Capitale historique, économique et administrative de l’Île de Ré, Saint martin semble constituer un village au Xème siècle, contenant le port comme noyau urbain peuplé dès le Moyen Âge d’artisans, de commerçants et de négociants qui exportent du vin, du sel et importent des céréales et du bois.

L’importance commerciale et stratégique de Saint-Martin-de-Ré place le village au centre de convoitises diverses. Un premier siège de 3 mois en 1627 par le duc de Buckingham mène Vauban à ériger entre 1681 et 1685 les fortifications et la citadelle tout en aménageant le port et le front de mer. La ville sera attaquée de nouveau par une flotte anglo-hollandaise en 1696 détruisant de nombreuses maisons et endommageant l’église.

 SITUATION   RENSEIGNEMENTS UTILES   NAUFRAGE DU PAQUEBOT L'AFRIQUE

Situation nationale

Situation locale

 

OFFICE DE TOURISME
2 Avenue Victor Bouthillier
17410 SAINT-MARTIN-DE-RÉ
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MAIRIE
Place de la République
17410 Saint-Martin-de-Ré
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  Le 9 janvier 1920, le paquebot l’AFRIQUE, commandé par Antoine LeDu, quitte le port de Bordeaux pour rallier Dakar. A son bord se trouvent 599 hommes prêts à appareiller malgré une très mauvaise météo. La mer est très mauvaise et le vent a considérablement forci.
Le 11 janvier, à 2h du matin, alors que le paquebot a réussi à passer le Verdon, le commandant LeDu, alarmé par une voie d’eau non localisée qui noie les machines, décide de mettre le cap sur le port de la Pallice, à La Rochelle. A 7h, le navire n’est plus manœuvrant. Il commence à dériver. Seul le paquebot CEYLAN a pu rejoindre l’Afrique, mais, impuissant, il ne peut que suivre le bateau en perdition. Celui-ci se dirige droit vers le dangereux plateau de Rochebonne, un haut fond remontant à moins de 10 mètres de la surface et situé à 35 milles au large de la pointe des Baleines, sur l’Île de Ré.
Le navire passe entre les deux têtes du plateau, mais quelques instants plus tard, une lumière apparaît au loin. Elle signale la présence du bateau-feu le ROCHEBONNE, ancré pour marquer la troisième tête rocheuse du plateau. Les deux bateaux entrent en collision. Alors que le ROCHEBONNE est emporté dans les fonds, l’AFRIQUE reprend sa dérive. A 3h du matin, le 12 janvier, le télégraphe de l’Afrique annonce que le paquebot coule emportant avec lui ses passagers. Sur 599 personnes, il n’y eut que 35 survivants. Ce fut l’un des plus grands
drames maritimes de l’Histoire de France...

Saint Martin de Ré et son port de plaisance

DÉCOUVRIR LA VILLE DE SAINT MARTIN DE RÉ  

POURQUOI SAINT-MARTIN

Saint Martin est né le 11 novembre 316 à Stabaria Pannomie, la Hongrie de nos jours, qui était alors une province romaine. Son père commandait une légion de la garnison de Pavie en Italie du Nord. C’est dans cette garnison que Martin passa son enfance. Ses parents étaient païens et pratiquaient le culte des idoles mais Martin écoutait avec beaucoup d’attention les prêtres chrétiens parler du Christ et très jeune il décida de consacrer sa vie à ce Dieu d’amour. Il a seulement 10 ans quand il désire se faire baptiser mais ses parents s’y opposent.
 

 

 

 

SAINT-MARTIN-DE-RÉ, ANTICHAMBRE DU BAGNE

L’île de Ré n’a pas toujours été qu’un très beau lieu de vacances prisé des touristes et des stars. A la fin du 19e siècle, elle devint l’unique point de regroupement des condamnés en partance pour les colonies pénitentiaires de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. Une histoire qui se révèle au travers d’une nouvelle exposition permanente proposée au Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin-de-Ré.

Ce n’est pas un hasard si Saint-Martin-de-Ré est devenue "l’antichambre des bagnes" comme l'annonce le titre de cette exposition. La ville possédait une citadelle Vauban construite en 1681 et qui servit ponctuellement de prison à partir du XVIIIe siècle.
Sous Napoléon III, deux décrets successifs créèrent la transportation des condamnés aux travaux forcés (une peine créée en France en 1560) dans les colonies. A partir de 1873, Sain-Martin-de-Ré devient l’unique dépôt de condamnés destinés aux colonies pénitentiaires de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. 
L’exposition retrace cette histoire en deux étapes : la période de détention au sein de la citadelle de Saint-Martin-de-Ré qui pouvait durer plusieurs mois puis le
départ et la vie au bagne

 DE LA CITADELLE AU BAGNE
  AU CHOIX

Une première citadelle, établie en 1625, fut détruite en 1628. À la suite du siège de La Rochelle, elle fut reconstruite par Vauban et François Ferry de 1681, jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Elle protège La Rochelle et Rochefort des invasions anglaises

 À partir de 1681, Vauban projette de construire un réduit central à Saint-Martin, capable de servir d’abri à toute la population de l’île en cas de débarquement ennemi sur un autre point. L’enceinte urbaine, unique par ses dimensions — un demi-cercle d’1,5 kilomètres de rayon et de 14 kilomètres de rempart —

 

est réalisée d’un seul jet sans contraintes géographiques liées au site. La citadelle, carré parfait, n’est accessible que par une seule porte d’entrée monumentale, ouvrant sur un petit port retranché. Des bâtiments intérieurs, prévus pour 1200 hommes, subsiste une caserne, la chapelle, l’arsenal, les souterrains des bastions et le pavillon d’officier.

La maison d'arrêt de l'Île de Ré est installée dans la citadelle de Saint-Martin. Elle a contenu jusqu'à plus de 1000 détenus, dans un espace prévu pour 500 prisonniers. La prison était une étape obligée vers les bagnes de Nouvelle-Calédonie 

 

 

(voyage qui dure cinq mois), de 1873 à 1897, puis vers ceux de Guyane (voyage qui dure trois mois), jusqu'en 1938. Le capitaine Alfred Dreyfus, Guillaume Seznec, le lieutenant Strachwitz ou Henri Charrière, dit « Papillon », parmi d'autres, y furent enfermés, avant leur départ pour le bagne dit « de Cayenne », qui était en fait celui de Saint-Laurent-du-Maroni. Les prisonniers étaient conduits sans grand ménagement, par bateau, à partir du continent, jusqu'à la prison. Ainsi pouvait-on lire, dans un numéro de 1929 du journal La Croix


 

L’ÉGLISE SAINT MARTIN DE RE

L'aspect tourmenté et complexe de l'édifice actuel, dominé par les ruines gothiques du transept, témoigne de son histoire mouvementée. Les parties les plus anciennes datent du XVe siècle : il s'agit des murs des deux croisillons du transept, encore en élévation, dotés d'un chemin de ronde et dotés de leurs portails à la statuaire mutilée. Subsistent également de l'édifice médiéval les chapelles de l'actuel chœur (qui était en fait la nef de l'édifice) et celles du bas-côté sud. On peut également voir une fenêtre de style flamboyant et aujourd'hui obstruée sur le mur gouttereau nord.

 


 

Pour obtenir plus de renseignements il faudra aller sur place. Vous comprendrez que, vu la beauté de l'île, il est difficile de tout noter dans cet article. Merci de votre compréhension.

 

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