LABEAUME, VILLAGE DE CARACTÈRE, À NE SURTOUT PAS RATER !

Découvrez au cœur des gorges de la Beaume, en Ardèche méridionale, un charmant village de caractère niché le long de la rivière, au pied d'abruptes falaises calcaires. Profitez d'une halte à Labeaume pour flâner dans un pittoresque dédale de ruelles pavées en pente ponctuées de passages couverts et de jolies façades de pierres. Lovée au bord de l'eau, l'agréable place du Sablas, agrémentée d'une fontaine, est ombragée de platanes centenaires. Non loin de là, depuis le pont submersible sur la Beaume, vous bénéficierez d'une superbe vue sur l'ensemble du village entouré de falaises.

UTILE POUR VISITER

Situation localeHÔTEL DE VILLE
1, Place de l'Eglise
07120 LABEAUME
Tél.  04 75 39 64 23
SITE WEB



Situation nationaleOFFICE DU TOURISME

9, rue Alphonse Daudet
07120 LABEAUME
Tél.  04 28 91 24 10
SITE WEB




 

L'HISTOIRE DE L'AUBERGE ROUGE (Histoire vrai ?)
 
Sur le plateau de la montagne ardéchoise, à 1260 mètres d’altitude, sur la route nationale entre Aubenas et le Puy-en-Velay, à la frontière entre l’Ardèche et la Haute-Loire, à quelques kilomètres du village de Lanarce, au milieu d’une nature sauvage, se situe l’auberge de Peyrebeille où déjà au XVIᵉ siècle les moines de Mazan avaient établi une maison pour que les voyageurs puissent se restaurer et se reposer.

Le décor est planté : celui d’une des plus retentissantes affaires criminelles du 19ᵉ siècle : l’affaire de « l'Auberge Rouge ».

Source d’inspiration de plusieurs écrivains et cinéastes, histoire racontée de génération en génération dans les familles ardéchoises, l’auberge de Peyrebeille aura fait couler beaucoup d’encre et l’affaire criminelle dont elle fut le témoin l’a rendue tristement célèbre.

Pierre Martin, et son épouse Marie Breysse, s’installent en 1808 dans le hameau de Peyrebeille. Ils reprennent comme métayers, un corps de ferme, succédant aux parents de Marie.

En ce lieu désolé, ils décident de construire une…

 

LA PETITE HISTOIRE DE LABEAUME

L’histoire du village de Labeaume
n’a pas le caractère exceptionnel que possèdent des villages comme Vogüé ou Balazuc dans lesquels des familles seigneuriales prestigieuses ont laissé de multiples traces au cours des âges. Son passé ressemble à celui de nombreux villages qui, en raison de leur difficulté d’accès, ont vécu dans un grand isolement durant des siècles.

Par contre, Labeaume s’enorgueillit d’un riche passé préhistorique, c’est la commune de France, d’Europe et peut-être du monde ? possédant le plus grand nombre de dolmens : 147 ont déjà été répertoriés sur le plateau, révélant une présence au Néolithique final et au Chalcolithique, il y a environ 4000 à 4500 ans.

C’est aux XIIIe et XIVe siècles que se développe le village

Une première mention « Balma » remonte au XIIIe. La présence d’un château « Castri de Balma » est attestée au XIVe, il n’en subsiste que les fondations et les vestiges d’une tour dénommée « la Tourasse ». Une inscription datée de 1340 insérée dans un mur de l’église prouve son passé médiéval.



Parcourir les ruelles de Labeaume
L'ÉGLISE SAINT PIERRE-AUX-LIENS

La date de sa construction ne nous est pas connue.

Mais, dédiée à Saint-Pierre-aux-Liens, elle inspire à être très ancienne.

Le premier document connu date de 1262, il s’agit d’un legs au chapelain (prêtre) de Labeaume.

Une pierre gravée, comportant un texte en latin datant de 1340, se trouve scellée à proximité d’un autel. Le texte précise la fondation d’une chapelle privée, pour une famille locale et ses descendants.

Lors de leur fondation, ces chapelles étaient dotées de terres et revenus. Ces sommes recueillies permettaient d’assurer plusieurs messes par an en l’honneur du fondateur de l’autel et de sa famille et de pourvoir à l’entretien de la chapelle.

