L'église Saint Pierre à ArboisPRÉSENTATION DU SITE D'ARBOIS

Arbois est une ville aux multiples références : Capitale des Vins du Jura, 1er vignoble à obtenir l’AOC en France, Petite Cité Comtoise de Caractère, Site Remarquable du Goût, fief de Louis Pasteur…

Richesse patrimoniale : église Saint-Just, maisons vigneronnes, Tour Gloriette, Pont des Capucins, Château Pécauld, Maison de Louis Pasteur, Musée de la Vigne et du Vin, Musée – Maison d’Art Sarret de Grozon…

Personnalités aux talents reconnus en tant que Meilleurs Ouvriers de France (chocolatier, photographe, ébéniste) ou Etoilé au Michelin sans oublier tous les autres professionnels qui mettent en valeur la gastronomie locale (restaurateurs, bouchers-charcutiers, boulangers-pâtissiers, institutions de promotion…).

Cité qui vous propose par le biais du service culturel de la ville, de la MJC, des associations et de l’office de tourisme un programme d’activités variées : visite de la ville, visite de l’église Saint-Just, expositions, théâtre, musique, sorties culturelles, animations estivales, activités sportives et de loisirs…

Pour vous guider

Situation nationaleOFFICE DE TOURISME
17, rue de l'Hôtel de Ville
39600 ARBOIS
Tél. 0 962 321 790 ou 03 84 66 55 50
SITE WEB



Situation localeHÔTEL DE VILLE

Rue du Château Pécauld
39600 ARBOIS
Tél. 03 84 66 59 38
SITE WEB



 

La légende du lac de saint Point

C’était une magnifique ville que Damvauthier. Tous les villageois des environs aimaient y aller, s’y retrouver. Ses marchés et ses foires attiraient énormément de monde. Il y faisait si bon vivre et ses habitants y étaient si heureux.

Cependant, les habitants devinrent bourgeois, à force de commercer et de s’enrichir, ils perdirent leurs bonnes habitudes de largesse et de magnanimité. Ils devinrent hautains et ménagers de leurs deniers.  

Cette année-là, l’avant-veille de la Saint Vauthier, fête patronale, une pauvresse, toute déguenillée, était entrée dans la ville. Elle portait un petit enfant sur son bras maigre, un bébé qui pleurait de faim. Elle frappa à la porte de la première maison : on fit semblant de n’avoir point entendu. Elle entra dans la seconde : on la chassa sous prétexte…

 
L'étymologie de la ville

L'étymologie du nom Arbois viendrait peut-être de deux mots celtiques : "ar" terre, et "bos" fertile. L'origine de la ville est entourée de mystères. A la fin du Ve siècle probablement, des Faramans ou "nouveaux venus" d'une tribu burgonde, s'implantèrent sur la rive gauche de la rivière. Aujourd'hui encore, un quartier assez important de la cité s'appelle Faramand. Mais c'est l'acte de fondation d'une maladrerie, daté de 1053, qui révèle pour la première fois l'existence de la ville d'Arbois. La richesse du sol, la situation propice prédestine la ville à devenir un fief important du comté de Bourgogne. Son développement attire la noblesse et les religieux, qui élèvent de nombreux édifices. Ainsi le bourg s'étend autour de l'église et de la forteresse comtale. Vers 1260‑1270 il se voit protéger par une épaisse muraille flanquée de tours  avec de larges fossés. dont les ouvertures sont défendues par cinq portes.

Par les petites rues d'Arbois, magnifiques.

La chapelle de l'Ermitage

Auréolée de légendes et de mystères, la chapelle de l'Ermitage d'Arbois du 14e siècle, dédiée à Notre-Dame libératrice, fut érigée en 1660. Elle remplace un premier édifice construit en 1642, voué à la Vierge en remerciement d'une victoire remportée sur les troupes de Louis XI. Au XVIIe siècle, elle a abrité un ermite ayant rapporté du Brabant une statuette sculptée dans le bois d'un chêne miraculeux. Le belvédère créé en 1994, à l'inititative de Calude Hetier, président de l'office du tourisme d'Arbois. De la Chapelle et du belvédère d'Arbois,  magnifique vue panoramique  embrassant toute la plaine d'Arbois et de la rivière : Cuisance. 
L'église saint Just

Avec l'église Saint-Just, nous entrons dans le monde des vieilles pierres. L'église date du XIe siècle. Elle faisait partie d'un prieuré bénédictin et a toujours été dédiée à saint Just, archevêque de Lyon au IVe siècle. Au XIe siècle, la nef et les bas-côtés sont construits en style roman bourguignon, un style trapu et robuste qui transparaît dans les piliers massifs. Au XIIIe, la charpente en bois est remplacée par des voûtes en pierre. C'est maintenant l'âge du gothique primitif. Malgré le changement de style, la voûte ogivale de la nef s'intègre avec bonheur dans l'ensemble roman. Pour soutenir le poids de la voûte, on dut construire des contreforts le long des murs car les bas-côtés romans ne suffisaient pas. Au XIVe siècle, une suite de chapelles au nord vient enrichir l'édifice. Son but premier est, là encore, de servir de contreforts au poids de la voûte. Les chapelles du côté sud suivront au siècle suivant.  
L'église saint Just 

