LE MARAIS BRETON VENDÉEN

Le Marais Breton Vendéen est un lieu unique situé au Nord-Ouest de la Vendée, s’étendant de l'océan Atlantique à l'ouest jusqu'à Bois-de-Cené et Challans à l'est, Bouin au nord et Saint Gilles Croix de Vie au sud. S’étendant sur près de 45 000 ha sur les terres de Vendée, le Marais Breton est également présent sur les terres du sud de la Loire-Atlantique. Terres du marais blanc, recouvertes d'eau.

On retrouve les marais de Bouin, de Beauvoir sur Mer, de Sallertaine, de Challans, du Perrier, de Soullans ... 

Protégé par un réseau de digues et de dunes, le marais se situe parfois en dessous du niveau de la mer, dans la région de Bouin par exemple. Le marais est parcouru de fossés, permettant de drainer les terres et d'étiers qui séparent les parcelles agricoles et apportent l'eau de mer, nécessaire aux marais salants. Chaque hiver, à cause des fortes précipitations, les champs du marais sont recouverts d'eau et donnent l'impression d'être des étendues d'eau : on parle du marais blanc.

SITUER ET Y ALLER

Situation nationaleAntenne de l'écomusée de la Vendée
Bourrine du Bois de Juquaud
85270 Saint-Hilaire-de-Riez
Tel. : 02 51 49 27 37
SITE


Situation localeOffice de Tourisme du pays de saint Jean de Mont
67, esplanade de la mer
BP 207
85162 SAINT-JEAN-DE-MONTS cedex
Tél. 0 826 887 887
SITE


 

 

LES ROCHERS DE PYRAUME (Légende)

Les superbes rochers de quartz blanc de Pyraume s'entassent au sommet d'un coteau assez élevé, dominant le bourg de Moulins (Deux-Sèvres). Le massif principal se trouve cependant sur le territoire de la Chapelle-Largeau, près d'un moulin à vent, au milieu d'une lande argileuse couverte de bruyères, de genêts, d'ajoncs et de buissons de houx. Du haut des rochers, la vue s'étend sur les bois et le château de la Blandinière, sur Châtillon-sur-Sèvre et les localités avoisinantes.

Dans les légendes populaires, les rochers ou « chirons » de Pyraume servent de refuge à toute la gent diabolique de la contrée : loups-garous, lutins, farfadets. Les enfants se montrent avec effroi la cheminée du diable, sa table, son fauteuil et son lit gigantesque. Malheur aux imprudents qui osent regarder par les fissures et sonder les mystères de l'antre infernal ! Afin d'en chasser le démon, femmes et jeunes filles de Moulins organisèrent jadis une procession « sans parler », procédé infaillible, paraît-il, s'il était réalisable. La première femme qui arriva à Pyraume crut voir la silhouette du diable. Prise de frayeur, elle s'écria : « Le voilà ! Le voilà ! » Aussitôt elle fut saisie, emportée, et jamais ...
 
SON HISTOIRE ...

À l'origine, la zone faisait partie d'une ancienne grande baie recouverte par l'océan (la baie de Bretagne). Des nombreuses îles parsemant cette baie, seule l'île de Noirmoutier est encore entourée par la mer. Bouin, Sallertaine, l'Île-Chauvet sont d'anciennes îles aujourd’hui rattachées au continent. Au cours de la Préhistoire, une sédimentation fluviale en provenance de la Loire et de la Charente a créé une zone de dépôt à versements successifs fermant la baie peu à peu.

Les premières salines ont été creusées au début de l’ère chrétienne sous l’influence des Romains. Les moines bénédictins du XIe au XIIIe siècle entreprirent la construction d'installations salicoles : fosses, étiers. Ils s'installèrent notamment à l'Île-Chauvet, et dans d'autres...


Dans le mais Breton Vendéen, le village de Le Perrier et son église
LE MARAIS POITEVIN EN QUELQUES MOTS

Au cœur de la façade atlantique, le Marais Poitevin, pays vert et chemins d'eau, est un espace fabuleux, riche en découvertes. Un des paysages les plus typiques de France: Venise en Vendée!
Surnommé "la Venise Verte", le Marais Poitevin réserve des promenades reposantes à deux, en famille ou entre amis. On y flâne à pied ou en vélo en prenant le temps de s'arrêter devant les petites lentilles vertes qui recouvrent l'eau des canaux. On y arpente les venelles qui se déroulent vers les ports maraîchins. On y déniche le petit détail du patrimoine local: lavoirs, écluses, fontaines, passerelles, pigeonniers.   Cette richesse s'épanouit au sein d'une mosaïque de paysages aménagés par l'homme au cours des dix derniers siècles. C'est au détour des sentiers, et d'une "conche", là où l'eau s'entremêlent, que vous appréciez des paysages étonnants, une nature variées et un patrimoine culturel très présents. Autant d'éléments qui vous permettront de découvrir l'âme secrète de ce territoire singulier.


POUR VOUS EVADER

Le Perrier est à 90% situé en zone Natura 2000. C’est entre une faune et une flore exceptionnelles que vous explorerez la commune et ses alentours. Vous y découvrirez un environnement naturel et préservé qui sait se renouveler selon le temps et les saisons qui passent, les humeurs du ciel et la lumière oscillante des journées.



