PESMES, VILLAGE REMARQUABLE (Haute-Saône - 70)
17 oct. 2015
PRÉSENTATION DE PESMES
Pesmes occupe une position stratégique en étant située sur les rives de l'Ognon et proche du carrefour entre un axe reliant Besançon. Située à 35 km à vol d'oiseau vers l'est, et Dijon, à 40 km en direction de l'ouest, et d'un axe nord-sud reliant les villes de Gray et Dole, toutes deux distantes d'une vingtaine de kilomètres.
La cité s'est développé dès l'Antiquité sur un rocher dominant la rivière. En 1660, des forges sont créées pour exploiter les minerais de fer environnants, ouvrant une ère de prospérité pour la localité. La ville compte jusqu'à 1 825 habitants en 1861. En 2020, sa population s'élève à 1 072 habitants.
Aujourd'hui, Pesmes est un des principales destinations touristiques de la Haute-Saône, bénéficiant des labels Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté et Les plus beaux villages de France. Dix édifices sont protégés au titre des monuments historiques, dont l'enceinte médiévale, le château, l'église Saint-Hilaire et la maison royale. Elle offre par ailleurs à ses visiteurs un camping, un hôtel, plusieurs restaurants, un musée et une base nautique.
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La Franche-Comté a également une bienfaitrice du folklore. D’apparence humaine cette fois, elle porte le nom de « Tante Arie », qui serait une réincarnation de la comtesse Henriette de Montbéliard.
La veuve du comte Eberhard IV de Wurtemberg du comté de Wurtemberg était aimée de tous, grâce à la bienfaisance avec laquelle elle gouvernait après la disparition de son époux.
Sa bonté et la protection qu’elle assurait auprès des habitants, lui conféraient le surnom de bonne fée, tant et si bien qu’elle fut l’objet de contes et légendes.
Souvent représentée en tenue de paysanne, elle marche aux côtés de son âne Marion qui porte sur son dos, les cadeaux de Noël pour les enfants.
On raconte dans les histoires qu’elle changerait de déguisements afin de demander l’hospitalité et ainsi, tester la bonté des cœurs des gens.
Les curieux qui souhaiteraient la rencontrer devront se rendre aux Lumières de Montbéliard, le marché de Noël de la ville.
http://www.pesmes.fr/page/a-voir-a-pesmesEn 937, les Hongrois agrémentent leurs invasions de multiples ravages. Parer de nouvelles attaques nécessite la construction de châteaux forts. Celui de Pesmes en impose avec son donjon et ses fossés. Les rescapés des massacres se groupent autour. La féodalité vient de naître.
Les familles seigneuriales se succèdent toutes plus prestigieuses les unes que les autres : des sires de Pesmes à la maison de Baume Montrevel, en passant par les sires de Grandson, chacun laisse sa trace dans la ville.
L’abondance de ces personnages ne permet pas d’éviter quelques mauvais éléments. Ainsi, Jean II de Grandson est accusé de faux monnayages, poursuivi et condamné à mort. La Terreur et sa compagnie du Mont-Terrible mettent fin à l’éclat de Pesmes-les-Nobles. Le comité de surveillance suit de très près la population, peu encline à la passion républicaine… (Extrait de "la France pittoresque")
LE VILLAGE DE PESMES
Le porche gothique, carré et voûté, est surmonté d'une chapelle haute et cerné par deux chapelles basses, du même style. La chapelle haute est masquée par une tribune en plein cintre, supportant l'orgue.
Le portail roman arbore, sur son tympan, une fresque, représentant un Dieu de pitié, adoré par François Grignet et de son épouse Isabeau Renevier, fondateurs de l'église, en habit de cour.
La nef centrale, à quatre travées, prolongée par la base du clocher, mesure 40 mètres de long, 6 mètres de large et culmine à 13 mètres. Elle est éclairée par d'étroites fenêtres romanes. Les nefs latérales, aussi à quatre travées, mais plus basses, sont percées de larges fenêtres en plein cintre.
Le chœur roman est profond et étroit. Ses grosses piles d'entrée, aux pilastres lisses, portent le clocher.
À l'emplacement de l'ancien chevet se trouvent une travée et une abside à trois pans, éclairées par de grandes fenêtres gothiques flamboyantes.
