PRÉSENTATION DE LA VILLE

Aigues-Mortes est une très ancienne cité fortifiée du Gard.

Au cœur des marécages, la Camargue affiche un patrimoine extraordinaire et reste l'un des plus beaux sites de Provence. Au fil du temps, ce joyau de la nature a progressivement révélé toutes ses splendeurs.

La cité médiévale était établie à l'ouest du petit Rhône et était à l'origine un petit hameau de pêcheurs et de ramasseurs de sels qui s'étendait des marais jusqu'à la mer méditerranée.

Ses remparts restent impressionnants, 1640 m² composé de six tours admirables, dont la célèbre Tour Constance, dix portes préservant un patrimoine religieux incroyable.

 

Pour se guider

Situation localeOFFICE DU TOURISME
Place Saint-Louis
30220 Aigues-Mortes
Tél. 04 66 53 73 00
SITE INTERNET 


Situation nationaleMAIRIE

Place Saint-Louis
30220 Aigues-Mortes
Tél. 04 66 73 90 90
SITE INTERNET 


 

Lou Drapé, cheval maléfique (Légende)

Depuis les civilisations les plus anciennes, le cheval détient le rôle de psychopompe. C'est lui, l'animal chargé de transporter les vivants vers le royaume des morts. C'est lui encore qui pendant longtemps menait les convois funèbres au son du glas. Dans certaines cultures archaïques, l'idéogramme représentant le cheval signifie également mort. La symbolique du cheval est double, Solaire, il est aussi intimement lié au monde des ténèbres. Depuis l'Antiquité, certains coursiers sont ainsi appelés "chevaux de la mort" ou "présage de mort" ! Les voir ou les entendre, porte malheur et annonce une fin imminente. Ainsi Homère, dans L'Iliade, raconte-t-il le moment ou Xanthos Tune des fidèles montures du héros Achille prévient son maître de sa mort prochaine, tel un devin. Mais certains chevaux ne sont pas seulement les messagers de la grande faucheuse, ils en sont les attributs. Dès lors, ils provoquent eux-mêmes le décès. Ainsi, Lou Drape, appartient-il à... 
Un peu d'histoire

Bénéficiant d’un accès direct au littoral Méditerranéen, Aigues-Mortes profita déjà de ses marais salins dès le Néolithique, mais les premières constructions de protection sont apparues vers 790, à l’époque où Charlemagne régnait. Celui-ci ordonna l’édification de la tour Matafère, dont les ruines sont actuellement enfuies dans les marécages.

Mais c’est au XIIIe siècle que fut marqué le début des véritables travaux des remparts, sous Louis IX. Les différentes tours comme celle de Carbonnière et de Constance servaient de guet et d’abris pour la garnison du roi. L’aménagement d’un port a aussi été pensé pour favoriser les échanges commerciaux. Aigues-Mortes recevait des produits de luxe, de la soie et des épices de l’Orient et exportait des draps teints de Montpellier. Grâce à cette ressource, les remparts étaient définitivement achevés sous le règne de Philippe le Hardi, fils…



Vue sur les remparts d'Aigues-Mortes
Les remparts

Les fortifications d’Aigues-Mortes constituent un ensemble militaire remarquablement conservé, à l’apogée de l’architecture gothique. Les voûtes d’ogives sur chapiteaux sculptés, les gargouilles, le raffinement des décors de la tour de Constance, contrastent avec la puissance du système défensif des courtines. Du haut des remparts ou depuis la terrasse du donjon, vous découvrirez un spectacle saisissant sur la Camargue et les tables salantes dont les couleurs alternent du bleu au pourpre.

La tour de Constance

Élevée par Saint Louis, la Tour de Constance est construite en 1242 pour protéger le port et la cité. Elle est l’unique élément défensif d’Aigues-Mortes. Un pont dormant relie le châtelet à la tour qui est ceinte à l’origine d’un fossé annulaire. En 1249, on parle de la Tour du Roi. En 1254, au retour de la septième croisade, elle est terminée.
La défense intérieure de la Tour a été savamment organisée.
Une première porte avec d’épais vantaux et une herse,
Une deuxième porte : qui ouverte dissimule complètement l’entrée de l’escalier conduisant aux étages supérieurs.

