Un patrimoine romain et roman, ville de van Gogh, Capitale de la Camargue et chaque année le rendez vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie...

Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité à triple titre :
- pour son centre ancien et l’ensemble de ses monuments romains et romans,
- en tant que Chemin de St Jacques de Compostelle (également Chemin de Rome et de Jérusalem). Le Chemin d’Arles est depuis le Moyen Age l’une des quatre voies traversant la France et l’Europe vers St Jacques,
- en tant qu’espace naturel d’intérêt mondial : inscription de la Camargue au réseau mondial des Réserves biosphères.

 SITUATION   RENSEIGNEMENTS UTILES   A PROPOS DE SAINT-TROPHIME

Situation nationale

Situation locale

 

OFFICE DU TOURISME D'ARLES
9 Boulevard des Lices
 13200 Arles
Tél. 04 90 18 41 20
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HÔTEL DE VILLE
place de la République
13200 ARLES
Tél. 04 90 49 36 36
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Une légende dit que saint Trophime serait arrivé à Arles en 46. Le point de départ de cette légende est à chercher dans l'homonymie avec le compagnon de saint Paul.

Une autre légende, reprise notamment par Grégoire de Tours, raconte qu’il aurait été un des sept missionnaires envoyés par Rome pour évangéliser la Gaule, sous le règne de l'empereur Dèce et le premier évêque d'Arles ; il serait le fondateur de l'église d'Arles au IIIe siècle.

Mais cet évêque légendaire, pourrait avoir bien existé. En cohérence avec les propos rapportés par Grégoire de Tours, des sources ténues mais basées sur des documents authentiques - des lettres de l'évêque de Carthage Cyprien écrites dans les années 250-254 - précisent la participation d'un évêque Trofime aux évènements liés à la persécution de Dèce. En effet, peu après ces évènements, vers 252, une lettre de Cyprien à Antonianus évêque en Numidie (lettre LV) évoque un Trofime qui après avoir renié l’église, avait demandé à revenir en son sein.

Les arènes

 ARLES ET SON HISTOIRE

Le patrimoine architectural d'Arles s'inscrit dans l'Histoire, depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. La ville doit son importance, à travers les siècles, à sa position géographique, sur une colline rocheuse au bord du Rhône, à la rencontre de la mer. Ville au milieu des marais, elle possède, dès l'époque romaine un immense territoire, qui explique encore aujourd'hui qu'Arles soit la plus grande commune de France. A sa hauteur, le Rhône, en venant buter contre le rocher, décrit une large et majestueuse courbe propice à l'établissement d'un pont et à la création du port que les bras du fleuve et les étangs intérieurs mettent en liaison avec la Méditerranée. Cette vocation de carrefour d'une route terrestre Italie-Espagne et d'une voie fluviale pénétrant au coeur de la Gaule est le fondement de la prospérité arlésienne dans l'Antiquité. La ville s'enrichit alors de superbes monuments : forum, temples, théâtre, amphithéâtre, cirque, thermes... Sous le règne de Constantin, elle connaît une vigoureuse croissance urbaine sur les deux rives du Rhône, devenant pleinement cette ville double que célébrait le poète Ausone.

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TOUR DE L'HORLOGE

Si la tour de l’Horloge apparaît aujourd’hui partie intégrante de l'hôtel de ville, en fait, plus d’un siècle sépare la construction des deux édifices. Elle fut construite, en effet, au milieu du XVIe siècle en remplacement d’une tour plus ancienne. En une période particulièrement prospère de l’histoire arlésienne, elle fut voulue par les consuls, soucieux d‘afficher leur pouvoir. Ainsi, la tour s’impose au cœur de la ville, à coté de la maison commune des édiles municipaux, et face au clocher de la cathédrale Saint-Trophime, elle-même symbole du pouvoir religieux. Son architecture est caractéristique de la Renaissance et largement inspirée de l’Antiquité, qui devient dès cette époque un vif sujet d’inspiration et de curiosité au sein de la ville. La structure ...

 

L’ÉGLISE SAINT-TROPHIME

La basilique primitive d’Arles était probablement située dans un quartier appelé aujourd’hui l’Auture et était dédiée à saint Étienne. Le transfert de la cathédrale à son emplacement actuel longtemps attribué à Hilaire ou à son prédécesseur Patrocle, n’a pu avoir lieu qu’après l’épiscopat de Césaire.En effet cette église primitive disparaît dans la tourmente des invasions du VIIe siècle puis est reconstruite à son emplacement actuel à l’époque carolingienne. Elle est à nouveau reconstruite à la fin du XIe siècle avec la construction d’un chœur et du transept puis de la nef. Le chœur sera reconstruit au XVe siècle avec la création d’un déambulatoire. Sa période de construction est incertaine : entre le XIIe siècle et le XVe siècle

LES ARÈNES

Les Arènes d'Arles sont le fleuron des monuments romains de la ville, classés par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité. L'amphithéâtre, couramment appelé ici "Arènes d'Arles" vaut à lui tout seul le voyage. Incroyablement bien conservé, il permet d'imaginer ce que pouvaient être les grands spectacles de l'Antiquité. Il date de 90 après J.-C., et s'inspire du Colisée de Rome, construit une dizaine d'années plus tôt. Long de 136m, il pouvait accueillir 25 000 spectateurs qui venaient admirer les prouesses des gladiateurs ou des scènes de chasse. Au Moyen Age, les arènes furent transformées en forteresse et 200 habitants y vivaient ! Aujourd'hui, les Arènes sont un lieu de visite, mais aussi de spectacle : théâtre, musique et spectacle taurins.

THÉÂTRE ANTIQUE

Précédant d'un siècle son illustre voisin l'amphithéâtre, le théâtre romain d'Arles est aujourd'hui beaucoup moins bien conservé.
Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., il date de la première phase d'urbanisation de la colonie romaine fondée par César en –46.
Edifié sur la colline de l'Hauture, il s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le décumanus(voie est-ouest).
Fortifié au Moyen Âge et gagné par des constructions parasites - ses propres matériaux ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins - on perd jusqu'à la connaissance de la fonction initiale du monument.
Celle-ci est redécouverte à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants par les nombreuses pièces archéologiques exhumées de son sol, dont la fameuse " Vénus d'Arles ".
Ce n'est qu'au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagé.

 

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