LE PAYS BASQUE : ASCAIN (Pyrénées-Atlantiques - 64)
07 juil. 2015Le peuple basque chante depuis la nuit des temps. Dans une église, assister à un concert de chœurs d’hommes ou mixte vous donnera la chair de poule. La culture basque est participative et populaire, petits et grands chantent, des livrets sont distribués lors des fêtes populaires afin de suivre les paroles. On chante traditionnellement sur des mélodies a capella lors des fêtes de villages. Alors, prêts à pousser la chansonnette ?
En attendant de pousser la chansonnette, visitons ce joli village.
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La légende raconte qu’un jour les habitants de Licq décidèrent de construire un pont pour franchir la rivière « Le Saison ». Mais personne dans le village ne voulait s’aventurer dans la construction de ce pont en raison du danger.
Les villageois décidèrent donc de le demander aux Laminak, des lutins mi-hommes, mi-bêtes. Ils étaient connus pour être de grands et bons travailleurs, mais uniquement la nuit en raison de la peur qu’avaient les Laminak du soleil. Les lutins acceptèrent de construire le pont en une seule nuit jusqu’au chant du coq, mais à une seule condition : que les villageois leur donnent en récompense la plus belle femme du village.
Après réflexion, tout le village accepta, au détriment de la belle jeune fille et de son amoureux. Le soir même, les Laminak se mettent au travail. Au loin, on pouvait entendre les brouettes et voir les lumières des…
Mais la vie de la commune n'est documentée qu'à partir du Xᵉ siècle grâce au cartulaire de l'évêché de Bayonne qui y mentionne la présence d'une église en 1050. En 1505, Juan de Agorreta Ascanio, seigneur du lieu, fait enregistrer ses armes : « d'or au chêne de sinople, arraché de trois pièces du même, fruité d'or, au sanglier au naturel brochant sur le fût de l'arbre, à la bordure de gueules chargées de huit croix de Saint-André d'or ». Le Parlement de Bordeaux confère en 1598 à Ascain ses statuts municipaux.
Le XVIe siècle est de sinistre mémoire pour le village livré à l'acharnement fanatique du conseiller Pierre de Lancre chargé de lutter contre la sorcellerie…
En 1973, le village avait décidé de faire une fête pour commémorer le passage à Ascain de Pierre Loti. Ce dernier avait en effet séjourné à l'hôtel "La Rhune" où il avait écrit "Ramuntcho". On avait demandé à tous les artisans d'Ascain en costume d'époque, d'exposer leur travail tout le long du défilé.
Pour financer cette fête, on avait imprimé des cartes postales sépia à l'effigie de Pierre Loti. Nous avions cherché dans les archives de la mairie une photographie de l'écrivain et le photographe l'avait mis en médaillon sur une carte postale ancienne, reproduite en 25 000 exemplaires.
Malheureusement, il ne s'agissait pas du portrait de Pierre Loti, mais de celui de l'ancien maire d'Ascain. L'erreur fut découverte en allant vendre la carte dans la famille de celui-ci.
Il avait fallu s'excuser auprès de la famille de Pierre Loti et leur demander l'autorisation de continuer à vendre ces cartes.
Pont construit vers 450, comprenant trois arches de grandeur inégale. Le pilier central est massif et présente un éperon en aval et en amont. L'éperon situé en amont est plus saillant afin de lutter contre le courant. A la base de ce pilier central se trouve, en saillie sur la pierre et faisant corps avec celle-ci, une tête d'homme qui fut longtemps recouverte par les eaux. Ce pont est précédé et suivi par une voie romaine entièrement pavée. Cet ouvrage a joué un rôle important au cours de la retraite du général Soult et principalement pendant la bataille de La Nivelle. La première arche du pont fut alors détruite pour empêcher le passage de l'artillerie de Wellington. Ce pont a été reconstruit suite à l'effondrement de la pile centrale lors de la crue de décembre 1994.
Près du pont Romain à Ascain, une construction très insolite dans cette région attire le regard.
Appelée la « Maison du Fou » par les Azkainders, habitants d’Ascain, elle fut construite au début des…
L'église d'Ascain est l'un des plus précieux édifices religieux du Pays Basque, avec sa magnifique nef et ses galeries. De l'édifice construit à la fin du Moyen Age, il ne reste que des vestiges fort robustes. L'église a été agrandie aux XVIème et XVIIème siècles. Elle a également cette particularité d'appartenir au type d'églises à clocher-porche, c'est-à-dire qu'il fait partie intégrante de l'édifice.
De taille modeste, comme partout au Pays basque, le centre-bourg se limitait jusqu'à la fin du XIXe siècle aux quelques ruelles adjacentes à l'Eglise et au fronton de pelote : il présente toujours certains beaux spécimens de l'architecture labourdine, caractérisée par un toit à deux pentes recouvert de tuiles, des colombages en bois peint, des linteaux sculptés et quelques maisons de pierre comme Indianoa (qui abrite aujourd'hui la Mairie, « Herriko Etxea ») ou Jauregia (actuelle maison des associations). Dans les quartiers, les anciennes fermes relèvent du même style ou de sa variante navarraise: généralement sans communs puisqu'elles abritaient familles, bêtes et greniers, avec une façade principale à l'est et un mur-pignon aveugle…
Au pied de la Rhune (Larrun), le village d’Ascain - Azkaine est limitrophes avec les communes de Urrugne, Ciboure, Saint Jean de Luz, Saint Pée sur Nivelle et Sare. Selon Jean-Baptiste Orpustan, Ascain - Azkaine vient probablement de haitz gain : « dessus du tertre » ou « hauteur rocheuse ». La place du village d'Ascain ...........
.....(Azkaine) était autrefois un champ dans lequel l'on jouait au laxoa qui est l'ancêtre du rebot. Le fronton érigé en 1863, avec un petit mur qui permettait la pratique des jeux de blaid. Ce premier fronton a été reconstruit en 1932, malgré quelques oppositions : le propriétaire de l'hôtel Etchola estimait que le fronton gâchait la perspective sur son établissement et le curé trouvait que le bruit de la pelote gênait le bon déroulement des messes.