Ciboure est une station balnéaire en bordure de l'océan Atlantique et à proximité immédiate des derniers contreforts de la chaîne Pyrénéenne. Nichée au creux de la baie de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure, elle est réputée pour ses plages de sable fin, la douceur de son climat et son authenticité préservée.
Édifiée à l'extrémité du pont de la Nivelle, entre l'océan et la colline de Bordagain, Ciboure est remarquable de par la beauté de son site, son environnement naturel préservé et le pittoresque de la façade de ses quais…
Son nom basque, Zubiburu, signifie "tête de pont". À l'origine, l'agglomération était un quartier d'Urrugne. Ciboure est un village d'artistes. Elle accueillit notamment de nombreux peintres qui firent de son port et de ses rues un véritable atelier de plein air. Et c'est au cœur de la cité que naît en 1875 le célèbre compositeur du "Boléro", Maurice Ravel.

 SITUATION   RENSEIGNEMENTS UTILES   UNE PETITE RANDONNÉE EN PRIME, BON COURAGE !

Situation nationale

Situation locale

 

OFFICE DE TOURISME
5 Place Camille Jullian
64500 Ciboure
Tél. 05 59 47 64 56
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MAIRIE
14 Place Camille Jullian
64500 Ciboure
Tél. 05 59 47 26 06
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  Clic -> Prendre connaissance de la fiche paroursDépart du parking qui se situe au bout du Chemin Xurien Borda, au quartier d’Olhette en direction d’Ascain face à l’hôtel Trabenia. (F6 sur le plan d’Urrugne) Une fois garé, revenir un peu sur vos pas pour prendre le chemin qui traverse la rivière. Passez sous les platanes et empruntez le chemin qui part tout droit.
Continuez sur ce sentier en suivant les indications rouges et blanches du GR10. Au bout d’environ 2 km, vous arrivez à une croisée de chemins, prendre celui de droite qui part vers une cabane.
Ce sentier continue sans difficulté jusqu’à une forêt de pins, prendre à droite le chemin qui monte et continuez dans les sous-bois.
À la sortie, de la forêt prendre le chemin de droite qui monte. Vous arrivez sur un plateau qui offre une belle vue sur l’océan. Attention : ne pas prendre le chemin qui descend à droite : il est barricadé ! Vous aurez souvent l’opportunité de rencontrer des pottoks, petits chevaux du Pays Basque à cet endroit.
Pour continuer votre randonnée, vous devez emprunter le chemin sur votre gauche qui monte assez raide. Vous atteindrez ainsi le sommet de la montagne de Ciboure à 411 m d’altitude.

Arrivée en haut, vous aurez face à vous une stèle de pierre avec une croix bleue dédiée à la Vierge Marie. La tradition veut que chaque randonneur qui passe devant la stèle y rajoute une pierre.
Si vous continuez en descendant sur l’autre flanc de la montagne de Ciboure, vous tomberez un peu sur votre droite sur une très jolie petite chapelle bleue. La légende dit que cette chapelle a été construite dans la nuit par de mystérieux personnages... Profitez-en pour vous reposer, faire un vœu et écrire un mot sur les cahiers présents à l’intérieur.
Pour redescendre, il suffit de suivre le chemin qui passe devant la chapelle.

Le chemin zigzague au milieu des ajoncs et des fougères jusqu’à une intersection. Prendre à droite pour rejoindre une ancienne borde (ferme basque toute en pierre) De là, il suffit de continuer sur la gauche en suivant la clôture. Vous arrivez ainsi sur le chemin principal jusqu’au parking de départ. En allant sur votre gauche, vous pourrez rejoindre votre point de départ.

Rue de Ciboure (Promenez vous avez à l'aide de votre souris)

CIBOURE, PRÉSENTATION ...

De Ciboure à Saint-Jean-de-Luz il n’y a qu’un pont. C’est de ce fameux pont que Ciboure (Ziburu en basque signifie "la tête de pont") tire son nom.
Mais la nature n’a que faire des frontières et c’est la baie qui unit ces deux villes qui a obtenu en 2016 le label « Ville et Pays d’art et d’histoire ».
Cette commune de 6250 habitants est depuis toujours tournée vers la mer. Jusqu’au siècle dernier, la pêche et les conserveries de poissons faisaient vivre toute la population. Cette vie a influencé l’histoire du village et reste ancrée dans le caractère de ses habitants même si, de nos jours, l’économie est davantage tournée vers le tourisme. 

