CIRCUIT DES LAVOIRS D'ESTERNAY (Marne - 51)
12 mars 2014AU SUJET D'ESTERNAY
Les premières traces d'habitation remontent à l'époque romaine.
Au Moyen Âge, un château fort (face à l'église actuelle) et une église sont bâtis, faisant d'Esternay un village dynamique. Mais, en 1567, l'église est ravagée par le feu et le château mal entretenu est abandonné. Un nouveau château, nommé Château-Neuf ou Château de l'armée, est construit au XVIe siècle ainsi qu'une nouvelle église, érigés avec des matériaux issus de l'ancien fort médiéval. Ces édifices sont financés par les frères Raguier, argentiers de François Ier. En 1774, le comte d'Aurillac lance des travaux de démolition pour rénover le château, mais ceux-ci sont interrompus par la Révolution française.
En 1814, lors de la Campagne de France, Napoléon Ier bivouaqua au château d'Esternay avec une armée de 40 000 hommes et dormit même à l'intérieur du château. Napoléon gagne une première bataille, mais doit ensuite reculer. Les Prussiens envahissent Esternay et pillent le château.
Entre 1832 et 1842, la commune subit des épidémies de choléra.
MAIRIE D'ESTERNAY
10, place du Général de Gaulle
51310 ESTERNAY
Tél. : 03 26 81 50 23
SITE WEB
BUREAU D'INFORMATIONS TOURISTIQUES
Place des Droits de l'Homme
Tél. 03.26.80.54.13
SITE WEB
Le charmant petit village d'Aujeurres était si paisible qu'on disait y côtoyer des divinités. Seuls les loups troublaient parfois la joie des habitants, mais on s'en accommodait.
Un jour, pourtant, le calme fut rompu et on regretta bien vite les canidés : une bête colossale, à en juger par la puissance de son rugissement et par les marques de ses griffes, vint répandre la terreur. On croisa bientôt sa silhouette dans les airs, car la bête volait !
Ainsi les habitants devaient-ils restreindre leurs déplacements, puisque la bête avait fait siennes les forêts et rivières, et les pertes animales, mais aussi humaines, se multipliaient !
On décida de faire construire une fontaine sur la place du village, parce qu'il fallait bien alimenter en eau champs et familles. On l'inaugurerait et ce serait un grand moment !
Mais la bête ne sembla pas insensible aux festivités des Hommes et les préparatifs suffirent à l'attirer à l'intérieur du village. Pour la première fois, les villageois purent voir l'ennemi : le Démon ! Malheureusement, les lavandières, tout occupées à leur tâche, n'eurent pas le temps de fuir. La mort les tenait !
La plus jeune, celle qui justement paraissait particulièrement intéresser la Bête, se mit à prier Saint Georges, dont la statue ornait le village. Et le courageux saint entendit l'appel : le cavalier divin, sur son cheval de flammes, arriva en sauveur pour terrasser le démon. Sa lance traversa la gueule de la bête avant de se transformer en tuyau.
Ainsi, on voit encore, trônant au milieu de la fontaine, la bête figée, dont la gueule, fendue par la lance, verse l'eau.
Partez à la découverte de la ville de façon insolite en empruntant l’un des trois circuits consacrés aux lavoirs !
On connaît bien Esternay pour son château, moins pour ses lavoirs et fontaines. Pourtant, qu’ils soient publics ou privés, ils ont été restaurés et mis en valeur grâce au fleurissement.
Trois circuits pédestres balisés permettent de percer leurs secrets. Des panneaux apposés à proximité des lavoirs donnent des indications sur le travail des lavandières et sur l'histoire des différents quartiers. Les lavoirs ont perdu leur fonction d’origine mais ces itinéraires de balade visent à leur redonner vie comme lieux d’échange.
Chaque circuit dure environ 1h et la visite est soit libre, soit guidée. Le Circuit de Viviers, qui passe par le château, offre même un très beau panorama.
