Le territoire de la commune est bordé par le massif des aiguilles Rouges qui culmine à 2 965 mètres d'altitude et, sur le versant opposé, par le massif du Mont-Blanc dont le sommet, le plus élevé d'Europe occidentale (4 809 mètres) est situé sur la limite de la commune, qui suit la ligne de crête sommitale, de l'arête des Bosses au mont Blanc de Courmayeur. Certains prétendraient donc que le versant nord du sommet du mont Blanc, et donc le sommet lui-même pour moitié, se situerait sur le territoire de la commune de Chamonix. Pour le versant sud, la situation est différente selon le pays. L'Italie considère que la frontière passe par le sommet. La France quant à elle considère que la frontière longe les rochers de la Tournette, sous la calotte sommitale, plaçant celle-ci intégralement en territoire français. Le versant sud de la calotte a été, en France, attribué à la commune de Saint-Gervais-les-Bains qui partage donc le sommet avec sa voisine chamoniarde. C'est d'ailleurs cette situation « vue de France » qui se retrouve sur les cartes de l'IGN, où l'on peut voir une enclave saint-gervolaine au sud du sommet. Plusieurs sommets de plus de 4 000 mètres se trouvent à Chamonix : l'aiguille Verte, les Grandes Jorasses, la dent du Géant, le mont Maudit et le mont Blanc du Tacul.

SITUATION DE CHAMONIX    BON A SAVOIR    LE DAHU : ANIMAL SAUVAGE ET MYSTÉRIEUX DES ALPES OCCIDENTALES

Situation nationale

Situation locale

 

 OFFICE DU TOURISME DE CHAMONIX-MONT-BLANC
85 pl du Triangle de l'Amitié
74400 Chamonix-Mont-Blanc
Tél. 04 50 47 21 68
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MAIRIE
38 Place de l'Église
74400 Chamonix-Mont-Blanc
Tél. 04 50 53 11 13
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Ville labellisée 4 fleurs

 

 S’il y a peu de chances que vous en croisiez un sur la route des grandes Alpes, vous entendrez immanquablement parler du dahu. Cette créature imaginaire est à mi-chemin entre un chamois et un bouquetin, dont les pattes gauches sont plus courtes que les droites. En fonction des croyances et des villages, il est connu sous différents noms : dans le Jura, on le nomme dairi ; au cœur du Haut-Valais, ce sera rülbi ; dans l’Aveyron et l’Aubrac, on parlera du tamarou. Sa légende est surtout célèbre car elle est un excellent moyen pour les habitants de se moquer gentiment des voyageurs. Ainsi, sachez que si l’on vous propose de partir à « la chasse au dahu », le plus sage est de décliner l’invitation. En effet, les locaux aiment plaisanter en emmenant les touristes dans la montagne et en leur faisant croire qu’ils ont réussi à faire peur à un dahu : vous devez donc attendre que ce dernier, effrayé et déséquilibré, descende le versant jusqu’à vous pour l’attraper. Pendant ce temps, les habitants rentrent discrètement chez eux et vous espérez que le dahu arrive. Une fois la supercherie découverte, il ne vous reste plus qu’à retrouver seul le chemin du village…

Une vue dans la ville

 UNE PETITE PAGE DE TOURISME    

PRÉSENTATION DE LA VILLE DE CHAMONIX

Lorsqu'en 1741, deux anglais, Windham et Pococke découvrent la Vallée de "Chamouny" et ses glaciers, leur expédition se confronte à une population rurale et montagnarde, vivant essentiellement de l'élevage et de maigres cultures de seigle et d'avoine, et un monastère.

Ils explorent la vallée et visitent la Mer de Glace. Le récit de leur visite, publié dans toutes les gazettes littéraires d'Europe, fera naître un véritable engouement pour Chamonix.

La première auberge, celle de Madame Coutterand, voit le jour en 1770. En 1783, après le passage de voyageurs célèbres tels que Saussure, Goethe, Bourrit, qui firent connaître Chamonix. Le premier hôtel de luxe est construit en 1816 (Hôtel de l'Union), suivent la Couronne, le Royal et beaucoup d'autres. En 1821, la Compagnie des Guides est créée, suite à un accident survenu au Mont-Blanc. En 1860 une route carrossable est construite reliant Genève à Chamonix via Sallanches.

