Se rendre sur le site des plus beaux villages de FranceUNE STATION FORT BIEN CLASSÉE

Station classée, un des Plus Beaux Villages de France, Les Baux-de-Provence affirment leur image de site de prestige au sein du Parc naturel régional des Alpilles.
Les Baux-de-Provence sont uniques, parce qu'un peu plus magiques et un peu plus illustres dans ce cadre extraordinaire. Cependant, l'essence même qui fait le charme et le parfum si particuliers des villages provençaux est là : les petites places, les terrasses ombragées, les rues étroites et leurs boutiques.

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LA LÉGENDE DE LA CABRO D'OR (la chèvre d'Or)

La légende de la Cabro d’Or nous transporte dans un monde maléfique et mystérieux.
Selon la tradition, l’origine remonte à Abd Al-Rhaman, un sarrasin qui tentait de s’emparer du château des Baux de Provence.
Vaincu durant le combat, il fut contraint de s’enfuir mais ralenti par son butin, il voulut le cacher.
La grotte des Fées toute proche était le lieu idéal pour dissimuler son trésor. Pour s’y rendre il suivit une chèvre qui l’emmena dans la caverne où vivait la sorcière Tavèn et bien d’autres monstres maléfiques. Au péril de sa vie, Abd Al-Rhaman y cacha donc son trésor et repartit pour l’Espagne dont il ne revint jamais.

Depuis, la chèvre couverte de la poudre...

LES BAUX DE PROVENCE - SON HISTOIRE

Au Moyen-âge, la lignée des Baux est une des grandes familles provençales. Importante par ses terres à l'origine principalement concentrées sur Arles et sur Marignane, elles se sont au fil des générations étendues dans toute la Provence, dans le Comtat Venaissin, dans le Dauphiné et en terre italienne.

La Maison des Baux est alors maîtresse de soixante-dix-neuf villes ou places fortes appelées "Les terres Baussenques". Cela démontre leur puissance. Cette dynastie marque l'histoire de la Provence par l'influence et la personnalité de ses seigneurs rebelles et guerriers. L’histoire mouvementée de la famille des Baux montre que la forteresse semble avoir servie essentiellement de place forte au temps des rébellions.

Au XIIe siècle, l’unique héritière du comté de Provence épouse le comte de Barcelone. La Provence passe ainsi sous l’autorité de la dynastie catalane. Cette autorité est d’abord vivement contestée en particulier par les seigneurs des Baux. Raymond des Baux, époux d’Etiennette de Provence revendique en effet une part de l’héritage. C’est ce qui aboutit entre 1144 et 1162 aux trois courts conflits que l’on a appelés « les guerres ...

Le château des Baux de Provence et en contre-bas le village
 HISTORIQUE MONÉGASQUE

C’est en 1642 que Louis XIII, en application du traité signé à Péronne le 14 septembre 1641, érige Les Baux en marquisat au profit du fils du prince Honoré II de Monaco, Hercule Grimaldi. Si ce lien s’est officiellement éteint à la Révolution française, il n’a jamais disparu, ni des cœurs ni des mémoires, et reste gravé dans l’histoire des deux rochers. D’ailleurs, le titre de marquis des Baux continue d’être traditionnellement porté par le Prince héréditaire de Monaco, aujourd’hui le Prince Jacques.

Aujourd’hui, des monuments du village conservent des traces du passé qui a uni les Baux-de-Provence aux Souverains de Monaco. Ce voyage à travers le temps permet au visiteur de découvrir le patrimoine unique de la Cité qu’il soit roman, gothique, Renaissance ou contemporain.

Sur le fronton de l’Hôtel de Manville, abritant la mairie des Baux-de-Provence flotte, aux côtés du drapeau baussenc « de gueules à une comète à seize rais d’argent », le drapeau monégasque. Les belles fenêtres à meneaux de cette demeure Renaissance sont ornées des armoiries des grandes familles qui ont marqué l’histoire de la Cité. Sur une des fenêtres, donnant sur la cour, figure le blason de la Maison de Grimaldi « fuselé d’argent et des gueules » : un écu quadrillé de losanges rouges et argent.

La Porte d’Eyguières, restaurée au XVIIe siècle par les princes de Monaco, est ornée de leurs armoiries. Martelées à la Révolution, elles sont encore visibles au-dessus de la porte dans un cartouche orné de rinceaux baroques. La Porte d’Eyguières ou « Porte d’eau » a été ainsi renommée car les habitants des Baux y passaient pour aller chercher de l’eau dans le Vallon de la Fontaine. Elle fut la seule entrée du village jusqu’à la fin du XIXe siècle.

