HISTORIQUE
Le village est mentionné pour la première fois en 1135. Le moulin, attesté dès 1234, est reconstruit eu début du XVe siècle au confluent des rus de l'étang Nolart et de Vannetin. L'église paroissiale est à la collation des religieux de Saint-Martin-des-Champs de Paris. La seigneurie de Marolles est composée de deux fiefs, la Harte et la Cressonnière. A partir du milieu du XVIe siècle, le château appartient à la famille de Quatresolz, très artive au Parlement de Paris. Henri IV aurait dit à leur propos : "tout mon parlement ne vaut pas Quatre-Solz". Encore en activité en 1884, le moulin est transormé en scierie. Le château actuel est reconstruit à l'époque de Charles X par la famille de Marolles. Le vicomte Victor de Marolles (1836-1912), docteur en droit, procureur impérial puis procureur de la République après 1870, est maire de Marolles-en-Brie de 1888 à 1892. Il est également président de la corporation des publicistes chrétiens qu'il fonda en 1887.
QUELQUES ENDROITS REMARQUABLES
L'EGLISE SAINT-GEORGES-ET-SAINT-THOMAS-BECKETT
Construite à l'emplacement d'une chapelle dépendant du prieuré de Choisy-en-Brie, cette église devient paroissiale en 1517 à la demande du seigneur Clément-le-Riche et des habitants, et avec la permission du curé de Choisy.
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Elle comprend une nef de quatre travées, un bas-côté voûté de la nef et une chapelle latérale. Le terrain étant sablonneux et argileux, l'église est plusieurs fois restaurée, notamment au XIXe siècle. Le clocher est reconstruit en 1812 et 1857, puis à nouveau en 1965. Le mobilier de l'église comprend entre autres une Extase de saint Nicolas Tolentino réalisée au XVIIe siècle.
L'ANCIEN CAFE
En 1900, le village possède deux auberges, une boucherie-charcuterie, un coiffeur et trois sabotiers. En 1903 s'installe un aubergiste débitant de vin au détail. Il y a donc un bistrot pour 125 habitants. L'auberge est un lieu de rencontre et de discussion essentiellement masculin. Dans beaucoup de cafés, il existe trois tables différentes ; celle des propriétaires, celle des fermiers et, au bout, celle des charretiers. Selon le rang, le point à la manille est joué à un, deux, cinq ou six sous, et les clients boivent du vin bouché, du gros rouge ou une canette de bière.
GRANGES Marolles possède de nombreux écarts avec un habitat plutôt clairsemé : Milhard, Bois-Saint-Georges, la Malnoue, les Morils.... De nombreuxes fermes y sont implantés. En 1900, les huit grosses exploitations agricoles de la commune sont toutes tenues en location. Les terres, souvent humides et marécageuses, ne sont pas excellentes pour la culture.
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