L'ÉGLISE SAINT VINCENT

Se détachant d’Urrugne, Ciboure devint une paroisse autonome en 1555 et agrandit son église avec « ses propres deniers ».
Au XVIIe siècle, on la dota d’un clocher octogonal, unique au Pays-Basque.
Sur le parvis, autrefois cimetière, est érigée une grande croix de pierre du XVIIIe siècle.
À l’entrée de l’église, la statue du diacre Saint-Vincent semble montrer plusieurs inscriptions en latin et en grec. À l’intérieur, on remarque la triple rangée de tribunes du XVIIe siècle, ainsi que l’orgue.

 

LE CENTRE HISTORIQUE

Les quelques rues étroites qui relient l’église au fronton donnent à Ciboure tout son cachet et c’est avec bonheur que de courtes déambulations vous mènent de l’une à l’autre.

L’église Saint-Vincent tout d’abord. Construite au XVIe siècle, elle offre un bel exemple d’architecture religieuse du Labourd : elle possède tous les critères des églises basques avec ses galeries, son retable baroque et son ex-voto en forme de bateau que les pêcheurs offraient à la vierge en remerciement de sa protection lors de leurs sorties en mer.

Les Basques, très imprégnés d’une religion catholique quelque peu austère, savent également profiter des bons moments sur la place du fronton, lieu des parties de pelote et des festivités. Il est bordé de bars et de restaurants à l’ombre des platanes où il fait particulièrement bon vivre. Entre les deux se trouve une jolie fontaine, construite en 1676. Inscrite aux monuments historiques depuis 1925, elle était autrefois le point principal d’eau courante du centre et nul doute le lieu de tous les bavardages. 

FORT SOCCOA

Un très bel ouvrage datant de 1636 situé à l'une des pointes de la baie de Saint-Jean-de-Luz et faisant face à la pointe Sainte-Barbe.
Ouvrage superbe, dont les fortifications ne sont pas du type Vauban, mais ce dernier aurait travaillé au projet, on le reconnait très facilement en longeant les différents endroits de ce lieu magique (voir article sur Vauban ici).
Tour à tour français, puis espagnole, il redevient français.
Tout le fort ne peut-être visité et c'est dommage car la vue de la tour offrirait un superbe point de vue sur les alentours.
La mer, quelquefois déchaînée vient frapper avec violence la digue et les murs du fort ce qui provoque des effets assez saisissants surtout durant une forte tempête

 

LA MAISON NATALE DE MAURICE RAVEL

En 1630, l'armateur Esteban Etcheto fit bâtir cette maison face au port aménagé au 17e siècle. Du 8 mai au 15 juin 1660, Mazarin séjourna dans cette maison à l'occasion du mariage de Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse. Maurice Ravel y naquit le 7 mars 1875. Il y passa les premiers mois de sa vie et séjourna ensuite vingt-trois fois au Pays Basque où il composa le Boléro, le Trio, le concerto pour main gauche, le concerto en sol. La façade de cette demeure rectangulaire est surmontée d'un pignon au fronton curviligne percé d'un oculus ovale entouré de rampants chantournés. L'ensemble est souligné par une corniche et des boules d'amortissement. Sur la façade arrière, chaque baie est surmontée d'un oculus avec ferronnerie du 17e siècle. A l'intérieur, un vestibule conduit à un escalier dont le noyau repose sur une colonne toscane. Cet escalier à balustres tournés s'inscrit dans une cage à pan de bois. Seul le troisième étage a conservé ses dispositions d'origine. Les chambres et les parties privées sont séparées par le palier. Côté quai, l'appartement se compose d'un salon lambrissé et d'une alcôve. Il aurait été lambrissé et peint en vert clair selon le goût de Mazarin.

LA RHUNE

La Rhune est un élément indissociable de la vie des habitants proches de ce site magnifique chargé de légende. Il convient d'en parler surtout que de nombreuses activités sont possible à la limite de la France et de l'Espagne.
La randonnée est un sport très prisé, l'accès à cette montagne est un plaisir qu'il faut s'offrir au moins une fois lorsque vous êtes dans la région.

VISUALISER L'ARTICLE SUR L'ASCENSION DE LA RHUNE

 

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La vie à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure a pendant longtemps été rythmée par l'activité du port, de la pêche et de la transformation du poisson. Cela a permis aux deux villes de se développer et de conserver toujours en activité ce joli petit port enclavé entre les deux villes. Les bateaux colorés partent encore tous les jours en mer et déchargent leur pêche à la criée de Ciboure afin de d'apporter sur toutes les tables de nos restaurants ou chez nos poissonniers du poisson bien frais.

Les petits ports de Guéthary et de Socoa sont encore en activité aussi, mais davantage pour des activités de loisirs et pêche proche du littoral. Tous deux sont absolument charmants avec leurs petites embarcations très colorées.

 

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