Accroché à flanc de montagne, le village est d'une altitude très variable; de 528 m pour le point le plus bas, le centre se trouve à 600 m et l'endroit le plus haut culmine à 900 m au lieu-dit "Les Grandes Roches".
Ses 3000 hectares en font également un village disséminé par monts et vaux; Aussi, les habitations se dispersent loin du centre dans des coins aux noms souvent fleuris.
La constitution de la paroisse au 17ème siècle et la construction de l'église répondaient d'ailleurs au besoin de rapprocher les montagnards d'alors de leur lieu de culte.

SITUATION DU THOLY   QUELQUES RENSEIGNEMENTS UTILES   NAISSANCE DE LA RACE VOSGIENNE

Situation nationale

Situation locale

 

SYNDICAT D'INITIATIVE
3 Rue Charles de Gaulle
88530 Le Tholy
Tél. 03 29 61 81 82
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HÔTEL DE VILLE
3 Rue Charles de Gaulle
88530 Le Tholy
Tél. 03 29 61 81 18
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C’était un temps d’avant. De bien avant que villes et villages ne soient fondés. Il n’y avait même aucune trace de l’homme sur cette terre vierge. Juste quelques animaux chanceux de ne partager le monde qu’entre eux-mêmes.

  Il y avait toute sortes d’espèces, de celles là même qui ont disparu aujourd’hui. Dans ces jeunes montagnes Vosgiennes qui avaient encore l’allure des chaînes himalayennes, paissaient de nombreux troupeaux bovins. Toutes les races étaient représentées sur les contreforts des hautes cimes, broutant une herbe tendre et généreuse, bien grasse et au parfum savoureux. Chaque génisse avait son tempérament. Les normandes étaient gloutonnes et passaient le reste de l’après midi nonchalamment étendues sur l’épaisse pelouse.
Les Limousines se miraient de leur robe brune rougeâtre. Coquettes, elles étaient des mères irremplaçables pour leur petits veaux. La Gasconne était dure au mal, robuste et, ma foi, assez grossière lors des repas. Qui n’a jamais vu une Gasconne roter et péter me lance la première pierre!
L’Aubrac ne pensait qu’à se maquiller les yeux, l’Abondance offrait un lait copieux et crémeux, la Montbéliarde négligée...
LE PARCOURS

Un parcours très simple

D - Longer l'église, puis prendre la route Pierre Fourier qui monte devant le monument aux morts.

1 - S'engager à droite sur la route de la chapelle. Faire un arrêt près de la chapelle Notre Dame, toute ronde et au toit pentu, qui a été construite à flan de côteau en 1947 pour remercier la Vierge d'avoir épargné le village. Le point  de vue sur la vallée, les hauts de Bouvacôte et le village vaut à lui seul l'effort de la grimpette. Continuer la route et prendre à gauche à proximité du lotissement de la Pierre Charlemagne.

2 - Et tourner encore une fois à gauche, dans le petit sentier balisé qui vous mène à la Pierre du Chaud-Costet, cet énorme bloc de granit porphyroïde, presque rond, vestige de l'ère glacière. Revenir ensuite sur vos pas pour le retour.

Le parcours Du fait de la simplicité du parcours il n'a pas été établi de fiche de parcours.

DÉTAILS DE LA RANDONNÉE
Randonnée de la Pierre du Chaud Costet
(Vosges)
Balisage : anneaux jaunes ou disques rouges
Longueur : 3,500 Km A/R 
Temps : 1 heure 00 A/R
Difficulté : facile
Carte IGN : 3618 OT

 Le tourisme dans la région

Le territoire boisé de la commune du Tholy s'étend sur plusieurs massifs et recèle de nombreux endroits de promenade pour les visiteurs de la région ou d'ailleurs. Il constitue un tableau représentatif du massif des Hautes-Vosges. Soit en voiture où la montagne ici reste très accessible ou en randonnées à pied faciles en comparaison avec le massif alpin, les curiosités naturelles deviennent un prétexte pour s'imprégner de l'esprit montagnard, bucolique et du calme des forêts environnantes.
En tous cas respectez la nature en conservant vos déchets dans le sac et l'intégrité des plantes et arbres au cours de vos randonnées.

L’HISTOIRE DE LA PIERRE DU CHAUD COSTET

Saviez-vous qu’au Tholy les bébés ne naissaient pas dans les choux, ni n’étaient apportés par les cigognes comme ailleurs … ils naissaient sous la pierre du Chaud-Costet et c’est là que les sages-femmes allaient les chercher dès potron-minet. C’est au moins ce que racontait les parents à leurs enfants autrefois. Pour preuve ajoutaient-ils, il suffit d’appuyer une oreille attentive contre la fissure qui balafre la pierre les jours de grand vent et on entend pleurer les nouveaux-nés.

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