Deux comptes rendus de visites canoniques de 1675 et 1714, ont été conservés. Une description des lieux, certes sommaire, nous apprend que le chœur, entouré d’un banc en pierre, est de la largeur de l’église. L’autel, adossé à la muraille, est en pierre. Les dimensions de l’édifice sont plus petites qu’actuellement : « 14 pas de long et cinq de large ». Il comportait une nef centrale et deux bas côtés, ainsi que trois…


LA FONTAINE DU SABLAS

Les fontaines jadis avaient une grande importance dans la vie publique du village. Grâce à leurs lieux d’implantation, toujours bien accessibles, souvent au centre du village comme cela est le cas à Labeaume, il permettait de rassembler les gens. On peut imaginer avec facilité les lavandières en train de battre ou rincer le linge, le va-et-vient des personnes, afin de s’approvisionner en eau courante. Le progrès avançant dans bon nombre de nos villages se posa le problème de diversifier l’emploi de ces fontaines tout en les aménageant en point d’eau, lavoir, abreuvoir, etc… De nos jours, une réadaptation s’impose par l’arrivée des touristes qui ont soif de ce patrimoine d'autrefois. Aussi nos fontaines auparavant si prisées et indispensable à la vie de tous les jours se sont trouvées une reconversion dans l’élément décoratif de notre village. Mais voyons de plus près en retraçant l’histoire des trois fontaines du village (chef-lieu) de Labeaume.

Avant la révolution, le seul point d’eau du village provenait du haut de la calade du rieu (rieu signifie ruisseau en occitan,). L’emplacement aménagé est encore visible de nos jours, mais étant approvisionné d’un grand débit d’eau que par gros orage. Il s’est ensuite greffé une deuxième source à une époque indéterminée, située sous une voûte et une 3ᵉ place du Sablas. L’ensemble est desservi par gravitation…

 LE PONT SUBMERSIBLE

Le pont est le monument le plus célèbre de Labeaume.

Le pont submersible est situé sur la rivière la Beaume, et raccorde le chemin d’Auriolles au village.

Dès l’origine, les habitants ont manifesté le désir d’aller cultiver les terres d’alluvions, situées en face du village et désiraient également un accès plus facile en direction d’Auriolles.

Il fallait créer un passage sur la rivière.

Ce ne fut pas chose simple avec un lit changeant au gré des crues.

Depuis bien longtemps, le lieu-dit « les Lauses » était un gué. Puis le progrès implanta un bac avec péage réclamé à chaque passage, et enfin un pont submersible vit le jour.


LABEAUME EN VIDÉO (1)


RECETTE DE LA CAILLETTE (excellent)
Cuire des blettes. Bien les essorer. Les hacher à la machine à charcuter avec du foie, des morceaux de pain et de viande. Assaisonner (persil, ail, sel, poivre, épices)
Faire des boules de taille moyenne et les envelopper dans un peu de crépine.
Cuire à la poêle ou au four.La caillette est une préparation culinaire, issue de la tradition de cochonnaille ardéchoise, cévenole, drômoise, comtadine et varoise ; les agriculteurs de ces régions en faisaient déjà au XVIe siècle. La ville drômoise de Chabeuil, où siège depuis 1967 la Confrérie des chevaliers du Taste-Caillette, en est la capitale. L'origine de la caillette reste floue, deux départements sont en rivalité en ce qui concerne sa paternité : l’Ardèche et la Drôme.
LABEAUME EN VIDÉO (2)


Labeaume est un village de caractère, au cœur de l'Ardèche méridionale. Un dédale de calades, passages voutés et labyrinthe de ruelles desservent des habitations quelquefois construites à flanc de rochers ruiniformes. Ici, les terrains cultivables sont rares, alors les agriculteurs ont eu l'idée de bâtir des jardins suspendus à la falaise comme le Récatadou. Labellisé village de caractère, Labeaume fait partie de la communauté Terre des hommes, de la pierre et de l'eau.


Ci-dessous, un avant-goût du contenu de l'album photos

 

 

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