Autrefois dominé par son château, détruit sous la Révolution, Rochefort étage aux flancs d'un éperon schisteux ses maisons anciennes. Riche de son patrimoine et de ses traditions, le petit bourg incarne, à sa manière, la Bretagne éternelle.
Une superbe visite que vous ne regretterez pas. Rochefort-en-Terre porte parfaitement son nom de village de caractère. Solides maisons bretonnes en granit, espaces joliment fleuris, belles promenades dans la ville et les environs Rochefort-en-Terre ne vous laissera pas indifférent au contraire, ce village, classé dans la liste des plus beaux villages de France, retiendra toute votre attention.

Au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, Rochefort-en-Terre bénéficie d’une situation exceptionnelle.

 SITUATION DU SITE   QUELQUES RENSEIGNEMENTS UTILES   LA SORCIÈRE DE ROCHEFORT-EN-TERRE

Situation nationale

Situation locale

 

 Mairie de Rochefort-en-Terre
Place des Halles
56220 ROCHEFORT EN TERRE
Tél. 02 97 43 32 81
SITE WEB


Office de Tourisme
7, Place du Puits 
56220 Rochefort-en-Terre 
Tel : 0 977 39 40 60 
SITE WEB 

 

« Tandis qu’elle causait, j’examinais attentivement la sorcière. Elle me parut une femme robuste de soixante et quelques années »

The Wide World Magazine d’octobre 1899 (volume III, n° 18)

Que serait la Bretagne sans ses croyances, superstitions, miracles ou autres sortilèges? Du folklore attrape touriste aux véritables légendes, des sorcières ou druides qui ont foulé les terres celtes, il y en a pour tous les goûts dans cette région française où les contes côtoient les légendes récitées par les plus anciens. Mais la vieille dame, nommée la marcâle (sorcière en wallon), est-elle réellement une simple villageoise? Ou est-elle de celle qui, la nuit tombée, sort son grimoire pour lancer des sorts, à la lecture des plus anciennes incantations? Elle le fera à l’unique condition que le grimoire qu’elle possède soit l’un des plus anciens. Elle vous lira peut-être juste les lignes de la main, qui sait ?
Rochefort-en-Terre, connu par la plupart des Français par l’émission de Stéphane  Bern « Le plus beau village des Français » dont il fut victorieux en 2016, est aussi connu pour une toute autre raison.
En effet, ce village est aussi connu pour sa sorcière ayant vécu dans les ruines du château des Rieux, à la fin du XIXe début XXe siècle : Naïa. Charles Géniaux, qui s’intéresse aux traditions populaires de sa région, rapporte photos et récits de sa visite du village et de sa rencontre avec la sorcière. Il découvre alors une vieille femme instruite, les yeux vitreux, un châle sur la tête, les mains osseuses tenant un bâton de fer possédant des pouvoirs surnaturels.
« Le bon peuple de Rochefort est convaincu qu’il y a quelque chose de surnaturel là- dedans. Ils vous diront que Naïa voyage dans les airs sur un balai – ou peut-être sous la terre – lorsqu’elle ne veut pas qu’on la voit, qu’elle ne craint ni le feu ni l’eau, qu’elle disparaît quand elle le veut et qu’elle peut prendre n’importe quelle forme pouvant l’aider à réaliser ses desseins. Grâce à ses pouvoirs magiques, disent-ils, elle attire les jeunes gens, notamment ceux qui sont amoureux. » 

 

Le musée des arts imaginaires

TOURISME

Chaque année, le dimanche qui suit la fête du 15 août, Rochefort célèbre son pardon. Arborant bannières et statues, la foule recueillie parcourt les rues escarpées de la cité au son des cantiques et des clochettes, avant de se rassembler sur le parvis de la collégiale Notre-Dame pour y entendre les vêpres. En ce jour de dévotion, passé et présent semblent se rejoindre par la grâce de ce cérémonial immuable.

UNE ARCHITECTURE PRÉSERVÉE
Dans la ville haute, massée au pied des remparts de l'ancien château, les étroites rues pavées et les escaliers montant à l'assaut de la colline invitent à la flânerie. Maisons à pans de bois, demeures gothiques et Renaissance en schiste et en granit  aux délicates ciselures de pierre, élégants hôtels patriciens de style Louis XV prennent un caractère féérique à la nuit tombée, lorsque durant les mois d'été, la ville vit à l'heure des "chemins de lumière".

Pour l'anecdote
En 1913, Alfred Klots offrit à chaque habitant du village des boutures de géranium cultivées dans les serres du château, afin qu'ils en décorent leurs fenêtres. Cette initiative a eu une belle postérité et Rochefort s'enorgueillit aujourd'hui de l'abondance de ses lierres, de ses géraniums et de ses glycines qui, jetant une touche de couleur sur ses vénérables façades, valent à la petite cité la réputation flatteuse de village particulièrement fleuri.

Une cité d'art et de tourisme

Les enseignes en métal peint, qui signalent, à la mode médiévale, boutiques, ateliers d'artisans et galeries illustrent l'attraction touristique de la cité, fréquentée dès le milieu du XIXe siècle par des artistes. L'un deux, un Américain nommé Alfred Klots, qui séjourna régulièrement à l'hôtel Lecadre, s'éprend de Rochefort-en-Terre au point d'acquérir les anciens communs du château, qu'il transforme en un beau manoir de style renaissance. Acquise en 1976 par le conseil général du Morbihan, la demeure, point de départ idéal pour une visite de la ville, abrite un musée de la vie sociale.

 

AU PIED DU CHÂTEAU

Aujourd'hui disparu, le château de Rochefort est intimement lié à l'histoire de la cité. Un donjon de pierre est érigé dès le XIIe siècle au sommet de la colline surplombant un petit village situé en bordure de la Grée. À l'ombre des murailles de la forteresse, et à proximité d'une église dédiée à Notre-Dame, se développe bientôt le bourg neuf, résidence des officiers seigneuriaux et du clergé. La ville basse, dédiée à l'artisanat et au commerce, est intégrée au XVe siècle dans une ceinture de remparts qui protège la ville. Le château passé aux Rieux, turbulents seigneurs bretons, puis aux Coligny, grande dynastie protestante, est démantelé à deux reprises, en 1488 et 1594, avant d'être démoli presque intégralement par les révolutionnaires en 1793. 

À LA DÉCOUVERTE DE ROCHEFORT-EN-TERRE
Après avoir visité le château et son musée, descendez vers la ville par le chemin des Douves qui longe les remparts et gagnez sur la droite la place du Puits, le long de laquelle vous admirerez la maison du Sénéchal (XVIIIe siècle) et l'Hostellerie du Lion d'Or (XVIe siècle). Par la rue du Porche, dans laquelle vous pouvez faire escale au Café Breton, obliquez vers la place des Halles, qui vous conduira par la rue Candrée vers l'ancien lavoir et la porte de l'Etang. Revenant sur vos pas, empruntez la rue de la Tronchaye qui vous emmènera à la collégiale Notre-Dame-de-la-Tronchaye.

LE CŒUR SPIRITUEL DE LA CITE
 
Fondée au XIIe siècle, l'église Notre-Dame-de-la-Tronchaye conserve de cette époque un clocher roman. Érigée en collégiale à la fin du XVIe siècle puis agrandit durant les deux siècles qui suivent. Beau témoignage de l'architecture religieuse bretonne, elle renferme notamment un remarquable jubé, servant aujourd'hui de clôture à la tribune, dont les panneaux, sculptés d'un fin réseau d'arcatures flamboyantes, s'encadrent entre des traverses ornées de motifs végétaux.

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