L'ILE SAINT MARGUERITE, UN PETIT PARADIS
 

L'île Sainte-Marguerite fait partie d'un groupe de deux îles qui se nomme les îles de Lérins. La seconde île plus petite porte le nom de Saint-Honorat.
Il est possible de s'y promener, mais l’inconvénient, c'est qu'il vous faudra, pour visiter les deux îles, reprendre le bateau pour vous rendre sur l'autre île à partir de Cannes.
Vous ne trouverez donc sur cet article qu'une balade sur l'île Sainte-Marguerite, nous n'avons pas eu le temps de faire un nouvel aller-retour.

Après quelques minutes de bateau au départ de Cannes, l’île Sainte-Marguerite vous offre un site exceptionnel où se conjuguent en toute harmonie nature, culture et détente. À peine débarqué, vous serez saisi par les senteurs de pins et d’eucalyptus et par la plénitude de ce lieu aux multiples activités.

Pour mieux découvrir l'île

Situation nationaleOFFICE DU TOURISME DE CANNES
11, boulevard de la Croisette
06 400 CANNES
Tél. 04 92 99 84 22
Site : http://www.cannes-destination.fr/

Situation localeMAIRIE DE CANNES
1, Place Bernard Cornut Gentille
06 400 CANNES
Tél. 04 97 06 40 00
Site : http://www.cannes.com/fr/index.html

 

La légende de sainte Marguerite

La légende désigne Marguerite comme la sœur d'Honorat, le moine qui fonda l'abbaye sur l'île voisine. Elle raconte que Marguerite, sœur d’Honorat décida de venir s’installer dans l’île voisine de celle de son frère et d’y fonder, à son tour, une communauté de religieuses.

Marguerite portait une très grande affection à son frère, ainsi qu’une profonde admiration…En savoir plus

La petite histoire de l'île

L'île est d'abord occupée par une population de Ligures, dont les premières traces remontent au VIe siècle av. J.-C… Les Ligures sont chassés par les Romains2, chassés à leur tour par une catastrophe naturelle provoquant un affaissement des îles de plusieurs mètres dans la mer. L'île Sainte-Marguerite s'appelait alors Lero (et Saint-Honorat, Lerina), du nom d'un demi-dieu ligure vénéré sur l'île, Lerôn.

L'île est mentionnée dès l'Antiquité par les historiens. Pline l'Ancien parlait d'une cité romaine comprenant un port3. De fait, les fouilles entreprises autour du fort Royal ont révélé d'importants vestiges : maisons, peintures murales, mosaïques, céramiques datées du IIIe siècle av. J.-C. à l'Iᵉʳ siècle de notre ère. En outre, les fondations d'un port et les épaves découvertes à l'ouest de l'île semblent prouver que les navires romains faisaient escale à Lero.En savoir plus


Ile sainte Marguerite - le fort
Au sujet de cette randonnée

Balade sur l'île Sainte-Marguerite
Balisage : panneaux indicateurs
Longueur : 7,200 Km
Temps : 2 heures
Difficulté : facile
Cartes IGN : 3643 ET
Pensez à vous en munir

Description du parcours

Vous avez déjà pu remarquer que le profil de la randonnée était relativement plat. Aucune difficulté pour cette balade plaisante qui vous permettra de découvrir une faune et une flore riche, des paysages magnifiques (surtout ne pas oublier l'appareil photos).
Pas de carte du parcours particulière, car des panneaux vous guideront tout au long de votre promenade, vous serez aidé par des panneaux d'indication.
Il est possible à tout moment de changer de parcours puisque vous pouvez emprunter des chemins transversaux à travers les bois qui vous permettront de revenir à votre point de départ.
Le tour de l'île vous prendra environ deux heures, que vous ne verrez pas passer. Tout au long du chemin, vous découvrirez des panneaux explicatifs qui vous signaleront des sites particuliers, surtout ne les manquez pas.
Le départ se faisant du débarcadère, vous reviendrez tout naturellement à ce dernier à la fin de votre plaisante promenade.

Renseignements divers sur la randonnéeVoir le parcours de la randonnéeVoir la fiche complète de la randonnée

Arrivée sur l'île, les curiosités…
Au sud-est de la Croisette, l'archipel des îles de Lérins sépare le golfe de Napoule à l'ouest du golfe de Jouan à l'est.

Il est composé de quatre îles : deux grandes (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat) et deux petites (îlot de la Tradelière et îlot Saint-Féréol).
L'île Sainte-Marguerite est la plus proche de Cannes, à 700 mètres de la pointe du Palm-Beach, et la plus étendue, sur plus de 160 hectares.
L'île doit son nom à une chapelle élevée sur son territoire en honneur de la martyre d'Antioche, dans les premiers siècles du christianisme.En savoir plus

Le musée de la mer


Situé dans le fort Royal, visitez le Musée historique. Depuis la mer, vous apprécierez la remarquable intégration des remparts à la falaise rocheuse.

L’exploration du musée de la mer démarre au rez-de-chaussée par les vestiges romains. Vous découvrez les épaves datant de l'Iᵉʳ siècle avant JC et du Xᵉ siècle. Grâce aux fouilles archéologiques réalisées sur l’île, on permit la découverte des épaves et peintures murales.

Dans les années 1970 des épaves romaines sous-marines ont été retrouvées sur l’île Sainte Marguerite. Les deux épaves les plus connues sont celles du navire La Tradelière et Le Batéguier, datant du Xe siècle.  Les cargaisons du bateau sont à découvrir dans le musée : amphores, vaisselles, céramiques, vases, lampes à huile… Découvrez les maquettes de navires et les reconstitutions.
En savoir plus


 

 
Le fort royal de l'île

Au sud-est de la Croisette, l'archipel des îles de Lérins sépare le golfe de Napoule à l'ouest du golfe de Jouan à l'est. Il est composé de quatre îles : deux grandes (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat) et deux petites (îlot de la Tradelière et îlot Saint-Féréol).

