NOS PETITS VILLAGES : GAUJAC (30)
16 oct. 2020Situé sur le passage de la voie romaine de Nîmes à Aubenas, Gaujac fut autrefois le siège d’une commanderie de Templiers. Son oppidum, dont on admire encore les vestiges, atteste de traces d’habitat dès le IIème siècle av. J.C. Les fouilles du site ont permis de mettre à jour des monnaies et des poteries. Il offre l’un des plus beaux panoramas en Provence Occitane.
Les fouilles du site ont permis de mettre à jour des monnaies et des poteries.
SITUATION DE GAUJAC | RENSEIGNEMENTS DIVERS ET UTILES | LA LÉGENDE DU BŒUF QUI VOLE (légende du Gard) | ||
HÔTEL DE VILLE
OFFICE DE TOURISME
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La légende du "bœuf qui vole" ("volo biòu" en occitan) prend corps aux alentours du XIIe siècle, à Saint-Ambroix (Gard). Tout commence par un bienfait de la nature qui se transforme en désastre potentiel. Les vignes, cette année là, avaient beaucoup donné. Une grande quantité de raisins fût récoltée. Tant est si bien que la quantité de vin produite dépassait le nombre de récipient disponibles. Le divin breuvage se mettait à tourner et avait moisi. La légende du bœuf volant A Saint-Ambroix, les 13 et 14 juillet, le petit village médiéval se pare de ses plus beaux atours moyenâgeux et occitans et vous propose de revivre une légende insolite, la légende du Volo Biòu, la légende du bœuf qui vole ! Durant deux jours dans les rues de la jolie cité cévenole, vous serez immergés dans le passé : troubadours, jongleurs et saltimbanques, spectacles de feu, campements, marché médiéval théâtre de rue, déambulations, échassiers fantastiques, animations occitanes, parades, envol du bœuf… Un voyage à travers le temps pour petits et grands… |
Église saint Martin
LES THERMES ROMAINS DE GAUJAC (patrimoine classé) L'oppidum était connu de longue date, Bourrilly et Mazauric signalant en 1911 dans une synthèse sur les enceintes pré- et protohistoriques du département du Gard, les " vestiges considérables d'un oppidum" à St Vincent. Les thermes ont été découverts par Jean Charmasson, premier fouilleur de l’oppidum, et Dominique Cannaud, en 1974. Ils ont été fouillés dans leur totalité par les équipes de la Société d’Étude des Civilisations Antiques de la Basse vallée du Rhône (SECABR) sous la direction de Jean Charmasson avec la collaboration de Dominique Cannaud, de 1975 à 1984, de 1984 à 1988 et en 1998. L'Oppidum (site fortifié, en un lieu élevé) de Gaujac, est situé au sommet de la colline Saint Vincent (Alt. 270m) et domine une vaste plaine où se rejoignent les Vallées de la Tave et de la Veyre, noms des deux rivières qui coulent dans la plaine. Vers la fin du VIe siècle avant J.C., quelques hommes viennent s'installer sur cette colline.
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ÉGLISE SAINT-MARTIN Imposante église Saint Martin construite sur un promontoire à la fin du XIX ème dans le style néo-gothique avec un clocher carré surmonté d'une flèche. L'architecte a apporté un grand soin à sa construction : alternance de bandeaux briques et pierres en façade dans le plus pur esprit saint-sulpicien.
LA CHAPELLE SAINT SATURNIN La chapelle Saint-Saturnin de Gaujac date du XIe siècle. Elle porte le vocable de Saturnin de Toulouse (Saturnius en latin, Sarni en langue d’oc, francisé en Sernin), premier évêque de Toulouse et martyr, mort en 250. En 1863, on a trouvé dans la chapelle un autel gallo-romain de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle (conservé au Musée archéologique de Bagnols-sur-Cèze) encadré de moulures et portant l'épitaphe en latin de Lucius Tacitius Severus que l'on peut traduire par « Aux dieux Mânes de Lucius Tacitius Severus, Lucius Tacitius Ianuaris, Lucius Tacitius Severinus, Lucius Tacitius Sextus, au meilleur des pères ». |