DECOUVRIR LE VILLAGE DE JOYEUSE (Ardèche - 07)
18 oct. 2024JOYEUSE, UN VILLAGE À VISITER !
Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. »
Office de tourisme
63 avenue François Boissel – BP 30
07260 Joyeuse
Tél. 04 75 37 24 48
SITE WEB
MAIRIE DE JOYEUSE
214, Route Nationale
07260 JOYEUSE
Tél. 04 75 39 96 96
SITE WEB

Une ville chargée d’histoire
Encore partiellement enserrée dans ses remparts avec ses rues étroites, ses passages voûtés, les « goulajous », Joyeuse a conservé de nombreux témoins de son riche passé.

Durant une semaine début août, le Festival de la Joye met en scène ce passé à travers des spectacles de rue à connotations historiques, un défilé d'une centaine de figurants en costume et de nombreuses troupes théâtrales.
L'espace historique et légendaire propose aussi de découvrir ce passé prestigieux, durant tout l'été, à travers son musée et des visites théâtralisées dans la vieille ville.
Joyeuse est aussi une ancienne capitale de la soie, avec magnaneries, moulinages et vieilles échoppes qui revivent chaque année en octobre lors…

La ville médiévale de Joyeuse
L'église de Joyeuse est classée monument historique. Dédiée à saint Pierre et à saint Paul, elle date pour partie du XVe siècle et se situe près du château. Elle fut donnée en 1111 par l’évêque de Viviers aux moines de l’abbaye de Cluny avec l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rosières dont elle dépendait. De 1111 à 1617, Saint-Pierre de Joyeuse fut annexée au prieuré de Rosières qui lui-même relevait de celui de Ruoms. En 1620, la duchesse de Joyeuse, princesse de Guise, versa plus de 2000 livres pour libérer l'église de Joyeuse de la tutelle de celle de Rosières et en confier la gestion aux Oratoriens.
Elle fut reconstruite au XVIIe siècle (la date de 1676 figure sur sa façade, le couvent des oratoriens datant également de 1676 alors que l’acte de fondation est de 1620, la lenteur des travaux s'explique par leur difficulté et par une épidémie de peste ayant décimé la région vers 1629).
De style renaissance, il comprend un corps de logis central avec tourelle d’escaliers et aux extrémités deux ailes formant pavillons. Deux cours superposées, deux écuries et des communs avec passage voûté permettaient d’accéder directement à l’église. Cet édifice fut jusqu’au milieu du XVIᵉ siècle la demeure habituelle des Seigneurs de Joyeuse. À la révolution, le bâtiment fut utilisé comme garnison des troupes stationnées à Joyeuse, comme prison et comme centre des impôts. En 1806, des travaux de démolition de la partie menaçante du château furent entrepris par la commune.
En 1830, le château servait d’abri à l’école des jeunes filles. Plus tard fut édifié une halle qui servit de remise au corps des sapeurs-pompiers. Il renferme un portrait peint à l’huile du cardinal de Joyeuse et plusieurs fauconneaux en bronze offerts par le maréchal de Joyeuse à la ville pour la défense de ses fortifications pendant les guerres de religion.
Collège des Oratoriens
Le premier Oratoire au Mans est fondé près de la cathédrale Saint-Julien afin d'accueillir les pèlerins venant honorer le saint patron de la ville. Ce premier Oratoire sera baptisé du nom de Saint-Ouen. Puis, juste à côté de la forteresse du Mans, s'élève une jeune paroisse possédant quelques possessions à Coulaines, en contrebas, ou plus loin à Sargé.
Après la destruction de plusieurs maisons dans le faubourg Saint-Ouen à la suite d'un incendie provoqué par le maréchal Bois-Dauphin…
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