NOS PETITS VILLAGES : FLUMET (Savoie - 73)
02 janv. 2017UN JOLI PETIT VILLAGE DE SAVOIE
FLUMET est une ancienne cité fortifiée, Capitale historique du Val d'Arly dont l'édification s'est faite entre 1100 et 1200, qu'il s'agisse du château-fort ou des murs d'enceinte, flanqués de 4 tours. Aimon II, Sire de Faucigny (Région Léman - Mont Blanc), résidait dans ce château fort une partie de l'année : des causes politiques, stratégiques et économiques l'amenèrent à favoriser à partir de 1202 le développement d'une petite ville à laquelle il accordait ses franchises municipales dès 1228. FLUMET est la première commune de Savoie à avoir obtenu de telles franchises qui correspondaient à une autonomie très réelle pour l'époque : droit de succession pour les bourgeois de FLUMET, usage des pâturages, des fleuves, des bois et des forêts, exemption du péage et de la taille, droit de construire des fours et des moulins.
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L'histoire commence une nuit d'hiver sur les bords du lac Léman. Des vagues immenses venaient se briser sur les rochers tel un océan en furie. Le temps était noir. Sur la rive Suisse, un homme étrange habillé d'une cape sombre attendait, un coffre à ses pieds.
Un batelier apparut. Il venait vérifier les amarres de sa barque. Surpris de voir l'étranger, il lui dit :
- La nuit est bien mauvaise pour rester ici, attendez-vous quelqu’un ?
- C'est toi que j'attends, répondit l'homme sombre. Je dois absolument traverser le lac ce soir, j'ai vu ta barque, je comptais sur toi pour ce voyage.
- Mais vous n'y pensez pas par un temps pareil ! La tempête fait rage, la traversée est longue et dangereuse. Attendez demain, il fera meilleur.
- On m'attend ce soir, il faut absolument que tu m'emmènes ! Aurais-tu peur ? Tu seras royalement payé, tu ne le regretteras pas !
Situés dans les Alpes de Savoie, Flumet et Saint-Nicolas la Chapelle occupent le cœur du haut Val d'Arly Mont-Blanc. C'est une véritable station-village regroupant 2 territoires où l'authenticité, le respect de la nature et les équipements sportifs se conjuguent harmonieusement.
Saint-Nicolas-la-Chapelle, avec son exceptionnelle église aux splendeurs baroques et Flumet, avec ses ruelles de charme au cœur du village et sa nature environnante, préservée et respectée, ont su garder leur âme authentiquement montagnarde tout au long de l'année avec une agriculture dynamique et un environnement naturel de qualité.
L'été, Flumet-Saint Nicolas la Chapelle est un grand carrefour touristique sur l'itinéraire de la route des Grandes Alpes et un centre de promenade et d'excursions estivales.
Vous pourrez également découvrir, vous rafraîchir au plan d'eau aménagé et découvrir le riche...L'église actuelle fut reconstruite en 1679 sur les ruines d'un édifice primitif de 1606, ravagé par un incendie et qui succédait à une église romane. Il reste de l'église romane primitive le clocher-tour du XIIᵉ siècle et la façade nord. Le mur d'enceinte Est donne à l'édifice un aspect féodal, loin des clochers à bulbes de la région. Le portail, encadré de deux bénitiers, est protégé par un auvent. Dans le chœur, le retable est surmonté d'un baldaquin. Au centre, Saint Théodule, dans une mandorle, domine le tabernacle polychrome, surmonté d'un dais cerné de lambrequins. De nombreux angelots ornent l'ensemble. L'église abrite des fonts baptismaux du XVIIᵉ siècle, des peintures…
Créé en 1878, il culmine à 30 mètres au-dessus de l'Arly. Anciennement un pont se trouvait en contrebas de FLUMET, près du moulin. La construction du Pont des Abymes est un signe de la modernisation et du désenclavement de la vallée suite à l'annexion française de 1860.
Situé en dessous du bourg de Flumet, au bord de l'Arly, il vous faudra descendre les 30 mètres de dénivelée et un escalier rudimentaire pour retrouver le moulin. Le Moulin à Tienne est un témoin du passé, qui, même figé depuis 35 ans, a gardé tous ses trésors. L'emplacement de ce moulin est signalé dans la mappe sarde de 1730 et semble être une ancienne propriété seigneuriale, placée le long de l'ancien chemin de Flumet à Notre Dame de Bellecombe. Dès 1820, il appartient à la famille d'Etienne Mongellaz, ou "Tienne" le dernier meunier de Flumet.