L'île Sainte-Marguerite est la plus proche de Cannes, à 700 mètres de la pointe du Palm-Beach, et la plus étendue, sur plus de 160 hectares. L'île doit son nom à une chapelle élevée sur son territoire en honneur de la martyre d'Antioche, dans les premiers siècles du christianisme.

Après l'occupation de l'île par les Romains, dont les traces subsistent encore de nos jours, Sainte-Marguerite appartient pendant de nombreux siècles aux moines de Lérins. En 1617, le Duc de Guise charge Jean de Bellon de réaliser la construction d'un fort destiné à verrouiller l'accès à Cannes. Édifié de 1624 à 1627 sur l'emplacement de vestiges datant de l'antiquité romaine, il ne s'agit alors qu'une modeste maison fortifiée.

Ce petit ouvrage est agrandi et renforcé par les Espagnols qui occupent les îles de Lérins à partir de 1635. Deux bastions et les premiers casernements sont ajoutés à…En savoir plus

Le cimetière musulman

L’image est insolite. Des hommes en djellaba se chauffent au soleil dans une cour du fort de l’île Sainte-Marguerite entourée de hauts murs. Les femmes et les enfants sont à l’intérieur des baraquements. Venus d’Alger, ce sont des prisonniers de la guerre de conquête de l’Algérie.

Selon l’historien Xavier Yacono, entre juin et juillet 1843, 49 hommes, 113 femmes, 89 enfants et 39 domestiques ont été débarqués sur l’île, escortés d’un contingent de soldats. Ils constituent la smala de l’émir Abd El-Kader. Un chef de guerre qui a résisté longtemps à l’armée coloniale française. Ses trois épouses, ses deux fils, sa famille, ses proches et ses subordonnés ont vécu plusieurs années dans la prison du fort.

« Il y avait aussi des mamelouks et des insurgés criminels algériens, environ 350 personnes en tout » précise Jacques Murisasco, président de l’Association de défense du patrimoine historique de l’île.

Beaucoup de ces prisonniers sont morts sur l’île, notamment les enfants car les conditions de vie étaient En savoir plus

Les prisonniers célèbres

1687 : le Masque de fer (?)
1689 : les 6 pasteurs protestants qui, après une terrible détention, y moururent
1751/1753 : Jean-Baptiste Stuard, futur secrétaire perpétuel de l'Académie Française
1773/1774 : Claude de Jouffroy d'Abbans, inventeur du bateau à roue à aube
Sous l'empire : quelques ennemis de Napoléon dont Monseigneur Jean de Brogly
Sous la République :l'ex maréchal Bazaine qui a réussi à s'échapper.

Le monastère de l'île de Lérins

Les 21 moines qui composent aujourd’hui la communauté du monastère de la Congrégation Cistercienne de l’Immaculée Conception, cultivent leur vignoble avec art et passion depuis le Moyen Âge. Toutes les étapes (taille, ébourgeonnage et vendanges) sont réalisées à la main. Le domaine viticole comprend désormais huit hectares avec lesquels les moines produisent des vins de qualité reconnus par les professionnels, mais également des liqueurs depuis 150 ans.

Découvrez les chapelles du Xᵉ et les vestiges du XIᵉ siècle qui parsèment l’île tout en laissant libre accès à des petites criques naturelles et à des allées bordées d’oliviers et de pins d’Alep.

La communauté de l’île est composée de moines provenant d’horizons culturels divers. En effet, l’abbaye de Lérins fait partie d’une congrégation de monastères dont elle est la maison mère. Il s’agit de la Congrégation Cistercienne de l’Immaculée Conception (CCIC). De nombreux monastères partout à travers le monde : Sénanque (Vaucluse), un monastère de sœurs N-D de la Paix (Castagniers-Nice), un monastère au Canada (Rougemont-Québec), un monastère au Viêt Nam (Mi Ca – Nha Trang), un monastère en Italie (Dominus Tecum – Bagnolo Piemonte). Le mode de vie des moines est communautaire, la journée structurée par la prière, le travail, les études, l’accueil.

QU'EST CE QUE FOUR A BOULETS : À son arrivée à l'armée des Alpes, en 1793, le général Bonaparte demande de construire des batteries sur les îles de Lérins pour assurer la défense de la côte.  Sur l'île Sainte-Marguerite :  à l'ouest, la batterie du Dragon ; à l'est, la batterie de la Convention et la batterie du Vengeur. Sur l'île Saint-Honorat :  à l'ouest, la batterie des Braves Gens sur la pointe du Barbier ; à l'est, la batterie des Républicains sur la pointe Saint-Féréol. Quatre fours à boulets sont aussi construits, deux sur l'île Sainte-Marguerite, pour les batteries du Dragon et du Vengeur, deux sur l'île Saint-Honorat, pour les batteries des Républicains et des Braves Gens.  Ces fours permettaient de tirer à boulets rouges sur les navires de guerre. Ces fours donnaient un boulet incendiaire toutes les dix minutes. Les boulets étaient enfournés dans la partie haute du four, des rails guidaient les boulets vers sa partie basse où se trouvait un foyer latéral d'où les flammes s'échappaient vers la cheminée située à l'extrémité haute du four, en réchauffant les boulets grâce à la voûte ou réverbère. Le temps de chauffe d'un boulet était d'environ trente-cinq minutes. Une pince permettait de saisir le boulet rougi pour le mettre dans un canon. Dans celui-ci, la charge de poudre était tassée, puis on mettait un bouchon de paille mouillée ou de glaise avant de placer le boulet rouge.

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