A la croisée de la Brie et du Gâtinais la richesse et la diversité du patrimoine de Moret Seine & Loing vous étonnera. Marquant depuis le Moyen-âge la limite entre le royaume de France et la Bourgogne, haut lieu de villégiature au XIXe, le territoire recèle aussi de nombreux vestiges préhistoriques : peintures rupestres et mégalithes jalonnent le territoire.

De la place fortifiée de Moret-sur-Loing, construite sous Philippe Auguste à la fin du XIIe siècle, de l'histoire improbable d'une façade Renaissance, des maisons néo-gothiques, témoignage de la belle époque, jusqu'à la "cathédrale industrielle" située à Champagne-sur-Seine et réalisée au début du XXsiècle pour abriter les usine Schneider, Moret- Seine & Loing  offre au visiteur un concentré d'histoire de France et de ses styles architecturaux. Des musées, originaux et inattendus comme le Conservatoire du Vélo, le Musée du sucre d'orge, l'Atelier de Rosa Bonheur, la Batellerie avec Batel'Expo, proposent à tous les passionnés d'histoire de France une palette d'activités où chacun trouvera à satisfaire sa curiosité.
En Seine & Loing, l'histoire est aussi vivante avec chaque automne la Fête 1900 et ses défilés de costumes ou encore la reconstitution de l'examen d'époque du Certificat d'Etude, pour vous confronter aux connaissances d'un écolier d'antan. La surprise est assurée !

 SITUATION DE MORET   QUELQUES RENSEIGNEMENTS UTILES    A PROPOS DES LÉGENDES DE MORET SUR LOING
Situation nationale

Situation locale

 

OFFICE DU TOURISME
4Bis Place de Samois
77250 Moret-Loing-et-Orvanne
Tél.  01 60 70 41 66
SITE WEB

MAIRIE
26 Rue Grande
77250 Moret-sur-Loing
Tél. 01 60 73 51 51
SITE WEB

   Les abîmes aquatiques, s’ils sont parfois bien utiles pour fournir de l’eau en abondance, suscitent en revanche une quantité de rumeurs et de récits fantastiques. De nombreuses variantes du carrosse englouti ont ainsi été recueillies aux quatre coins du pays. Vous comprendrez donc que la Seine-et-Marne n’est pas la seule région de France où circule ce genre d’histoire. A Moret, d’ailleurs, on ne parle pas de carrosse, mais d’un char. J’ignore s’il s’agit du véhicule à deux roues de l’antiquité, ou de cette charrette tirée par des animaux qu’on utilisait autrefois dans les campagnes. Si tel est le premier cas, l’événement semble remonter assez loin dans le passé. La légende, elle, va au plus simple et ne s’embarrasse pas de ce genre de détails. J’en ai récupéré deux versions, sensiblement identiques à quelques mots près.  Le laconique Georges Lioret, commentant les fouilles des ruines gallo-romaines du Plateau des Gros, nous raconte : « qu’en des temps inconnus, un char à six chevaux rempli de voyageurs s’effondra dans l’Abîme de Borneau ». On n’en saura pas plus. M. P. de Moret est un peu plus précis : « Un char transportant 3 personnes aurait dévié de son chemin pour plonger dans l’Abîme de Borneau, abîme qui à l’époque était beaucoup plus profond. » Il ajoutait « que le bruit du galop des chevaux se faisait parfois entendre, quand le niveau de l’eau ... 


Quelques maisons anciennes et le Loing à Moret-sur-Loing

MORET-SUR-LOING, LE TOURISME ET SON HISTOIRE

Un peu d'histoire

Moret-sur-Loing, un résumé de l’histoire de France
A une heure de Paris, située à la frontière de l’île de France et de la Bourgogne, Moret-sur-Loing est une cité du XIIe siècle, médiévale et fortifiée, qui conserve dans ses murs les traces d’un glorieux passé : une ville royale avec église, donjon, remparts et portes fortifiées.

De nombreux sites, encore intacts aujourd’hui, témoignent de cette richesse historique. Moret-sur-Loing est aussi une ville baignée par les eaux du Loing, propice à l’inspiration des peintres et aux balades bucoliques en bord de rivière.
Depuis qu’à la fin du XIXe siècle, le peintre impressionniste Alfred Sisley et ses amis ont découvert Moret-sur-Loing, de nombreux artistes sont venus et viennent encore poser leur chevalet, hier comme aujourd’hui.

Philippe Auguste (1179-1223) entreprend la construction des fortifications en pierre. Aux XIIet XIIIsiècles, c’est l’une des résidences des rois de France.
A l’époque, l’enceinte comporte une vingtaine de tours et trois portes. Le pont en pierre qui franchit le Loing est protégé, sur la rive d’en face, par un châtelet d’entrée installé sur un îlot artificiel. Cette porte fortifiée est appelée plus tard « Le vieux Château », dont une partie est encore debout. Le tracé des fortifications est clairement lisible dans la ville. La porte de Bourgogne (ou du Pont) et la porte de Samois (ou de Paris), sont toujours en place.

Le musée du sucre d'orge

Crée en 1638, sous Louis XIV, par des Sœurs bénédictines, le sucre d'orge est resté le même aujourd'hui, avec une recette encore secrète.

Toujours fabriqué selon la méthode du XVIIè, aucun rajout, sans colorant et sans agent de saveur… Rien d'autre qu'un sirop d'orge et le tour de main d'un savoir faire ancestral, transmis de génération en génération…

Napoléon en raffolait, Sarah Bernhardt ne rentrait pas en scène sans avoir chauffé sa voix avec un sucre d'orge, Aristide Briant, Jean Jaurès, François Mauriac sont venus signer les livres d'or de l'époque…
Un lieu bucolique et prestigieux, une nouvelle muséographie, une histoire pleine de rebondissements et de gourmandise, tout participe au succès de ce nouveau musée qui abrite le plus vieux bonbon de France.

 

 Notre dame de la nativité

L'église paroissiale de Moret, sous l'invocation de Notre-Dame, remonte à celle de N.D. de Paris. Elle a été bâtie par Louis-le-Jeune et dédiée, en 1166, par le fameux Thomas Becket, archevêque de Cantorbery alors en exil à Sens.

L’abside sans déambulatoire, le chœur et le transept construits au 13ème siècle sur trois niveaux s’inspirent de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La nef fut érigée au 14ème siècle. La dernière travée, la façade et le portail du 15ème siècle sont de style gothique flamboyant. Une tour clocher richement décorée fut alors ajoutée sur la face nord du chœur : malheureusement, les assises étant insuffisantes pour un tel poids, le clocher penchait dangereusement et l’on dut, en 1697, combler les ouvertures intérieures pour éviter l’effondrement du chœur.

L'ample verrière rayonnante du transept révèle un art parvenu à son accomplissement au milieu du XIIIe siècle. Aucune innovation n'apparaît plus dans la nef construite au XIVe siècle.


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