Une dernière porte se fermant d’une serrure et d’une barre transversale.
La chapelle des pénitents gris

La chapelle actuelle est élevée à partir de 1605 à la place d'une ancienne chapelle du début du XVe siècle. Consacrée en 1611, elle est rehaussée en 1676 puis agrandie au cours des années 1699-1700. Jusqu'en 1657, la chapelle était le lieu de sépulture des membres de la confrérie. Du mobilier détruit en 1793 ne subsistent que le maître-autel et son retable. Le clocher a été reconstruit en 1802.

La chapelle est classée au titre des monuments historiques, depuis le 2 septembre 1994.

Elle abrite la confrérie des Pénitents-Gris qui œuvre au secours des malades et des miséreux.

(Sources Wikipédia)

 
L'église Notre-Dame des Sablons

L'église Notre Dame des Sablons est le dernier témoignage de l'embarquement de Saint Louis pour les croisades. La date exacte de sa construction n'est pas connue. Elle a vraisemblablement été construite avant les remparts, vers le milieu du XIIIe siècle, à l'époque de saint Louis et est de style gothique. Collégiale en 1537, elle fut saccagée par les protestants en 1575. La chute de son clocher en 1634 provoque de nombreux dégâts, qui la rendent inutilisable durant près d'un siècle. La paroisse est transférée, un temps, dans la Chapelle des Pénitents blancs. (Source Wikipédia)

La chapelle des pénitents blancs

S
a construction date de 1668, à la demande de la confrérie des Pénitents Blancs d'Aigues-Mortes qui l'ont financée sur leurs propres deniers. Cette confrérie a été fondée en 1625 à partir de la confrérie des Pénitents Gris. Dès sa création, elle est placée sous le vocable de la Vierge et du Saint Esprit, qui a pour symbole la colombe. Elle fit, un temps, office de paroisse, durant les travaux de rénovation de l'église Notre-Dame des Sablons, à la suite de l'effondrement du cloché. (Source Wikipédia)

 

 
Les cinq plaies sacrées

ClicA
 l’entrée des remparts de la cité fortifiée, cette stèle s’affirme en l’honneur du bicentenaire de la libération des prisonnières huguenotes, les protestants qui furent malmenés.

Sur les quelques gravures qui la constituent se trouve un résumé de l’histoire : La galère où ramaient les huguenots, la grille qui évoque la prison.
La croix huguenote, enfin, qui est le symbole emblématique qui rattache les huguenots, mêmes dispersés.

La stèle des Huguenots

À l’entrée des remparts de la cité fortifiée, cette stèle s’affirme en l’honneur du bicentenaire de la libération des prisonnières huguenotes, les protestants qui furent malmenés.
Sur les quelques gravures qui la constituent se trouve un résumé de l’histoire : La galère sur laquelle ramaient les huguenots, la grille qui évoque la prison.
La croix huguenote, enfin, qui est le symbole emblématique qui rattache les huguenots, mêmes dispersés.


Le 31 octobre 1517, Martin Luther placardait sur la porte de l’église de Wittenberg (Allemagne) 95 « thèses » pour dénoncer les dérives de l’Église romaine qui, par le biais des Indulgences, faisait commerce du rachat des péchés. C’était la naissance de la Réforme.

 


Une manade est un troupeau libre de taureaux, de vaches ou de chevaux de race Camargue conduit par un gardian. Le minimum d'animaux dans une manade est de 50 taureaux et chevaux libres. La manade est dirigée par le manadier aussi dénommé « baile » en provençal.

En cliquant sur le bouton, vous obtiendrez tous les renseignements utiles pour passer un agréable séjour dans cette ville superbe chargée de traditions et d'histoire.

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La médiévale de Camargue

Premier port du royaume de France sur la Méditerranée, Aigues-Mortes est aujourd'hui entourée de terres. En arrivant, vous serez frappés par l’état de conservation des remparts monumentaux d'une longueur de 1,6 km. Faites-en le tour en intégralité, en empruntant le chemin de ronde. Joli coup d’œil sur les salins et la Camargue. En été, chapeau recommandé.

Visitez la majestueuse Tour de Constance où résida le roi Saint Louis et d’où il partit faire croisade. Puis flânez dans la cité animée par de nombreux ateliers d’artistes et d’artisans d’art.

 

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