Au XVIe, le chevet roman en hémicycle est détruit.
Il sera désormais carré et accueillera une grande verrière dont le remplage est en gothique flamboyant.
L'église Saint-Just a été une église prieurale et paroissiale dès le XIIe siècle.
À côté de cette architecture essentiellement romane, l'église présente quelques éléments de mobilier remarquables : une chaire à prêcher du XVIIIe siècle, un orgue du facteur Carouge et son buffet du XVIIIe ; quelques statues du XVe siècle et surtout une très belle sculpture de la Vierge à l'Enfant à la tige de fleur, datée de 1380. Tous les vitraux historiés de l'église sont du XIXe siècle, sauf celui du Biou qui est contemporain. Saint-Just étant une église assez sombre (petites fenêtres romanes dans les bas-côtés et au niveau de la voûte), il est préférable de la voir par beau temps.
Arbois, le village préféré des Français

Arbois - Département du Jura - Le village préféré des Français Inscrit dans un décor de vignoble et de pierre ocre jaune, Arbois séduit par sa douceur de vivre. Ici, pas de grandes artères ni de monuments prestigieux, mais une place de charme rythmée d’arcades où les maisons vigneronnes côtoient les hôtels particuliers. C’est au fil de la rivière, la Cuisance, que s’étirent les remparts du village, renfermant la tour Gloriette, l’église St Just du XIIème siècle ou encore la demeure familiale de Louis Pasteur, un nom intimement lié au village. A noter qu’Arbois est la capitale des vins du Jura, dont le fameux et mystérieux vin jaune.

En vidéo, la "reculée des Planches", prise au moment de notre visite.




Inscrit dans un décor de vignoble et de pierre ocre jaune, Arbois séduit par sa douceur de vivre. Ici, pas de grandes artères ni de monuments prestigieux, mais une place de charme rythmée d’arcades où les maisons vigneronnes côtoient les hôtels particuliers. C’est au fil de la rivière, la Cuisance, que s’étirent les remparts du village, renfermant la tour Gloriette, l’église St Just du XIIème siècle ou encore la demeure familiale de Louis Pasteur, un nom intimement lié au village. A noter qu’Arbois est la capitale des vins du Jura, dont le fameux et mystérieux vin jaune.
 Et la gatronomie ?

Un clic pour vous rendre sur le siteJe vous conseille un restaurant gastro-nomique avec les plats du terroir où vous pourrez déguster dans la pure tradition, les plats dans une ambiance typiquement régionale.
L'accueil est chaleureux et nous avons passé une très bonne soirée heureux d'avoir pu déguster ces plats régionaux. A consommer avec modération : le crèment du Jura qui est excellent.
Un excellent vin d'Arbois nous avait été servi avec les plat, comme par exemple le véritable "jesu de Morteau" [Voir le jesus] du Tuye servie avec des pommes vapeur et de la cancoillotte tiède. Il faut absolument oser ce plat car il est divin !
Finissez votre repas avec une glace Franc Comtoise qui est composée de glace à la vanille et de griotines de fougerolles ou de raisin au marc de Franche Comté, c'est à tomber par terre.

 
La maison de Louis Pasteur

Je ne peux pas terminer cet article sans vous parler du grand savant que fut Louis Pasteur.

Louis Pasteur, l'inventeur du vaccin contre la rage revint à Arbois sa vie durant. Il aimait séjourner en famille ou entouré de ses amis. Sa maison, la seule qu'il ait possédée, a été conservée intacte. Du billard à son laboratoire personnel, vivez une aventure scientifique hors du commun.

Aujourd'hui, la maison de Louis Pasteur est équipée d'une application de visite numérique. Empruntez une tablette à l'accueil et découvrez la maison à votre rythme. A travers la voix des proches de Pasteur, c'est toute l'ambiance paisible de la vie de famille du savant qui est restituée. La magie du numérique vous permettra de voir le savant au travail et de vous faire prendre en photo avec lui ! Cette application est disponible aussi en allemand, en anglais et en néerlandais
 Au sujet de Louis Pasteur
Louis PasteurNé à Dole (Jura) le 27 décembre 1822, Louis Pasteur déménagera à Arbois à l’âge de 7 ans pour suivre sa famille de tanneurs. Encore enfant, il était très doué en peinture et faisait régulièrement des portraits des membres de sa famille. Après un court passage à l’Institution Barbet de Paris, Louis Pasteur obtiendra le baccalauréat en lettres au Lycée Royal de Besançon en 1840, et le baccalauréat en sciences en 1842.

Durant son passage à Paris, Louis Pasteur aura suivi les cours du chimiste Jean-Baptiste Dumas et aura pris quelques leçons avec le physicien Claude Pouillet. L’année suivante, l’intéressé sera admis à l’École Normale Supérieure où il apprendra la chimie, la physique ainsi que la cristallographie. En 1847, il soutiendra ses thèses de doctorat en sciences...



En décembre 1862, il est nommé membre de l'Académie des sciences.
Jean-Baptiste Biot, son maître et ami, est mort quelques mois plus tôt. Pasteur va reprendre ses travaux sur la fermentation, mais déjà il affirme que son but est d'arriver à la connaissance des maladies putrides et contagieuses. Il vient de mettre au point la pasteurisation.

 

Voir l'album photosLe vin jaune

L’événement est à la hauteur du vin qu’il célèbre et on pourrait le résumer en un mot : unique !

La Percée du Vin Jaune, c’est avant tout découvrir et partager une ambiance. C’est une expérience rare que celle de vivre deux jours dans une énergie et une atmosphère festive, faite de rencontres et de bonne humeur.

Des milliers de personnes réunies le temps d’un week-end par l’amour du vin, déambulent un verre à la main dans les rues d’un village richement décoré. C’est ainsi l’occasion les vignerons jurassiens de faire déguster leur production au public. La Percée c’est aussi une fête itinérante, chaque année la manifestation se déroule dans un village différent.

Cela n’arrive qu’une fois par an et c’est en Franche-Comté, dans le Jura que cela se passe.

 
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