À PROPOS DU SITE BRETON DE LOCRONAN

Un clic pour vous rendre sur le site de LocronanL’été, la ville est à vous dans la lumière caressante du matin, qui dore les vieilles pierres. D’élégantes maisons, à lucarnes sculptées, entourent la place. L’église Saint-Ronan et la chapelle du Pénity, accolées, font façade commune, sans se mélanger les gargouilles. Dans la nef, la chaire et le vitrail principal retracent plusieurs épisodes religieux. Les rues avoisinantes sont également bordées de charmantes bâtisses. Pour préserver l’authenticité du cœur historique, les voitures restent à l’extérieur et des enseignes traditionnelles signalent les boutiques. Parmi elles, des boulangeries réalisent de redoutables kouign-amanns.

(Extrait d'une page du Site officiel du tourisme en Bretagne) 

Pour vous guider

Situation nationaleOFFICE DE TOURISME
Place de la Mairie
29180 Locronan 
Tél. 02 98 91 70 14
SITE WEB

Situation localeHÔTEL DE VILLE
Place de la Mairie
29180 Locronan
Tél. 02 98 51 80 80
SITE WEB


 

La légende de saint Ronan

Une vie latine du XIIe raconte l'histoire de Ronan, évêque Irlandais venu en Armorique sur sa "barque de pierre" pour y chercher la solitude que requiert une vie d'ermite. Cette histoire enluminée, d'un genre littéraire très répandu dans la chrétienté médiévale, est plus proche de la légende que du récit historique.

On y apprend que Ronan est arrivé à la forêt du Nevet, après une escale en Léon où son culte est encore attesté. A l'orée du bois, il construit un oratoire pour y proclamer sa foi. Très vite, les miracles qu'il accomplit et ses propos édifiants lui attirent des visiteurs dont le moindre n'est pas le célèbre Gradlon. Mais il rencontre, dans ce refuge de cultes celtes, une farouche opposition, personnifiée par Keban (ou Keben), femme de paysan. Le mari de celle-ci aide Ronan à construire une hutte, et devient son disciple le jour où l'ermite contraint un loup à lâcher la brebis qu'il venait de capturer. Keban, jalouse de l'assiduité de son mari auprès du saint, prétend que le solitaire a partie liée avec les loups et qu'il envoûte les humains. Elle va même jusqu'à enfermer sa fillette dans un coffre pour accuser Ronan devant Gradlon de cette disparition. Le roi, embarrassé, soumet l'ermite au jugement de Dieu en lâchant contre lui deux molosses.

 
La petite histoire de Locronan
Son nom signifie "lok""Ronan" soit : lieu sacré de Ronan.

En 500 ans av JC, les celtes se représentaient la divinité en étroite communion avec la nature et firent de la forêt de Nevet et de la petite bourgade attenante (Locronan) un haut lieu druidique.

Ils créèrent sur ce site un "Nemeton" qui signifie "temple sous la voûte céleste de 12 km. Un vaste parcours initiatique druidique avec une clairière au milieu d'un bois sacré décrivant dans l'espace 12 point avec 12 symboles représentant les 12 mois de lunaires du calendrier druidique. Chacun de ces points est consacré à une divinité.

Quelques siècles plus tard, Saint-Ronan est arrivé sur sa barque de pierre et installa son ermitage dans le bois de Nevet. Toute la région était déjà évangélisée, mais cette petite cité résistait avec leur croyance druidique.

                 (…) Le lieu était bien choisi : au flanc de la montagne, à l’orée des bois et face à la mer. Mais Ronan n’y venait pas pour se reposer…


L'église saint-Ronan

L'église saint Ronan

L'église a été construite entre 1430 et 1480 par les seigneurs du Nevet, avec les dons des ducs de Bretagne Jean V, Pierre II et François II. Elle est érigée à l'emplacement de la chapelle du prieuré dépendant de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Sa flèche, foudroyée par trois fois, fut définitivement démolie en 1808.

L'édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846.

