LASALLE - PARC DES RAPIDES (Canada)
06 avr. 2023À PROPOS DE CE MAGNIFIQUE PARC
Site idéal pour observer les rapides de Lachine. Refuge fédéral d'oiseaux migrateurs, il est d'une grande importance écologique (225 espèces d'oiseaux, 66 espèces de poissons, des amphibiens, des reptiles, des mammifères et des plantes rares). Abritant la seconde héronnière en importance au Québec ainsi qu'une sauvagine fort diversifiée, il est un lieu de découverte incontournable.
L'histoire de LaSalle, étroitement liée à celle de Lachine, est très ancienne. Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier, lors de son deuxième voyage au Canada, remonte la "Grande rivière du Canada" débarque au pied du "grand Sault". Selon Stanislas, il gravit la montagne, qu'il nomme mont Royal, d'où il observe le paysage. Il découvre le village amérindien d'Hochelaga et aperçoit « un sault d'eau le plus impétueux qu'il soit possible de voir, lequel ne nous fut possible de passer ». Lors de son troisième voyage, en 1541, il découvre le village de Tutomaguy en amont des rapides. Des recherches archéologiques, effectuées par la firme Archéotec, en 1984, ont relevé des traces d'occupation amérindienne, surtout sur les îles aux Hérons et aux Chèvres.
Le parc des Rapides est un grand parc urbain de Montréal situé dans l'arrondissement de LaSalle, et fait partie du réseau des grands parcs montréalais. Le parc, d'une superficie de 30 hectares, est l'endroit privilégié pour observer les célèbres rapides de Lachine. Il fait partie du Refuge d'oiseaux migrateurs de l'Île-aux-Hérons, créé 1937. Près de 225 espèces d'oiseaux fréquentent le parc, dont le Grand Héron, espèce protégée.
Les fondations de l'ancienne centrale hydroélectrique de Lachine, aménagée en 1897 puis démolie en 1948, ainsi que les ruines de quelques moulins à eau érigés entre 1712 et 1869, se trouvent également dans le parc.
En bordure du Saint-Laurent, le quartier historique abrite des musées, des galeries d’art, des restaurants et des bars avec terrasse et des boutiques de tout acabit. Le Vieux-Port, quant à lui, invite à l’action : vélo, pédalo, tyrolienne et parcours en hauteur y sont proposés. En été, on peut même se faire bronzer à la plage.
Un article paraitra dans quelque temps sur le vieux Montréal.
Le Parc des Rapides se situe dans l’écoterritoire des Rapides de Lachine qui est l’un des 10 écoterritoires de la région de Montréal. Il fait aussi partie du Refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons. Ce Refuge créé en 1937 dans le but de protéger un site de nidification important pour le Grand Héron est d’une superficie de 631 hectares et inclut les spectaculaires Rapides de Lachine, l’île aux Hérons, l’île aux Chèvres, l’île au Diable, l’île à Boquet ainsi que des petites Îles longeant la Voie maritime du Saint-Laurent. L’Île-aux-hérons abrite une héronnière importante où nichent grands hérons, grandes aigrettes et bihoreaux en grand nombre.
Le Parc des Rapides, ouvert en 1937, est un grand parc de plus de 30 hectares. Il est géré par l’Arrondissement de LaSalle et s’étend de la 38e Avenue à la rue Fayolle.
L’Association des amis du parc des Rapides est un organisme sans but lucratif incorporé le 15 avril 2011 en vertu des lois du Québec. L’Association a pour objet la défense et l’illustration du parc des Rapides comme joyau naturel…
Le fleuve Saint-Laurent est un fleuve situé au nord-est de l'Amérique reliant les Grands Lacs à l'océan Atlantique. Il est le seul émissaire du bassin des Grands Lacs. Sur la première partie de son parcours, il marque la frontière entre le Canada et les États-Unis, plus précisément entre la province canadienne de l'Ontario et l'État américain de New York, avant de traverser le Québec, pour se jeter dans le golfe du Saint-Laurent, dans l'ouest de l'océan Atlantique. Le fleuve est long de 1 197 km, son estuaire est le plus grand sur Terre, avec une largeur de 48 km et une longueur de 370 km.
L’explorateur français Jacques Cartier, ayant atteint la région le 10 août 1535, jour de la fête de Laurent de Rome, attribue d'abord le nom de Saint-Laurent à l'embouchure du fleuve qu'il croit alors être un simple golfe de la Côte-Nord : la « baye sainct Laurens ».
« ...nous trouvasmes une moult belle et grande baye, plaine d’ysles et bonnes entrees et passaige de tous les ventz qu’il scavoit faire : Et pour congnoissance d’icelle baye y a une grand ysle comme ung cap de terre, qui s’avance plus hors que les autres ; Et sur la terre environ deux lieues, y a une montaigne faicte comme ung tas de bled, nous nommasmes la dicte baye la baye sainct Laurens. »
Par suite, il s'aperçoit de son erreur et remonte ce que les Autochtones désignent sous le nom de « la Rivière qui marche », et qu'il baptise « Grand fleuve de Hochelaga ». Par la suite, le terme Saint-Laurent s'est aussi appliqué au fleuve, qui sera plus connu sous le nom de « Grande rivière de Canada » au XVIe siècle. (Source Wikipédia)