Les maisons suspendues de Flumet, dont les fondations reposent à même la roche, surplombent l'Arly 40 mètres en contrebas. Cet ensemble architectural d'une grande originalité, quasiment unique en Savoie, offre une vue vertigineuse et saisissante.
Au 13e siècle, les sires de Faucigny fondent la cité de Flumet.
Pour peupler la localité, ils octroient des franchises (libertés et privilèges) aux bourgeois de Flumet, chacun se voyant délivrer une parcelle de taille uniforme pour bâtir sa maison.
Le bourg ainsi créé est entouré de murailles.
Du côté de l'Arly, les maisons sont construites sur l'éperon rocheux qui surplombe l'Arly de plusieurs dizaines de mètres : il n'était donc pas nécessaire de fortifier l'enceinte à cet endroit, la géographie des lieux offrant une protection naturelle suffisante.
Une porte marquait l'entrée du bourg de ce côté, dont l'ouverture est toujours visible aujourd'hui dans la rue du Mont-Blanc. Elle donnait sur un chemin descendant sur l'Arly et permettant de monter sur Notre-Dame...
Le château des Faucigny, fortifié au 12e siècle, est actuellement une ruine qui ne rend pas compte de l'importance de cet édifice, tant au niveau architectural qu'historique, puisqu'il est à l'origine même du développement de Flumet.
La localité de Flumet, placée sur un éperon rocheux au-dessus de l'Arly, au carrefour des cols des Aravis et des Saisies, se trouvait dès le 11e siècle à l'extrémité méridionale du domaine des sires du Faucigny et à la frontière des terres de la Maison de Savoie. Pour ces raisons géostratégiques, les sires de Faucigny construisirent un château ex-nihilo en ces lieux.
On ne peut pas dater précisément l'époque de cette édification, que certains historiens font remonter au 11e siècle. On sait, en revanche, qu'Aimon II de Faucigny a agrandi le château de Flumet vers 1200. De forme polygonale, avec des murailles épaisses, il possédait une...
Le Val d’Arly est une zone de contact et de communication sur deux axes intra alpins majeurs : l’axe Sud-Nord entre Albertville et Chamonix et l’axe Est-Ouest entre la vallée de Thônes et le Beaufortain. Les gorges de l’Arly, de Flumet à Ugine, évoquent encore aujourd’hui le combat entre la nature et les hommes qui tentent de la domestiquer.
La route des gorges Avant 1886 et la route moderne des gorges, le caractère impétueux de l’Arly relègue les routes sur les hauts versants abrupts, par Héry-sur-Ugine. Mais l’instabilité des versants provoquent régulièrement des éboulements, des glissements de terrain. D’importants travaux depuis les années 1950 permettent de sécuriser certains tronçons, avec des merlons, des pare-blocs, des paravalanches et des tunnels…
Le flottage du bois Le Val d’Arly a de tout temps exploité ses nombreuses forêts, unique source de revenus avec les produits des alpages. Les archives nous apprennent que le bois coupé est transporté en utilisant...
À l'origine, Flumet est une place stratégique et militaire. Elle est en effet l'une des portes d'entrée du Faucigny, puisque située aux confins de la province. L'édification du château remontre très probablement au milieu XIIe siècle, peu de temps avant la formation du bourg fortifié. Le bourg est mentionné dans l'acte de la fondation de la chartreuse du Reposoir, en 1151. Le baron Aymon II de Faucigny y réside parfois.
Rapidement le bourg va se développer économiquement et obtenir de la part des sires de Faucigny d'importantes franchises en 1228 du sieur Aymon II de Faucigny. Flumet est la première ville de Faucigny à obtenir de telles franchises, donnant ainsi à la ville un degré d'autonomie très important.
C'est seulement en 1355 que le Faucigny devient savoyard et Amédée VI de Savoie dit le « comte vert » confirme à la ville de Flumet les franchises accordées un siècle plus tôt. En 1679, le grand incendie de Flumet ravage la ville et le vieux château des sires de Faucigny. La date de la catastrophe est inscrite sur l'une des poutres du porche de l'église Saint Théodule. La ville obtient de Christine de France, régente de Savoie en 1684, l'autorisation de détruire le château. (Source Wikipédia)