Monument à la gloire de Saussure et Balmat
Un groupe en bronze représente le naturaliste genevois Horace-Bénédict de Saussure et Jacques Balmat. En 1760, le scientifique avait offert une récompense à qui atteindrait le premier le sommet du mont Blanc. C'est Balmat qui y parvint en 1786 en compagnie du docteur Michel-Gabriel Paccard. Saussure, lui, réussira l'ascension l'année suivante. Cette première ascension inaugure la grande épopée de l'alpinisme.

LE MONT-BLANC ET LA MER DE GLACE

Le fameux petit train à crémaillère, au départ de Chamonix, vous amène sur le site du Montenvers situé à 1913 m. Un panorama grandiose sur le glacier de la Mer de Glace, les Drus et les Grandes Jorasses.

La mer de glace

La Mer de Glace est un glacier de vallée alpin situé sur le versant septentrional du massif du Mont-Blanc, dans le département français de la Haute-Savoie. Il est formé par la confluence du glacier du Tacul et du glacier de Leschaux et s'épanche dans la vallée de l'Arve, sur le territoire de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, donnant naissance à l'Arveyron. Le glacier s'étend sur sept kilomètres de long, son bassin d'alimentation possède une longueur maximale de douze kilomètres et une superficie de 40 km2, alors que son épaisseur atteint 300 mètres.
Le Monte-BlancVous entrez dans la vallée et vos yeux se posent sur le mont Blanc,4.810 mètres, toit de l'Europe, troisième site naturel le plus visité au monde. Chaque année, ce mythe attire des millions de visiteurs et des milliers d'alpinistes.
Votre regard se détourne et là les Aiguilles de Chamonix éclatentent devant vos yeux, une rencontre brute avec le roc à l'état pure.
Puis viennent les glaciers, ces géants de glace ont depuis toujours inspiré, étonné, fasciné.
Vous êtes au cœur du massif du mont Blanc !
 

LES PERSONNAGES IMPORTANTS DE CHAMONIX

Le docteur Michel Paccard

Chamoniard de souche, Michel Paccard fit ses études de médecine à Turin, qui, à cette époque, était la capitale du Royaume de Sardaigne. C'est à sa passion pour la botanique et la minéralogie qu'il doit sa rencontre avec le savant Horace-Bénédict de Saussure.

Celui-ci, désireux d'en calculer l'altitude exacte, avait lancé dès 1760 la course au mont Blanc. C'est ainsi que Paccard conçut l'idée d'atteindre le sommet le premier. En 1783, il fait une première tentative infructueuse avec Marc Théodore Bourrit. En 1784, il récidive plusieurs fois avec Pierre Balmat par le versant du Tacul. Mais c'est avec Jacques Balmat, modeste chasseur de chamois et cristallier, lui-même convaincu d'avoir trouvé la voie lors d'une précédente tentative solitaire, un mois plus tôt, par le dôme du Goûter, qu'il atteignit le sommet le 8 août 1786 à 18 h 23. L'itinéraire, extrêmement dangereux, est abandonné en 1820

Le docteur Paccard avait emporté, lors de cette expédition, un thermomètre, un baromètre et une boussole pour réaliser un petit nombre d'expériences scientifiques. En revanche, les deux hommes ne sont équipés ni de cordes, ni de piolets, ni de crampons. La réverbération de la neige oblige le docteur Paccard à effectuer la descente les yeux fermés[réf. nécessaire] et la couche protectrice de sa cornée en restera altérée.

Dans un prochain article nous aurons l'occasion de visiter la mer de glace. Déjà nous prendrons le petit train de Montenvers, train à crémaillère, puis nous nous baladerons dans la montagne et nous descendrons sur le gracier.
Vous aurez l'occasion d'admirer des points de vue magnifiques.

 

Le train à crémaillère

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