PETITE RANDONNEE AU PAYS DES VERRIERS (Lot - 46)
26 avr. 2017À PROPOS DE CETTE RANDONNÉE MYSTÈRE
L’itinéraire de cette balade permet de découvrir les Paysages du Ségala, report de la montagne cantalienne, pays du seigle et de la châtaigne. La Cère et affluents ont creusé des gorges profondes et sauvages couvertes de forêts, lieu idéal pour l’installation des fours deux verriers qui ont fonctionné jusqu’au 19e siècle. Couverts de mousse, en ruines, on découvre encore quelques fours abandonnés au fond des gorges. En traversant villages et hameaux, la qualité de l’architecture rurale s’offre au regard : vastes Granges-étables à deux niveaux enrichis es d’une tour-porche, maisons aux spectaculaires toitures de lauzes de schiste, lui et sécadous, grangettes affectées au séchage des châtaignes.
Une balade qui vous permettra de découvrir l’architecture rurale, verriers, paysages. Le circuit est un enchantement pour le regard, car il marie la beauté de l’architecture rurale à celle des paysages tout en laissant découvrir les témoignages de l’histoire des verriers de la Cère.
OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE SOUSCEYRAC
Tél. 05 65 33 02 20
SITE INTERNET
MAIRIE
Le Bourg
Lamativie
Tél. 05 65 33 05 32
SITE INTERNET
La grotte de l’Ermite est une cavité non naturelle, également situé sur la commune de Lamativie, à proximité du Rocher dit « des Anglais », refuge des « grandes compagnies » britanniques à la fin de la guerre de Cent Ans. Les gens de la campagne racontaient qu’un homme aurait habité la grotte dans le temps. Selon les dires des anciens, certaines personnes lui auraient même porté à manger.
Le mystère reste en revanche entier au sujet de son creusement. Une autre histoire raconte que les « grandes compagnies » anglaises, des déserteurs qui dévastaient les campagnes, seraient restées sur les lieux après la guerre de Cent Ans pour piller. Il serait possible que ces troupes soient à l’origine de cette grotte.
L’Ermite, quant à lui, était un soldat qui avait déserté l’armée à l’époque napoléonienne. Pour vivre, il mendiait puis vendait des herbes aux portes des églises, à la sortie de la messe, herbes qui servaient notamment à guérir les enfants. Cet homme est mort à Cahus, dans le Lot, prisonnier d’un séchoir à châtaignes qui a pris feu.
Le circuit est un enchantement pour le regard, car il marie la beauté de l’architecture rurale à celle des paysages tout en laissant découvrir les témoignages de l’histoire des verriers de la Cère. L’itinéraire de cette balade permet de découvrir les paysages du Ségala, rebords de la montagne cantalienne, pays du seigle et de la châtaigne. La Cère et ses affluents ont creusé des gorges profondes et sauvages couvertes de forêts, lieu idéal pour l’installation des fours de verriers qui ont fonctionné jusqu’au XIXe siècle. Couverts de mousse, en ruines, on découvre encore quelques fours abandonnés au fond des gorges.
L'église de Sousceyrac
DÉPART :
Place de l’église de Lamativie.
Dos à l’église, prendre à droite pour rejoindre la D25. L’emprunter sur la gauche sur 100 m et prendre à droite la D40.
Prendre ensuite le 1er chemin à gauche. À la première croisée de chemins, prendre à gauche. Après 500 m, au carrefour, prendre à gauche.
1 Arriver à une route, prendre à gauche, la suivre sur 200m. Puis, prendre à droite pour rejoindre « Maury ».
2 Emprunter le D25 sur 100 m par la droite ensuite prendre à gauche pour rejoindre le hameau de Vieyres.
3 À ce croisement, prendre à gauche pour rejoindre le moulin de Monfreu et le four de verrier. On longe ensuite le ruisseau que l’on remonte jusqu’au barrage EDF.
4 Au niveau du barrage, rejoindre la route goudronnée que l’on quitte 500 m plus loin en prenant sur la gauche un sentier qui rejoint l’église de Lamativie.
De la fin du Moyen-Âge à 1870, les Gorges de la Cère étaient un territoire très propice pour la fabrication de verre, riche en matières premières comme la présence de sable fin dans le torrent. Au bord du cours d’eau, se trouvaient également des fougères dont les cendres, riches en alcali, servaient à diminuer la température de fusion du verre. D’autre part, le bois, présent en grande quantité, constituait le combustible servant à la fonte. Son transport était de plus facilité par le flottage dans la Cère.
Quatre vestiges de fours longent l’Escalmels, Les fabriques itinérantes se déplaçaient le long du cours d’eau pour profiter des dépôts de sable qui fournit la silice, matière première du verre. Les verriers exploitaient aussi la nature : le bois pour chauffer les fours et la fougère brûlée apportant la potasse pour abaisser la température de fusion de la silice.
Pour fabriquer du verre, il faut environ 70 % de sable, 15 % de cendre de fougère brulée, 10 % de chaux et des brisures de verre. Il faut trois jours de chauffe pour arriver à 900° et donc beaucoup de bois. Ces fours remonteraient à la Renaissance et le dernier se serait éteint vers 1850.