GORGES D'APREMONT, FORÊT DE FONTAINEBLEAU (Seine-et-Marne - 77)
04 juin 2016À PROPOS DE LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU
La forêt de Fontainebleau, autrefois appelée forêt de Bière (dérivé de bruyère), est un important massif boisé de 25 000 ha, dont 21 600 ha sont aujourd'hui administrés en forêt domaniale. Ce massif, au centre duquel se trouvent la ville de Fontainebleau et sa voisine Avon, est situé en Seine-et-Marne. La forêt domaniale proprement dite couvre 17 072 ha ; elle a une altitude variant de 42 m (Seine à Bois-le-Roi) à 144 m (Carrefour du Banc du Roi, 2 km au nord de Fontainebleau).
Elle est fragmentée et traversée par l'autoroute A6 (1964), les nationales 6 et 7, ainsi que la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Chaque année, des millions de visiteurs viennent s'y promener ou y pratiquer l’escalade (13 millions en 2006).
La forêt de Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes du XIXe siècle, notamment les peintres de l'école de Barbizon et les impressionnistes, ainsi que des photographes, des écrivains et des poètes. Premier massif labellisé Forêt d'Exception en 2013, il comprend 2 350 ha de réserves biologiques, dont l'origine de la protection sous forme de « réserves artistiques » remonte à 1853, et dont certaines parties n'ont pas subi de coupes rases depuis 1372.
OFFICE DE TOURISME DE FONTAINEBLEAU
4 bis Pl. de la République
77300 Fontainebleau
Tél. 01 60 74 99 99
SITE INTERNET
MAIRIE DE FONTAINEBLEAU
40 Rue Grande
77300 Fontainebleau
Tél. 01 60 74 64 64
SITE INTERNET
Une belle boucle de randonnée balisée et familiale permettant de découvrir les Gorges d'Apremont et la Caverne des Brigands.
Au départ de Barbizon, vous commencez à pénétrer dans la forêt en empruntant le sentier Denecourt (n°6) et en gravissant les premiers amas de rochers. Vous passez alors devant le Rocher de l'Elephant avant de tomber sur la Grotte des Barbizonnières. Au km 2.2, vous ne manquerez pas le superbe point de vue sur les Gorges d'Apremont. Prenez sur votre gauche au km 3.5 en suivant le sentier 6-6 sur environ 500 m.
La seconde partie de l'itinéraire vous mènera vers la fameuse Caverne des Brigands. Selon la légende, cette œuvre de Claude-François Denecourt aurait servi aux brigands pour partager leur butin après avoir détroussé les honnêtes gens.
Le circuit se termine en longeant l'Allée des Vaches pour rejoindre le parking.
Les gorges de Franchard
Depuis le Moyen Âge, la forêt de Fontainebleau est un domaine protégé et aménagé par les rois de France pour leur loisir favori : la chasse. Ils lui ont donné sa physionomie actuelle : les allées droites, les carrefours en étoile ainsi que la grande route ronde que fait tracer Henri IV (1553-1610) et qui ceint toujours la forêt.
Au XIXe siècle, Claude-François Denecourt (1788-1875), concierge de la caserne de Fontainebleau, prend le relais et poursuit les aménagements en transformant les massifs de Fontainebleau en cadre privilégié pour les randonnées pédestres.
À la même époque, les paysages de la forêt deviennent la source d’inspiration des peintres paysagistes français et plus particulièrement de ceux de l’école de Barbizon, Jean-François Millet (1814-1875) et Théodore Rousseau (1812-1867) en tête.
Aujourd’hui devenue site classé et réserve naturelle, la forêt de Fontainebleau attire toujours : artistes, passionnés de randonnées et de nature, mais aussi amateurs d’escalade.
À compter de 1816, les premiers touristes, la plupart anglais, et les peintres de la première école de Barbizon découvrent la forêt de fontainebleau.
Sous le règne de Louis-Philippe, le pin sylvestre fut planté abondamment sur les landes et les zones rocheuses ; presque 6 000 ha furent ainsi reboisés en 20 ans et les droits d'usage furent réduits. Dans le même temps, les carrières de grès en pleine extension, bouleversèrent des cantons entiers de la forêt et l'on vit apparaître un grand nombre de routes nouvelles, comme la route du Roi, les routes de la Solle et d'Amélie, la route tournante du Cassepot.
Chaque zone reçut un nom et il fallut trouver rapidement 800 noms, qu'on utilise encore aujourd'hui, correspondant aux divers lieux-dits qui n'avaient pas été baptisés par la tradition populaire.
En 1839, C.F. Denecourt édite un guide du Château agrémenté de descriptions de promenades forestières en calèches. Il est le quatrième à produire ce genre d'ouvrage, mais il innove en s'improvisant guide rémunéré.