PRÉSENTATION DONNEVAL-SUR-ARC

Savez vous pourquoi la France est la première destination touristique au monde ? Tout simplement parce que celle-ci propose aux voyageurs une multitude deBonneval sur Arc sur le site des plus beaux villages de France régions disposant chacune d’un paysage, d’une culture, d’un patrimoine, d’un terroir et voire même parfois d’un climat qui lui est propre. Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, il y en a donc pour tous les goûts et aussi tous les budgets.
L’été, Bonneval Sur Arc est l’incontournable en Haute Maurienne.
Au pied du Col de l’Iseran, plus haut col routier des Alpes (2770 m), sur la Route des Grandes Alpes et dans le Parc National de la Vanoise, Bonneval Sur Arc fait parti des PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE. Un séjour ou une halte s’y impose.

Pour suivre la visite

Situation nationaleMAIRIE DE BONNEVAL-SUR-ARC
Pré Catin
73480 Bonneval-sur-Arc
Tél : 04 79 05 94 94
SITE WEB

Situation locale
Résidence Ciamarella
73480 Bonneval-sur-Arc
Tél.  04 79 05 95 95
SITE WEB






 

La diable de Bessans

À Bessans, la sculpture est une tradition vieille de quatre siècles. Un art populaire s’est même développé en s’exprimant dans des statuettes de bois représentant des Bessanais : l’un, un fusil sur l’épaule, l’autre portant un chamois ou encore celle barattant le beurre.
 
En 1857, un conflit opposait le curé et un chantre Étienne Vincendet. Ce dernier, qui devait avoir un esprit frondeur et facétieux, sculpte un diable emportant un curé dans ses bras et dépose l’objet sous la fenêtre du religieux. Le curé rapporte l’œuvre illico sur la fenêtre de son créateur. Celui-ci recommence, et le manège se poursuit jusqu’à ce que le sculpteur, lassé,abandonne la partie. La figurine resta sur un coin de fenêtre où un touriste la remarque et l’achète. Un singulier négoce venait de naître.

Toutefois la légende fait des raccourcis : Vincendet, surnommé « l’Étienne des Saints » (mais aussi « Pierre des diables »), ne sculpta pas que des diables mais aussi des centaines de statuettes religieuses. Toujours est-il que ce diable insolite à quatre cornes allait devenir l’emblème de Bessans. Peut-être qu’un jour la statuette historique du diable de Bessans réapparaîtra exhumée d’un grenier où elle se cachait depuis des années !

 
La petite histoire de Bonneval-sur-Arc

Photo du netSite classé, Bonneval-sur-Arc fait partie de l'association des plus beaux villages de France. Situé au pied de l'un des plus hauts Cols d'Europe (Iseran 2770 m), l'authenticité, les traditions et la structure des maisons de pierres et de lauzes en font un village à part.

Situé à 1835 mètres d'altitude, le village le plus haut de la Maurienne déplie ses maisons coiffées de toits aux reflets bleutés dans un cadre grandiose et préservé. La rivière Arc serpente aux pieds du village, tandis que tout autour se dressent les reliefs imposants des Alpes.

Les avalanches sont un fléau qui n'a guère épargné Bonneval tout au long de son histoire. Durant l'hiver 1687, une avalanche engloutit un jeune couple de retour d'un pèlerinage. Il est rapidement découvert, mais la jeune fille expire sous les yeux de ses sauveteurs. Quant au garçon, c'est la chaleur d'un lit de fumier frais qui le ramènera à la vie.

La place de Bonneval-sur-Arc
L'église du village

À l'origine, une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, nommée chapelle de Notre-Dame-de-l'Assomption, se trouve dans le village, mais les habitants doivent se rendre pour l'office à l'église Saint-Jean-Baptiste de Bessans. Le village est cependant isolé lors des fortes chutes de neige. En 1532, l'évêque de Saint-Jean-de-Maurienne, Mgr Gorrevod de Challand, érige le village en paroisse indépendante et la chapelle sert de lieu de culte.

L'édifice est agrandi en 1646, avec l'ajout

Un bourg hors du temps

La fortune de Bonneval est désormais assurée par le tourisme qui fit son apparition dans les années 1880. Cette activité s'est largement développée depuis, mais les habitants sont parvenus à la maîtriser suffisamment pour qu'elle ne dénature pas l'authenticité du bourg. Tout semble avoir conservé la même apparence qu'à l'époque où un poète, ami de Ronsard, louait cette "terre si douce", dominée par presque 3 000 mètres du col de l'Iseran.

D'étroites ruelles serpentent entre les maisons solides et trapues faites de pierres grossièrement taillées et surmontées des fameux toits de pierres plates appelées Lauzes. Autour de la fromagerie et de l'église du XVIe siècle se sont installés des restaurants et des boutiques d'artisanat où se perpétuent les gestes d'autrefois. Mais Bonneval est également bien ancré dans son époque et l'on vient parfois de loin pour assister aux rencontres sportives qui s'y déroulent tout au long de l'année.
Une beauté sauvage

Des anecdotes de ce genre, tous les habitants de Bonneval en connaissent. Mais les avalanches ne sont que l'une des expressions les plus spectaculaires de cet environnement austère. Les dégats provoqués par les crues de la rivière Arc ont longtemps fait partie de ces fléaux, jusqu'à ce que des travaux soient entrepris pour en maîtriser les excès. Pourtant, la rigueur du climat, l'isolement et les catastrophes naturelles n'ont jamais empêché les gens de vivre à Bonneval.
Peut-être que les caprices de la nature ne font pas le poids devant la majesté du site. Les premières traces de peuplement remontent à 450 avant Jésus-Christ. Dès le Xe siècle, des Sarrasins, mis en déroute par Charles Martel à Poitiers, trouvent refuge dans la région où ils exploitent les mines de fer. Jusqu'au XIXe siècle, l'extraction de ce minerai, qui était transporté dans la vallée à dos de mulet, est resté une importante source de revenus pour le village.
La montagne en feu

A l'occasion de la nuit de la Saint-Sylvestre, le village se pare de ses plus beaux atours pour commémorer le passage à la nouvelle année. Une procession à skis équipée de flambeaux descend de la montagne et se dirige vers le vieux village, illuminant la vallée. Plus tard, c'est tout le ciel qui semble s'embraser sous l'action du feu d'artifice, puis une soirée dansante prolonge la fête jusqu'au petit matin.
Bonneval-sur-Arc en vidéo

Découverte du village

En sortant de l'église au clocher typiquement savoyard, et après avoir admiré sa collection de statues du XVIIe siècle, partez vous perdre dans les pittoresques ruelles alentours. Vous serez frappé par une curiosité propre à Bonneval : les maisons, qui datent pour la plupart du XIXe siècle, sont dépourvues de numéros. Ici, elles portent des noms étranges tels que la Maison des Gardes, Le Penn Til, La Masei d'Eve ou encore La Grand'Feiche.
 
Un clic pour ouvrir l'album photosLes guides marrons

Avec les mines de fer, l'autre richesse de Bonneval a très longtemps reposé sur la renommée de ses guides. Au XIXe siècle, ceux qui possèdent le monopole d'accompagner les voyageurs à travers la montagne sont appelés les "marrons". L'origine de ce surnom reste mystérieux : marron pourrait signifier montagnard ou refléter la couleur de leurs vêtements... De Bonneval seront issus de célèbres alpinistes, comme Pierre Blanc, surnommé "le Pape", qui entreprit à trois reprises l'ascension de l'Everest.

Les six photos ci-dessous viennent du NET. Merci de votre compréhension

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