BRUNIQUEL (Tarn-et-Garonne - 82)
03 juin 2013À PROPOS DE BRUNIQUEL
Maisons de pierre ou de bois, à encorbellement ou à colombages, tourelles, fenêtres géminées ou à meneaux, portes cintrées, ruelles fleuries... C’est une multitude de détails qui séduit à Bruniquel. Cette ancienne halte sur les chemins de Saint-Jacques aux confins du Quercy, de l’Albigeois et du Rouergue a également conservé château et remparts.
C'est ainsi que nous avons vu notre premier et seul site du Tarn et Garonne, une splendeur ! Nous y reviendrons !
OFFICE DU TOURISME
2 rue de la fraternité
82800 Bruniquel
Tél. 05 63 67 29 84
SITE WEB
HÔTEL DE VILLE
4 Rue de la fraternité
82800 Bruniquel
Tél. 05 63 67 24 91
SITE WEB
Siegfried, palatin de Trèves, dut quitter sa femme Geneviève, fille du duc de Brabant, qu'il venait d'épouser pour rejoindre l'armée que Charles Martel menait contre les Sarrasins. Il avait confié la garde de sa femme à son intendant Golo. Celui-ci chercha vainement à la séduire. Pour se venger d'avoir été éconduit, il l'accusa d'adultère, parvint à la faire condamner à mort par Siegfried et se chargea de faire exécuter la sentence. Toutefois, ceux à qui Golo avait confié...
Le site de Bruniquel est occupé depuis le paléolithique inférieur et moyen (-350000 à -35000). Des vestiges ont récemment été découverts dans la grotte des Pouxets, où des hommes auraient aménagé un bivouac souterrain. Par soucis de protection, cette cavité n’est pas ouverte au public mais un dossier spécial a été développé par la Société Spéléo-Archéologique de Caussade (SSAC). Une exposition photo dans le château vieux vous permettra d’avoir une idée de l’importance de cette découverte.
Au Magdalénien moyen (environ -15000), les abris proches de la rivière...
Cour intérieure du château et vue sur la vallée
Parmi les joyaux patrimoniaux de Bruniquel, l’église de St Maffre située au cœur de l’un de ses hameaux historiques, compte parmi les rares édifices religieux dont la fondation trouve son origine à la fin du 11ᵉ siècle. Le site, alors appelé « nouveau Sieurac » fut cédé en 1074 à l’Abbaye de Moissac afin de créer une sauveté, et c’est dix ans plus tard que fut fondé le prieuré désigné comme prieuré de Bruniquel.
Du bâti originel de style roman, l’on peut encore contempler le chevet dont les ornementations des chapiteaux et des absides sont marqués du sceau de l’école de Moissac. Suite aux saccages dus aux guerres de religion, des remaniements du 16ᵉ siècle sont visibles au niveau de la nef, suivis par d’autres beaucoup plus récents mais qui semblent discutables.
LE VIEUX FUSIL
C'est un village perché au cœur du pays cathare : Bruniquel (Tarn-et-Garonne) et son château médiéval, un cadre magnifique qui a servi de décor à l'un des drames les plus marquants du cinéma français : "Le vieux fusil", avec Romy Schneider et Philippe Noiret, une histoire d'amour et de vengeance sur fond d'occupation nazie.
En 1975, le réalisateur Robert Enrico tourne l'histoire d'un médecin qui sombre dans la folie. Sa famille a été sauvagement assassinée par les SS. Dans la cour du château, sa femme brûlée au lance-flamme... Des images gravées dans la mémoire et un couple d'acteurs devenus mythiques. "Il n'a pu avoir qu'une idée, c'est se venger, venger la mort de sa femme et de sa fille et ça va l'amener à se conduire absolument comme une bête sauvage", expliquait alors Philippe Noiret, en parlant de son personnage.
Un peu d’histoire : On attribue à la reine mérovingienne Brunehaut ou Brunehilde (vers l’an 600), la fondation du village et d’un premier château sur l’emplacement déjà occupé à l’époque romaine par un castrum (camp fortifié). Sur les ruines de ce premier château a été construit l’actuel «château vieux», au 13ème siècle. Propriété des comtes de Toulouse, il est habité par les vicomtes de Bruniquel. Au milieu du 15ème siècle, le vicomte...
MARCEL LENOIR
Né dans une famille d'orfèvre, il se rend à Paris en 1889. Il fréquente l'Ecole des Arts Décoratif puis découvre les artistes du Moyen Âge français et italiens au musée de Cluny puis au Louvre. Passionné par le Symbolisme, il fréquentera le poète Paul Fort et les milieux Rose+Croix, il découvre dans le même temps les œuvres du Suisse Arnold Böcklin, de l'anglais Edward Burne-Jones et de Pierre Puvis de Chavannes. Il abandonne le Symbolisme vers 1902-1903 pour une inspiration plus proche…
Propice à la flânerie, cette ancienne place forte, autrefois prospère grâce au commerce du chanvre, du lin et du safran, conserve nombre de témoignages de son riche passé. Se promener dans ses ruelles pavées pleines de charme, c'est comme replonger dans l'atmosphère des fastes du Moyen-Âge, et c'est découvrir nombre de demeures en pierre des XIVe, XVe et XVIe siècles, dont certaines sont agrémentées de belles fenêtres à meneaux.