LE CHÂTEAU

Le site du Château a été habité presque en continu de la Préhistoire à nos jours. Selon la légende, la maison des Baux descend du roi mage Balthazar. C’est pourquoi les armes des seigneurs des Baux comprennent une comète à seize rais d'argent, l'étoile que suivirent les rois mages, et leur devise « A l'asard Bautezar », c’est-à-dire « au hasard Balthazar ». La première mention des Baux est faite dans une charte de donation dans laquelle le nom de Pons le Jeune apparait. Mais c’est son petit-fils Hugues qui, vers 1030, prend pour la première fois le patronyme des Baux.

Au XIIe siècle, l’unique héritière du comté de Provence épouse le comte de Barcelone. La Provence passe ainsi sous l’autorité de la dynastie catalane. Cette autorité est d’abord vivement contestée en particulier par les seigneurs des Baux. Raymond des Baux, époux d’Etiennette de Provence, revendique en effet une part de l’héritage. C’est ce qui engendre entre 1144 et 1162, trois courts conflits appelés « les guerres ...
LE TRÉBUCHET - LA MACHINE GUERRIÈRE

Le trébuchet du château est le plus grand de France, avec ses 16 mètres de haut. Aussi puissant que précis et d'une portée de 200 mètres, il permettait de propulser grâce à son système de balancier des boules de pierre de 50 à 100 kilos. Pesant 7 tonnes, 60 soldats étaient nécessaires à son installation et à son maniement. 

Le couillard est une machine à contrepoids. Ses performances lui ont permis pendant longtemps de concurrencer l'artillerie à poudre grâce à sa cadence de tir et à son équipe très réduite (4 à 8 servants). 

La baliste est une pièce d’artillerie médiévale constituée d’un balancier au bout duquel est attachée une poche contenant des projectiles. Ce redoutable engin pouvait ainsi projeter un boulet de 10 à 30 kg par minute. 

Le bélier, quant à lui, servait à frapper la base des murs des places assiégées pour les disloquer, les faire crouler et ainsi ouvrir des brèches.

QUELQUES LIEUX INTÉRESSANTS À VOIR

Post Tenebras Lux

Face à l’Hôtel de Manville se trouvait une importante demeure datée de 1571 dite « Logis de Brisson-Peyre ». Il n’en reste que les vestiges d’une fenêtre à croisée de meneaux qui porte l’inscription calviniste « Post Tenebras Lux 1571 » (Après les Ténèbres la Lumière). Cette affirmation de la foi protestante peut laisser supposer l’existence d’un oratoire du culte réformé au XVIe siècle.

Hôtel de Manville - Mairie

Le plus bel Hôtel particulier Renaissance du village des Baux-de-Provence fut édifié en 1571 par une riche famille protestante, celle de Claude de Manville. La façade irrégulière suivant le tracé de la rue principale est ouverte par de grandes fenêtres à meneaux. La cour intérieure à portiques répète la même ordonnance des croisées Renaissance.
LES CARRIÈRES DE LUMIÈRES

Si vous venez visiter Les Baux-de-Provence, vous ne pouvez manquer de faire un tour dans ces Carrières de Lumières. Situées dans le Val d’Enfer, ces monumentales carrières de calcaire accueillent des expositions immersives. Des représentations de chefs-d’œuvre sont ainsi projetées sur les immenses parois, les piliers et les sols de la carrière.

Vous serez alors transporté(e) dans des mondes colorés, et en musique !

L'EGLISE SAINT-VINCENT

Érigée entre les XIIe siècle et XVIe siècle, l’église Saint-Vincent est l’église paroissiale du village des Baux-de-Provence. De style roman, elle est en partie creusée dans le roc.

Si vous venez visiter Les Baux-de-Provence, ne manquez pas d’admirer son l’intérieur. Vous y découvrirez des vitraux modernes de Max Ingrand, offerts par Le Prince Rainier III de Monaco en 1962.


LA CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS

Comme évoqué précédemment, cette chapelle est un incontournable à faire aux Baux de Provence. Vous pourrez notamment y admirer une sublime fresque d’Yves Brayer qui date de 1974. Cette dernière représente le Noël des Bergers dans la tradition provençale.

Quant à l’église, elle se trouve en bordure de la falaise dominant le Vallon de la Fontaine. Construite au XVIIe siècle par la Confrérie des Pénitents Blancs, elle est relevée de ses ruines en 1937 par les Confréries de Langue d’Oc.

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