Randonnée à Souvignargues (Gard)
13 avr. 2014La balade comporte de nombreux passages dans les vignes et sur des chemins sableux. Les points de vue ne sont pas forcément nombreux mais la campagne gardoise est belle et vaut très sincèrement le coup d’œil.
Avant de partir, visiter Souvignargues. Ce village est bâti en colimaçon et est intéressant à voir. Toutes les façades des habitations étant dirigées vers l'intérieur.
Une jolie randonnée à faire, même en famille et qui vous permettra de découvrir le Gard dans ses replis les plus secrets. Souvignargues est un village à voir.
SITUATION | RENSEIGNEMENTS UTILES |
La légende du "bœuf qui vole" ou "volo biòu"
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Office de Tourisme du Pays de Sommières Mairie de Souvignargues |
La légende du "bœuf qui vole" ("volo biòu" en occitan) prend corps aux alentours du XIIe siècle, à Saint-Ambroix (Gard). Tout commence par un bienfait de la nature qui se transforme en désastre potentiel. Les vignes, cette année là, avaient beaucoup donné. Une grande quantité de raisins fût récoltée. Tant est si bien que la quantité de vin produite dépassait le nombre de récipient disponibles. Le divin breuvage se mettait à tourner et avait moisi. Pour éviter le désastre, le consul du village eut une idée géniale, quoi qu'un tantinet malhonnête. Il fit répandre le bruit, qu'à heure dite, un bœuf serait jeté dans les airs et qu'il volerait. De quoi exciter la curiosité de la population. Une foule plus occupée, en la circonstance, à espérer voir voler un animal plutôt que d'apprécier la qualité du breuvage ingurgité. Et plus c'est gros, plus ça passe. Le "fameux" bœuf fût propulsé dans les airs depuis le sommet d'une colline. La légende dit qu'il s'écrasa, mais que la population but le vin, tout le vin. Le récit ne dit pas quels furent les conséquences de l'opération sur l'appareil digestif des curieux. Toujours est-il que depuis cet épisode, tous les 14 juillet, Saint-Ambroix perpétue cette légende en offrant à boire du vin. Du vrai, du bon vin. |
La petite église saint Pierre de Souvignargues
Longueur : 7,000 Km
Temps : 2 heures
Difficulté : facile
Carte IGN : 2842 O
N'oubliez pas de vous munir de cette carte
D - Le départ se fait au calvaire situé à l'entrée de la circulade de Souvignargues le long de la départementale 22. Prendre le chemin à gauche qui se trouve entre les deux rangées de maison lorsque vous regardez le calvaire de face (la D22 dans le dos) Suivre les balises et les balisages jaunes.
1 - Continuer de suivre les balisages jaune et bifurquer à droite en direction de Mas Carrier.
2 - A Mas Carrier prendre le chemin à gauche qui vous emmènera au Plan des Quatre Chemin.
3 - Au Plan des Quatre Chemin, se diriger à gauche et traverser la départementale 22 au niveau du rond point, prendre en face et suivre la D 105 pour bifurquer à gauche une centaine de mètres plus loin. Continuer sur la départementale 105 pendant environ 500 mètres. Dans le virage à droite un chemin s'enfonce dans les bois sur la gauche.
4 - Emprunter le chemin a gauche et à partir de là suivre continuellement l’itinéraire balisé en jaune? Le chemin emprunté vous ramènera à Souvignargues. Ne pas oublier de visiter la circulade.
![Voir le parcours](https://ekladata.com/st7nO7xz95fEvQmOLTnFah0LHRo.jpg)
![Télécharger le fiche technique](https://ekladata.com/Kp03BOyivD-IObUaeXNz-dshtFM.jpg)
Photo : sur la route de la randonnée
SITUATION : Région Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes dans les départements de l'Ardèche (07), du Gard (30) et de la Lozère (48).
Le Parc national des Cévennes est composé de 120 communes, dont 48 ont une partie de leur territoire dans le cœur, 111 ont adhéré à la charte, soit un taux d’adhésion de 84%. C’est le plus grand parc national français après le Parc amazonien de Guyane.
SURFACE DU COEUR : 93 500 ha. Créé le 2 septembre 1970 et désigné Réserve de biosphère en 1985, le Parc national des Cévennes est remarquable par un équilibre particulier entre l'homme et une nature façonnée par les générations successives, depuis le néolithique, et par souci d'associer protection et développement. Il est habité jusque dans son "cœur", espace protégé et réglementé. Il constitue aussi 70% du bien reconnu par l'Unesco en 2011, les Causses et les Cévennes, au titre du Paysage culturel de l'agropastoralisme méditerranéen.
PATRIMOINE
La biodiversité du Parc national est très riche. On dénombre 2410 espèces animales dont 45% des vertébrés et les deux tiers des mammifères de France, parmi lesquels 20 espèces de chiroptères. Le territoire abrite également de nombreux rapaces menacés : aigle royal, circaète Jean-le-Blanc, faucon pèlerin, hibou grand-duc... C'est un site privilégié pour les vautours fauve, moine, percnoptère et gypaète barbu. La flore est très diversifiée (11 000 espèces dont 2350 plantes à fleurs), avec des associations végétales remarquables et endémiques, en particulier dans les tourbières des monts Lozère et Aigoual, ou encore de la pseudo-steppe caussenarde.