Une très belle vidéo qui vous raconte l'histoire du marais

UN PARC CÉLÈBRE : LE PUY DU FOU

Le Puy du Fou est un complexe de loisirs français à thématique historique situé sur la commune des Epesses, en Vendée. Fondé en 1989 par Philippe de Villiers, il regroupe La Cinéscénie et le Grand Parc. L'un de ses fils, Nicolas de Villiers, le préside depuis 2004.

Le Puy du Fou héberge depuis 1978 La Cinéscénie, un spectacle nocturne assuré par des bénévoles, retraçant l'histoire de la Vendée à travers la présentation de scènes de la vie quotidienne d'une lignée de paysans du Moyen Âge au XXe siècle, et dans lequel est présentée une vision mythifiée d'un consensus social qui aurait caractérisé, selon les dirigeants du parc, la Vendée historique.

Le grand parc du Puy du Fou en lui-même, ouvert en 1989, reprend des éléments historiques de l'histoire de la région environnant le Puy du Fou et les adapte pour en faire des spectacles, mettant notamment à profit des animaux dressés — chevaux, rapaces, grands félins et bétail — et des effets spéciaux et pyrotechniques.

La bande annonce de l'une des attractions

Les visites à faire aux alentours
LES CHAUMIERES DE KERHINET

 

C'est un village qui se compose de plusieurs maisons couvertes de toit de chaume. Elles sont typiques de la région. Vous pourrez voir sur la vidéo (merci à papkat60) que c'est un havre de paix et un noyau qui se situe au milieu de village plus grand et qui dépend de la commune de Saint-Lyphard.

Aujourd’hui le village qui accueille près de 200 000 visiteurs par an, il abrite

– la Maison du Parc qui accueille et informe les visiteurs 

– Un espace dédié à des expositions sur le territoire ou le patrimoine briéron 

– La chaumière du gîte des écoliers comprenant des hébergements réservés à l’accueil des scientifiques ou des stagiaires développant des études de terrain (3 studios équipés) – des chambrés collectives – une grande salle à manger (30 places, cheminée et cuisine équipée) permettent en outre l’accueil de petits groupes d’adultes (12 couchages) en formation ou l’organisation de toute autre formule thématique à la journée ou avec nuitées (stages de terrain en pension complète ou demi-pension). »

LA VILLE MEDIEVALE DE GUERANDE

Guérande est occupée depuis le Néolithique. Cependant, la naissance de la paroisse est attribuée à Waroc'h (577-594), prince vannetais, qui aurait construit un baptistère à l'emplacement actuel du chœur de la collégiale Saint-Aubin. Vers 848, sous le règne de Nominoë, la ville devient le siège d'un évêché temporaire, puis bénéficie de la fondation d'un collège de chanoines attribuée au roi breton Salomon. Après l'an 1000, les premières défenses s'accompagnent d'une organisation politique et administrative. Mais, elles sont insuffisantes pour arrêter, en 1342, les troupes de Charles de Blois contre Jean de Montfort, prétendants au trône de Bretagne. Les traités signés en 1365 et en 1381 mettent fin à cette guerre de Succession et inaugurent "l'âge d'or" que Guérande connaît à la fin du Moyen Age. Une nouvelle enceinte fortifiée est alors construite. La cité se développe autour du commerce du sel et du vin et se dote d'une flotte maritime importante. A partir du XVI ème siècle, l'ensablement de ses sites portuaires et l'affaiblissement du sel comme monnaie d'échange lui font perdre sa puissance maritime au profit du Croisic et du Pouliguen. La disparition de la vigne et la suppression de son collège de chanoines pendant la Révolution l'affaiblissent encore, avant qu'elle ne connaisse un nouvel essor grâce au tourisme.

FONTENAY-LE-COMTE


Les origines de Fontenay-le-Comte remontent à la préhistoire.
Le premier village pourrait se situer vers les Horts. C’est celui des Pictons qui construisent des habitations, défrichent et cultivent la plaine, se nourrissent du gibier de la forêt toute proche de Mervent et des poissons du golfe puisque la mer vient jusqu’à Fontenay qui est un port important sur l’océan. Sur les coteaux de St Médard et du Gros Noyer, des tours sont élevées sur lesquelles on fera des feux pour guider les bateaux entrant dans le port !
Peu à peu la mer se retirera et laissera un lit large permettant une navigation importante sur ce qui sera ...
Un clic pour ouvrir l'album photosLA GUERRE CIVILE DE VENDEE

Depuis avril 1792, les frontières de la France sont menacées par les armées autrichiennes et prussiennes. En 1793, l’Espagne et l’Angleterre viennent grossir les rangs des coalisés et se rajoutent au concert des pays belligérants contre la jeune république. Ces nations ont pour objectif de rayer d’un trait de plume la Révolution française, d’autant que les républicains veulent se rattacher toute la rive gauche du Rhin. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’assemblée constituante aura fort à faire avec les troubles qui surgiront à l’intérieur du pays.  En 1793, l’Ouest de la France voit apparaître une montée de violence jusqu’alors contenue : l’Insurrection Vendéenne.

LA RÉVOLTE

En quelques jours, des émeutes localisées bouleversent une population paysanne, au sein de laquelle couvait le mécontentement depuis des années. Appelés « brigands » par les députés de la Constituante, les paysans vont se lancer dans une véritable guerre civile ; bientôt ces « contre-révolutionnaires » vont devoir se plier aux exigences du plus fort, et la rébellion sera matée dans le sang. Ce cri de désespoir de tout un peuple demeure comme l’un des plus tragiques de l’Histoire de France. (Extrait  de "les guerres de Vendée - Des origines à l'étincelle", par )

 
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