NOS PETITS VILLAGES : LA COMPOTE-EN-BAUGES (Savoie - 73)
19 août 2023À PROPOS DU SITE DU VILLAGE DE "LA COMPÔTE"
Au niveau du patrimoine bâti, le village de La Compôte présente plusieurs singularités par rapport aux autres communes des Bauges.
En effet, la richesse de la localité tient moins à son église Sainte-Catherine, de construction contemporaine, qu'à ses habitations et à ses granges.
D'une part, le village est formé d'un seul tenant, d'autre part, on remarque que de nombreuses maisons sont dotées de "tavalans" : il s'agit de supports de balcons recourbés, formant ainsi des galeries dans lesquelles l'on pouvait ainsi sécher le bois et conserver au sec les récoltes.
On peut s'attarder également devant les granges à larges portes aux planches croisées ou observer, dans les pâturages qui font face au village, sur la rive gauche du Chéran, les pittoresques "grangettes" jalonnant l'espace. On y stockait jadis du fourrage.
Enfin, un détour s'impose au niveau de l'ancien atelier de mécanique des frères Petit, connu aussi sous l'appellation "Forge aux Garri", où plusieurs générations d'artisans ont travaillé parallèlement à leurs métiers de cultivateurs et viticulteurs comme menuisiers, ferronniers et mécaniciens. Les machines étaient activées grâce à l'énergie hydraulique. La plus ancienne date du XIXe siècle. La communauté de communes a acquis les bâtiments, caractéristiques de la vie du village durant les XIXe et XXe siècles.
Des visites guidées du village sont proposées en juillet et août. Informations au 04 79 54 84 28.
OFFICE DE TOURISME
Place de la Mairie Rue du Chef-Lieu
73630 La Compôte
Tél. 04 79 54 84 43
SITE WEB
MAIRIE DE LA COMPOTE
Rue du Chef-Lieu
73630 La Compôte
Tél. 04 79 54 84 43
SITE WEB
La toponymie du village remonte aux années 1090, où l’on retrouve l’appellation « Composta », qui vient de Composte, un nom d’homme qui est traduit en latin par Compositus et qui définit quelqu’un de bien rangé, bien ordonné, sage, prudent.
On retrouve aussi écrit « La Compotte » qui se substituera par l’orthographe que l’on connaît aujourd’hui « La Compôte ».
Ce village se situe à 728 mètre d’altitude et il s’étend sur une superficie de 741 hectares, dont 352 hectares de forêt, 30 hectares de superficie pastorale et 155 hectares de surface agricole encore utilisée.
Cette petite commune de 226 habitants en 2010, fait partie aujourd’hui du canton du Châtelard. Située à 3,6 km de ce chef-lieu, La Compôte a toujours été sous sa dépendance.
On sait que ce village renfermait jadis un château, appartenant à la famille du même nom…
L’une des particularités de La Compôte est d’être un village regroupé et non dispersé en hameaux, comme c’est le cas pour tous les villages des Bauges. Cette concentration des habitations en un même lieu pourrait être due au fait de vouloir laisser le maximum d’espace disponible pour les cultures et les prés de fauche qui avaient été regroupés sur les bords de la rivière (le Chéran) et le versant opposé. C’est précisément à cet endroit qu’ont fleuri de nombreuses Grangettes. Plusieurs hypothèses ont été établies quant à leur création : Tout d’abord, l’habitation étant regroupée de manière dense dans le village, il aurait été décidé de stocker le foin à l’extérieur du village afin de prévenir les risques d’incendie. De la même façon, ne pas stocker toutes ces précieuses récoltes au même endroit permet d’éviter qu’elles soient en totalité détruites par le feu…
La petite église
Pour désigner le massif, les écrits médiévaux utilisent les formes suivantes de Bogis (1081), Boggarum (XIe siècle), de Bauges (1198), Bogiarium (1208), de Boges (1216), de Bogas (1225), de Bogiis (1242), Boviciarum (1438), auxquelles s'ajoutent d'autres formes Boggoe, Baugioe, Bogiarium, Bovillis, Bovicioe. Il faut attendre le XVIe siècle pour que la forme moderne Bauges apparaisse.
Le sens et l'origine du toponyme Bauges ne sont pas établis avec certitude par les historiens ou spécialistes. Le chanoine Laurent Morand (1889), érudit du massif, voit dans le mot considère que l'origine de toutes ces formes, soit celle du mot celte bog, qui désigne une tanière de sanglier, et plus largement un repaire de bêtes fauves. Un autre chanoine, Adolphe Gros, dans son Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie (1935), affirme que la racine boge ou bogie a une origine également celtique, mais qu'elle aurait un rapport avec l'habitat, à travers le mot bouge, qui désignerait ainsi une petite maison rustique. Le chanoine Gros précise par ailleurs que « la graphie actuelle Bauges est certainement…
Arêche-Beaufort (30 km)
Au cœur du massif du Beaufortain, à 25 km d'Albertville, Arêches-Beaufort offre tous les charmes du ski au village : pistes qui serpentent au milieu des forêts et passent le long des chalets d'altitude, espaces skiables non damés pour le bonheur des amateurs de poudreuse, avec le mont Blanc toujours en toile de fond (ce qui, avouons-le, ne gâche rien...).
Le lac d'Annecy (26 km)
Au lac d'Annecy, une histoire des hommes depuis 5 000 ans !
Qui le sait ? Les premières traces de vie collective des hommes au bord du lac, les « villages lacustres », remontent à la préhistoire, au néolithique…
Les premiers moines à s'installer dans le massif des Bauges sont cisterciens qui fondent entre 1050 et 1090 le prieuré de Bellevaux, aux abords de l'Arclusaz. À l'est du massif, sur ces contreforts externes, le vallon isolé de Tamié, sur le territoire de la commune de Plancherine, s'installent d'autres cisterciens en 1133. Il s'agit de l'abbaye Notre-Dame de Tamié.
Les chartreux reçoivent, vers la fin du XIIe siècle, des terres dans la paroisse d'Aillon, un désert situé dans le vallon ou la combe de Lourdens — ou d'Aillon — où ils installent une chartreuse placée sous le patronage de Sainte-Marie.