PRÉSENTATION
Balisage : jaune
Longueur : 9,000 Km
Temps : 3 heures
Difficulté : facile
Carte IGN : 2615E
N'oubliez pas de vous munir de cette carte
1 | Emprunter à gauche le chemin et le suivre jusqu'à VIVIER |
2 | A VIVIER prendre à gauche, passer à côté du lavoir n° 2 qui est alimenté par des sources d'eau chaude. |
3 | Prendre à gauche le long de la petite rivière |
4 | Emprunter à droite une sente qui serpente entre les maisons. |
5 | Prendre sur la droite la route goudronnée |
6 | Prendre à nouveau à droite et laisser partir le chemin en terre sur la gauche. |
7 | Arriver devant le château d'Esternay, prendre sur la droite une route bordées d'arbres, la descendre jusqu'en bas. |
8 | Prendre à gauche jusqu'au passage à niveau rencontré en 1 |
9 | A droite emprunter la voie ferrée (marcher sur les traverses) jusqu'au passage à niveau rue de la Paix. |
10 | Au passage à niveau descendre à gauche la rue de la Paix. |
11 | Puis tourner à droite pour longer le petit ru qui coule le long du chemin, juste avant le pont. |
12 | Prendre à droite pour remonter sur le voie ferrée en direction d'Esternay-Le-Franc |
13 | Prendre à gauche et suivre le chemin goudronné qui monte jusqu'au lavoir n° 5. Continuer de monter encore quelques dizaines de mètres pour arriver sur le départementale, la descendre à droite pour revenir au point n° 13. Continuer la route et tourner à droite pour vous diriger sur le gymnase. |
14 | A gauche, au gymnase, suivre le chemin qui passe le long des terrains de football et ensuite de la rivière. |
15 | Arriver sur une route goudronner, prendre à droite pour vous diriger sur le lavoir n° 6, des Foulons. Revenir sur vos pas. |
16 | Trouver le lavoir n° 7, puis au bout de la rue des Foulons, descendre à droite, emprunter un chemin pour rejoindre, par un chemin, le boulevard Carnot. |
17 | Prendre le boulevard Carnot à gauche. Découvrir le lavoir n° 8 puis remonter jusqu'au boulevard Victor Hugo. |
18 | Prendre le boulevard Victor Hugo à gauche, il vous ramènera sur votre point de départ. |
L’église d’Esternay fut brûlée en 1567. Dédiée à Saint-Rémi, elle fut reconstruite à partir de 1606 avec des matériaux provenant de l’ancien château féodal d’Esternay.
Le chœur pentagonal et le transept (fin 15ème – début 16ème) sont éclairés par de larges fenêtres à réseaux flamboyants avec des fragments de vitraux du 16ème siècle (le Christ ressuscité) Les autres vitaux sont du 19ème siècle. Sur la clef de voûte du chœur on peut voir un blason avec trois fleurs de lys.
La grosse tour clocher à bâtières a été construite sur le transept Sud en plusieurs fois du 16ème siècle à 1753. Les autels latéraux et un Christ en croix datent du 18ème siècle. Un tableau représentant l’Annonciation fut donné par l’empereur Napoléon III en 1863. A gauche du transept, on peut voir une pierre tombale à la mémoire de la Marquise Claude de Fabert d’Esternay, décédée le 1er avril 1728.
Esternay sort de l’obscurité au XIVème siècle, en 1378 plus précisément, lorsque la DAME EUSTACHE DE TRAINEL, dame du Châtel de Nangis et d’Esternay-en-Brie, se livre à quelques achats pour arrondir ses terres.
Sacré à Reims en 1380, CHARLES VI le Bien-aimé devient fou. Deux partis puissants se disputent alors la tutelle du roi. La France est ainsi divisée entre la faction des Orléanistes, ou Armagnacs, et celle des Bourguignons. ISABELLE DE BAVIÈRE, épouse perfide de CHARLES VI et mère indigne du dauphin CHARLES VII, soutient JEAN SANS PEUR, duc de Bourgogne et assassin du duc d’Orléans. Tous les deux commettent de nombreux attentats contre le dauphin et la maison d’Orléans. Profitant de la situation, les Anglais entrent en France sans difficulté. Durant cette période de troubles, la DAME D’ESTERNAY vend terres et château à ALEXANDRE LEBOURSIER...
Pour la découvrir, il suffit d'emprunter la Route Touristique du Champagne. Entièrement balisée, cette route serpente au milieu des vignes, sur des coteaux découpés où s'accrochent villages champenois, châteaux et églises.
Entrez dans les vignes pour respirer les parfums de sèves... Poussez les portes des caves à la rencontre des vignerons et partagez leur passion le temps d’une rencontre. Ne manquez pas non plus de faire un saut à Epernay, dont l’incroyable Avenue de Champagne attire chaque année 2 millions de visiteurs, ainsi qu’à Hautvillers, petit village entre vignes et forêt surplombant Epernay, connu pour être le berceau du Champagne
A propos d'Esternay
L’origine de la ville d’Esternay remonte à l’époque romaine. Le premier fort est vraisemblablement construit par JULES CÉSAR pour maintenir la soumission des peuples de la contrée et surveiller la voie romaine qui passe non loin de là, à Tréfols. Les romains placent ordinairement leurs forts sur des hauteurs, mais construisent celui-là dans un lieu bas, au milieu des marais du confluent du Grand Morin et du ru de la Noue, probablement sur pilotis. Ce type de construction constitue une défense contre les hommes et contre les bêtes sauvages. Des maisons se groupent autour du fort pour devenir un bourg que l’on nomme Sternacum.