauvé en y laissant la vie bien des années plus tôt, à Dakar, et Aloha, qui l'attend à Hawaï...
Zigor ne doit rester à Saint-Jean-de-Luz que trois jours, pour les obsèques de son père. Lui seul sait qu'il devra y demeurer jusqu'à ce qu'il ait accompli son vœu secret : sauver le fort de Socoa, menacé par la plus violente organisation criminelle, qui agit sous le couvert du décryptage des mystères de l'euskara (la langue basque).
La haine ancestrale des d'Arritz et des Galzi va soudain se réveiller.
Le numéro 400 de la collection Spécial-Police du Fleuve Noir fut publié début 1964. “La mort prend l’ascenseur” est un roman signé Jean Socoa.
Le héros en est le policier Jutel, proche de la retraite. Il n’a rien d’un brillant enquêteur : “On lui refilait toutes les pannes, les os, les sales boulots anonymes, les plus dangereux, et [le commissaire] Galissard rappliquait toujours à pic pour se faire photographier avec le criminel.” Ce n’est pas l’affaire dont on le charge aujourd’hui qui devrait le mettre en valeur. Dans le 13e arrondissement, près du square Lancelot, un homme a été retrouvé mort cette nuit, quand le locataire d’un immeuble a appelé l’ascenseur. La victime est un sexagénaire élégant, portant une Légion d’Honneur à la boutonnière. On identifie rapidement Charles Heitzman, médecin-colonel en retraite habitant Auteuil. Il n’avait rien à faire à cette heure tardive dans cet immeuble éloigné de chez lui. Selon les premières constatations, la mort naturelle est privilégiée.
Jutel mène une enquête sur les lieux, interrogeant le concierge M.Méhu. Il prend les noms des locataires, de l’agent de police du premier à la cartomancienne du cinquième, en passant par M.Vincent qui a découvert le corps. Ici, personne ne connaissait Charles Heitzman. C’est assez curieux, mais la police ne peut perdre son temps avec un cas aussi banal. L’affaire est bientôt close. Néanmoins, Jutel estime qu’il doit continuer, mieux fouiller dans les habitudes de l’immeuble. À l’insu de ses collègues et de son supérieur, il revient interroger les gens vivant à cette adresse.
Cette petite vidéo vous relate l'histoire du fort, mais aussi vous permet de visiter les alentours de Ciboure comme Saint-Jean-de-Luz par exemple. Le fort de Socoa n'est pas visitable.
Le Fort de Socoa à Ciboure est un édifice important dans l'histoire de la cité. L'histoire du Fort commence sous Henri IV. Soucieux de protéger Saint-Jean-de-Luz de l'ennemi Espagnol, il envisage de construire une forteresse. Des divergences entre les différentes communes feront échouer le projet. Le Fort de Socoa ne verra le jour que sous le règne de Louis XIII.
En 1636, les Espagnols prennent le Fort et nomme la citadelle -Fort de Castille-. Quelques années plus tard, la souveraineté française est rétabli, l'ouvrage est alors achevé et prend le nom de Fort de Socoa.
Autrefois, son ennemi juré était l’Espagne. Aujourd’hui, les attaques que subit le fort de Socoa viennent exclusivement de la mer. Ce fort basque est entouré d’un paysage exceptionnel.
Le fort de Socoa, situé à Ciboure, non loin de Saint-Jean-de-Luz, avait fort besoin qu’on s’occupe de lui. Heureusement, des travaux se concentrent actuellement sur sa toiture. Ils vont permettre de mettre hors d’eau l’ouvrage qui a connu un sort peu enviable pendant les dix dernières années. Assaut des vagues et squattage ont laissé le lieu dans un triste état. Ce qui n’enlève rien au charme de la balade, très prisée, qui mène jusqu’à lui en passant par la digue qui le relie à la terre ferme. (Le bien public du 2 août 2020)
Une jolie petite plage, à proximité de la digue et du Fort de Socoa. C'est une plage parfaite pour les familles, car la digue casse les vagues et sa situation dans une anse lui confère une magnifique vue sur Saint-Jean-de-Luz. Elle est accessible aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) avec un tiralo. Vous pouvez faire une belle promenade sur la digue, apportez l'appareil photo en fin de journée et n'oubliez pas d'aller vous balader sur le petit port de pêche à proximité, avec ses jolis bateaux.
Situé au creux de la baie de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, Socoa est un quartier qui a la particularité d'être à cheval sur les communes de Ciboure et d'Urrugne. Caractérisé par la tour crénelée de son fort, il est empreint d'une identité marquée, revendiquée par ses habitants, fiers d'être Zokotar.
Socoa était un petit port de pêche depuis le moyen-âge, période où il abritait les embarcations servant à la chasse à la baleine.
L'ensablement et le changement de lit de l'Adour fin du XIVème siècle entraîne le déclin du port de Bayonne et engendre une hausse de l'activité du port de Saint-Jean-de-Luz qui devient exigu. Dès 1530, le port de Socoa, alors sur la commune d'Urrugne, est pressenti pour accueillir une quarantaine de navires et les travaux de construction du port débutent en 1617, sous une gestion tripartite, Urrugne, Saint-Jean-de-Luz et Ciboure.
Depuis la fin de la construction des digues en 1898, une campagne de mouillage de blocs a lieu chaque année. Durant la période estivale, en fonction des marées et du vent, une trentaine de blocs de béton, pesant chacun 50 tonnes, sont immergés autour des 3 digues afin de les seconder dans leur rôle de protection. La méthode utilisée est restée la même depuis la fin du XIXème, avec l'utilisation d'un bateau particulier : un ponton porte-blocs. Ce bateau est amaré dans le port de Socoa.
Les blocs sont toujours fabriqués à Socoa et stockés sur place, en attente d'immersion. Ils sont visibles sur le bord de la rivière de l'Untxin.
Preuve de la force des vagues, lors de la tempête du 28 février 2017, une vague a déposé un bloc sur la digue de l'Artha...
Une opération très intéressante à voir.
Regardez la vidéo ci-contre pour en savoir plus.
Mais la nature n’a que faire des frontières et c’est la baie qui unit ces deux villes qui a obtenu en 2016 le label « Ville et Pays d’art et d’histoire ».
Cette commune de 6250 habitants est depuis toujours tournée vers la mer. Jusqu’au siècle dernier, la pêche et les conserveries de poissons faisaient vivre toute la population. Cette vie a influencé l’histoire du village et reste ancrée dans le caractère de ses habitants même si, de nos jours, l’économie est davantage tournée vers le tourisme.