Bâtie sur son rocher dominant l’Ognon, la cité médiévale déroule ses rues, ses places, ruelles et trajets ponctués de bâtisses et de monuments chargés d’une riche histoire. Ici l’architecture raconte le labeur des vignerons, les heures de gloire de la Seigneurie et des bourgeois de la ville, l’épopée de la métallurgie comtoise ou la nécessité de protéger la porte de la Comté… Au gré de sa flânerie, le visiteur évoquera Louis Gollut, le premier historien comtois, le duc de Choiseul, Pierre Mathieu historiographe de Henri IV, les maîtres de forges, P. Henri Rey le sculpteur comtois, les frères Guichard et la bande à Bonnot ou la reine de Mohéli…
On aborde Pesmes par la vallée. Au débouché de l’allée de platanes centenaires, la fresque du château édenté par la Révolution, des maisons rangées à ses pieds, des remparts imposants éclatent et se mirent dans les eaux plutôt calmes de la rivière. Le bourg castral propose de belles rencontres avec sa majestueuse Grand’rue, les portes Loigerot ou St. Hilaire, la rue des châteaux avant de découvrir la grandeur de l’église St. Hilaire qui impose, dans ce décor sauvegardé, la puissance de son clocher à…
A la frontière entre la Bourgogne et la Franche-Comté, la petite cité comtoise de Pesmes séduit par son caractère et le charme de ses pierres. Perché sur son plateau rocheux, le village domine avec fierté la rivière l’Ognon. Cet affluent de la Saône, calme et paisible, se découvre lors de flâneries le long des berges, ou en pratiquant les nombreuses activités nautiques proposées.
Aujourd'hui, le site des forges de Pesmes se visite. La mémoire des lieux a été conservé dans ses dimensions historiques, techniques et sociales.
Les anciens ateliers abritent un musée.
La collection présente machines et outils (sécateurs, tenailles, marteaux.).
La disposition du site ressemble à celle des forges de Baudin (près de Sellières), inspirée de l'esprit paternaliste.
La demeure du maître des forges jouxte les logements pour ouvriers et la maison du jardinier.
Bâtie sur le plan en U et remaniées au 18e siècle, son architecture s'inspire des préceptes de Nicolas Ledoux.
Au-delà des batiments, la presqu'île des forges (ancien crassier) reste un espace privilégié.
Présentation du site des Forges de Pesmes. Reportage de France 3 Besançon diffusé en mai 2016.
La rivière Ognon – Secteur Pesmes – est une rivière située dans l’est de la France, en région Bourgogne-Franche-Comté, dans les départements de la Côte-d’Or (21), du Doubs (25), du Jura (39) et de la Haute-Saône (70).
Avec un cours de 215 km, l’Ognon prend sa source à Château-Lambert, sur le versant sud du massif des Vosges (88), à 904 mètres d’altitude et s’écoule essentiellement dans le département de la Haute-Saône.
La seconde moitié de son cours servant de limite avec les départements voisins du Doubs puis du Jura. Ses derniers kilomètres sont en Côte-d’Or.
Il se jette dans la Saône à Heuilley-sur-Saône, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Gray à 185 mètres d’altitude.
C’est un affluent gauche de la Saône et donc un sous-affluent du Rhône.
La diversité des formations géologiques traversées par cette rivière en font une rivière dotée d’un paysage sauvage et naturel.
Elle est reconnue pour son patrimoine écologique et pour la qualité de ses eaux.
Le bourg a conservé la porte Saint-Hilaire et plusieurs demeures du 16e siècle, dont l'Hôtel Chateau-Rouillaud et la Maison Royale. L'église Saint-Hilaire (du 13e au 16e siècle), est l'un des monuments les plus riches de Franche-Comté, grâce aux chapelles adventices, notamment celle de Sainte-Catherine (14 statues des 14 et 16e siècle) et celle d'Andelot (16e siècle), célébrée par son décor somptueux en marbre polychrome, de Sampans (Jura), œuvre de Denis le Rupt (on lui doit aussi la chaire). Il n'a pas manqué de marquer sur la joue de Jean d'Andelot, la glorieuse estafilade que lui fit François 1er au siège de Pavie (1525). Le triptyque (1561) du chœur a été peint par le Pesmois Jacques Prévost, élève de Michel-Ange. Présence d'une maison de maitre des forges (18e siècle MH) sur les bords de l'Ognon, en aval.