À PROPOS DU SITE DE NOTRE-DAME de l'Assomption

Édifiée au XIIIᵉ siècle, la Collégiale Notre-Dame de l’Assomption a subi de nombreux dommages et restaurations au cours de la Guerre de Cent Ans.

Puis, elle fut touchée par les inondations au XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle. À cette époque, le rétrécissement du ru de Vaudessard et l’aménagement du parc du château voisin provoquent de nombreuses crues faisant craindre une fragilisation de la cathédrale. Le niveau du sol de la Collégiale est alors surélevé jusqu’à près de 2 mètres, entraînant la disparition de nombreuses sculptures et décorations. Ce n’est qu’en 1960 que le sol de l’église retrouve son niveau initial.

Aujourd’hui, l’architecture et le passé de la Collégiale suscitent la curiosité des visiteurs férus d’Histoire et avides de découverte… Dominant la Vallée du Grand Morin et le petit lavoir du ru de Vaudessard, la cathédrale est ouverte lors de journées spéciales “visites guidées” et vous accueille dans un cadre magnifique digne de la campagne d’Île-de-France aux Goûts Inattendus.

Situation et renseignements

Situation localeHÔTEL DE VILLE
Place Michel Houel

3 Rue du Général Leclerc
77580 Crécy-la-Chapelle
Tél.  01 64 63 94 36
SITE WEB

Situation nationaleOFFICE DE TOURISME
1 Pl. du Marché
77580 Crécy-la-Chapelle
Tél. 01 64 03 88 09
SITE WEB



 

Le vie de la collégiale
À l'origine, il y avait le petit oratoire de Vignely, fondé en 1123, dépendant du prieuré de Saint-Martin-du-Vieux-Crécy. Ce prieuré était une dépendance de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs depuis 1143.

C'est en 1202 qu'Anseau de Garlande, évêque de Meaux, érige l'oratoire en église paroissiale et collégiale. L'église collégiale comptait six chanoines dont l'archidiacre de Brie et le prieur de Saint-Martin.…

Petite histoire de Crécy-la-Chapelle
Celle que l’on appelle « la Venise Briarde » doit son surnom au fait que l’eau est un élément indissociable des lieux : Crécy-la-Chapelle est bordé par le Grand Morin qui lui donne toute son originalité.

À l’origine, Crécy-en-Brie et la Chapelle-sous-Crécy sont deux communes distinctes.

Au Moyen Âge, Crécy est une ville fortifiée par des remparts. Ce petit territoire de 19 hectares a toujours été au contact du domaine royal et de la Champagne. Sa position stratégique sur les bords du Grand Morin lui confère rapidement un statut commercial important : laine, draps, vin, peaux et bois.

Vignoly jusqu’au XIIᵉ siècle, La Chapelle a un territoire de 1550 ha. Elle est le siège de plusieurs seigneuries dont notamment celle de la famille de…

La collégiale Notre-Dame de l'Assomption

Majestueuse, elle émerge en contrebas de la D 934, à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), à côté d'un lavoir restauré qui a conservé sa barre d'étendage et d'un ancien château. La collégiale Notre-Dame de l'Assomption fête ses 800 ans et la commune célèbre cet anniversaire avec un cycle de visites guidées renforcées et une fête médiévale ce week-end (lire ci-dessous).

L'édifice, classé aux Monuments historiques depuis 1846, a subi les caprices du ru Vaudessart voisin et a été rehaussé trois fois, pour le mettre hors d'eau. Contrairement à de nombreux bâtiments religieux engoncés dans l'urbanisation, la Collégiale de Crécy respire, dans un jardin sans clôture, ouvert au public, au bout duquel coule le Grand Morin.

(Source : LE PARISIEN — juin 2019)

Sa construction démarre en 1220 et Auguste Allou, évêque de Meaux au XIXe, la considérait comme la plus belle de son diocèse. Ses arcs-boutants, qui évacuent l'eau tout en maintenant les voûtes, sa pierre calcaire blanche sous le soleil, sa ligne médiévale à la fois austère et majestueuse, sa taille (18 m de haut et de long), imposent le respect. On se pose quelques instants sur un banc en fer forgé, dans le jardin, pour admirer ses fenêtres de diverses époques, ses gargouilles. L'édifice a bénéficié d'une lourde restauration au XIXe, à laquelle l'architecte Viollet-le-Duc a participé.

 (Source : LE PARISIEN — juin 2019)

Avant d'entrer, on lève les yeux vers le tympan de la porte, sculpté de Notre Dame de l'Assomption, d'une vierge à l'enfant et des rois mages. L'intérieur est lumineux, grâce aux multiples restaurations et aux nombreux vitraux. Le matin, le soleil entre au-dessus du chœur du Moyen Âge. À l'entrée, de magnifiques fonts baptismaux datent de 1531 et une croix du Christ du XIVe.

Le style flamboyant s'impose dans le chœur et aux premières travées de nef. Les douze arcs symbolisent autant d'apôtres que de mois dans l'année. Dans la clé de voûte, un personnage nous regarde. Les chapiteaux des colonnes se renvoient aussi des petits personnages moqueurs ou espiègles, sculptés par trio. Deux chapiteaux, en excellent état, datent du Moyen Âge.

 (Source : LE PARISIEN — juin 2019)
  LA COLLÉGIALE


  EN VIDEO ET

EN PHOTOS

Un clic pour ouvrir l'album photos de la visite  Le rû et le lavoir situés à proximé de la collégiale

Retour à l'accueil