L'église est longue de 43 mètres. La largeur de l'édifice s'accroît au niveau des dernières travées du collatéral sud. La grosse tour occidentale, qui a perdu sa flèche, est précédée par un porche surélevé de plusieurs marches. Une chaire du XVIIe siècle se remarque à…

La chapelle du Pénity
Au sud de l'église de Locronan et orientée de même façon s'élève la chapelle du Pénity, abritant le tombeau de saint Ronan. Le plan en est très simple : un rectangle de trois travées dont la deuxième et la troisième s'ouvrent sur le bas-côté de l'église principale, la première faisant, sur la place, une saillie à peu près égale à celle du porche voisin.
Cette chapelle qui succéda à un édifice roman du XIᵉ siècle, occupe, selon toute vraisemblance, l'emplacement qui passait jadis pour avoir été celui de l'ermitage du saint… ⁣L'église et, à droite, la chapelle du Penity

Locronan et le cinéma



Depuis le tournage du premier film, en 1921, Locronan a servi de décors pour 26 œuvres, sa place centrale, l'église et le puits ont une filmographie impressionnante, on y a tourné en autres :  "Tess" de Polanski 1979, "Chouans" de De Broca 1987, "Un long dimanche de fiançailles" de Jeunet 2004.
La Grande Troménie

Le site de Locronan est occupé depuis la Préhistoire. Le « camp des Salles », sur les hauteurs à l’est de la cité, aurait ainsi été une résidence princière détruite par les Vikings à la fin du IXe siècle.
Locronan est construite au coeur d’un ancien «nemeton», vaste lieu de culte druidique sur les pentes du Menez Lokorn, sommet atteignant deux cent quatre-vingt-neuf mètres, en Cornouaille.
La commune doit d’abord sa renommée et son nom à saint Ronan (loc signifie le lieu consacré en breton) qui se serait installé comme ermite dans la forêt du Nevet au VIe siècle. L’église devient un centre de pèlerinage important, notamment grâce à la grande troménie et à la protection accordée par les ducs de Bretagne au XVe…

La Grande Place

La plus ancienne description de la place est contenue dans les aveux au roi du prieur de Locronan en 1550 et 1557. Elle est alors appelée  "La Rue Creis an Kaer", la rue du centre. Chaque rubrique précise, en principe, la situation de la  maison et la taxe que paye son propriétaire Par exemple : "dessus l'hostel Le Berre, qui fut à Glanchart, jouxte le pignon de l'esglise Sainct Renné, à présent aux enffentz feu Yvon Calvez, douze deniers". Cette maison sera détruite par la chute du clocher en 1808. Face à elle, on trouvait "l'hostel Le Marrec, depuix à Yvon Pensere, estant vis-à-vis de ladite maison qui est contre le pignon de l'esglise Sainct Renné, de l'aultre costé de ladite placze, joignant la maison de Jehanne Le Borgne, à présent à Guillaume Conan".



Locronan et le cinéma
Parmi la trentaine de films tournés à Locronan depuis 1920, « Chouans ! » de Philippe de Broca (1987), « Tess » de Roman Polanski (1979) et « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet (2004), sont les plus connus.

Le décor authentique d’époque de Locronan est très apprécié des réalisateurs. L’aspect pittoresque de la cité, comme « figé » dans le temps, se prête bien à un tournage de film historique, sans qu’aucune retouche ou presque ne soit nécessaire.

Les travaux pour enterrer les lignes électriques débutèrent dans la rue Saint-Maurice et furent en partie financés par la production pour les besoins du film Tess.

LE COIN DES GOURMANDS

Aujourd'hui : La galette saucisse bretonne

La réussite d'une authentique recette de galette saucisse bretonne repose sur la qualité et la simplicité de ses ingrédients. Voici ceux qui sont incontournables :

  • Farine de sarrasin : C'est l'ingrédient principal pour la préparation de la galette. Optez pour une farine pure sarrasin pour obtenir une belle couleur sombre et un goût rustique distinctif.
  • Saucisses de porc : Assurez-vous d'opter pour des saucisses de qualité. Dans la tradition bretonne, elles sont souvent natures, mais des saucisses fumées peuvent aussi être utilisées pour plus de caractère.
  • Œufs : Ils sont essentiels pour lier la pâte de la galette et lui donner une bonne tenue.
  • Eau et sel : L'eau sert à détendre la pâte et le sel à relever le goût. Certains ajoutent aussi une pointe de cidre dans la pâte pour une note bretonne supplémentaire.
Un clic pour voir l'album photos

Retour à l'accueil