SARLAT-LA-CANEDA (Dordogne - 24)
23 janv. 2015Vers l'an Mil, au temps de l'évêque Fulbert, Chartres devient un foyer de formation intellectuelle et spirituelle, dont la réputation gagne l'Europe médiévale pour atteindre son apogée au 12ᵉ siècle.
La population s'accroît et la ville s'étend vers la vallée. De nouveaux remparts, dont subsistent aujourd'hui quelques vestiges, sont édifiés et des faubourgs s'étendent autour des douze portes de la cité, dont les plus importantes sont les portes Châtelet, Saint-Jean, Drouaise, Guillaume, Morard, Saint-Michel et des Épars. La ville médiévale fonde sa puissance sur son économie. Chartres est alors séparée en deux parties par un dénivelé de trente mètres : la haute ville, avec le château et la cathédrale, et la basse ville avec les activités liées à la rivière : tanneries, corroieries, mégisseries, moulins…
En 1328, le pays chartrain, qui avait été longtemps dans la mouvance des puissants comtes de Blois et de Champagne, entre dans le domaine royal. La ville, place militaire, est également au cœur des guerres. D'abord, celle de Cent Ans (avec la signature, à sept kilomètres de Chartres, du traité de Brétigny en 1360), puis les guerres de Religion. En 1588, la ville sert de refuge à Henri III avant de subir l'assaut de Henri de Navarre, futur Henri IV. Pour se faire pardonner, il choisit la cathédrale pour être sacré roi de France en 1594.
La Grotte de Saint-Cirq ou Grotte du Sorcier est située entre Les Eyzies de Tayac et Le Bugue au sein de falaises dans un cadre troglodyte. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour les trésors d’art préhistorique qu’elle renferme, la Grotte du Sorcier s’ouvre à flanc de falaise, au milieu du village, non loin d’une forêt de bambous.
La Grotte du Sorcier fut découverte assez tardivement en 1951. Noël Brousse, alors propriétaire, a convié B. Mortureux et son épouse à visiter la cavité, le 22 mai 1952. Ils reconnaissent les premiers éléments de décorations : des équidés profondément gravés et un bison sculpté en bas-relief. Les explorations se poursuivent l’année suivante en compagnie notamment de l’abbé André Glory qui exécute plusieurs relevés, et de l’abbé Henri Breuil, spécialiste international de l’art pariétal. Cette grotte a été classée monument historique en 1958.
Sarlat, capitale du Périgord noir, est un haut lieu historique. Bien que souvent apparentée à la période médiévale, la cité historique présente un patrimoine à l’éventail riche et varié, reflet d’évènements marquants et d’une importante évolution.
Le site : une ville en « creux ».
Le nom « Sarlat » vient du latin serrum, « colline » et latum, « large ». Le noyau historique de Sarlat s’est construit dans une étroite cuvette modelée dans les sables et les calcaires du crétacé par le modeste ruisseau de la Cuze. Cette place particulière et cette forme en creux lui vaudra l’installation, au IXe siècle, d’une abbaye à l’origine du développement de la ville. Son extension s’est ensuite opérée vers le nord et surtout vers le sud avec beaucoup de lenteur, créant aujourd’hui une coulée urbaine de plus de 4km.
La cathédrale saint-Sacerdoce à gauche et la « lanterne des morts » sur votre droite (Utilisez votre souris pour effectuer une rotation)
Jean Tarde, dans sa Chronique a rapporté la légende selon laquelle saint Bernard venu à Sarlat en 1147, aurait béni des pains dont la vertu miraculeuse guérissait les malades qui s'en nourrissaient.
La lanterne aurait été construite pour commémorer son passage.
Cette légende lui a valu aussi le nom de Tour Saint-Bernard.
Au 17e siècle, on a perdu le souvenir de l'usage de cet édifice et l'on s'interroge sur son utilité.
Sa destination est devenue énigmatique.
En 1693, le chanoine de Gérard a écrit à Mabillon : « On ne sait ce que c'est ».
Pour certains historiens, la présence de longues et étroites ouvertures en plein cintre semblent destinées à laisser passer la lumière.
Ce serait une lanterne des morts, c’est-à-dire un bâtiment dans lequel on hisse une lampe allumée pour guider l'âme des défunts.
La Place du Marché aux Oies est l'un des lieux emblématiques de la petite ville médiévale. En effet, il y a de cela moins d'un siècle, on y vendait, les jours de marchés et de foire, des animaux de basse-cour. Si les animaux ne sont plus présents, la tradition du marché s'est perpétuée jusqu'à nous jour, puisque c'est ici que viennent s'installer les stands des éleveurs, poissonniers, boulangers et bien d'autres. Lorsque la place retrouve son calme initial, le nom de la place prend tout son sens parce qu'en son cœur se trouve une sculpture de François-Xavier Lalanne, représentant trois oies de bronze, devenues depuis un des emblèmes de la ville.
Atoine de La Boétie appartient à une ancienne famille bourgeoise de Sarlat, d'abord appelée Boyt.
Leur nom figure dans des mémoires de 1204 et 1280 dans lesquels on les voit mêlés à des querelles entre les abbés de Sarlat, seigneurs de la ville, et les bourgeois de Sarlat représentés par les consuls. Leur nom est cité dans une lettre de remerciement de la jurade adressée au pape Jean XXII après la création de l'évêché de Sarlat. En 1400, ils apparaissent dans plusieurs quittances de redevances pour une maison appelée la Petite-Borie-des-Places.
D'autres titres concernent un pré, appelé La Poulque, et d'une terre qui en dépendait. En 1451, Guillaume Boyt (†1467) a acheté le moulin du Clusel, sur la Cuze, qui en était voisin. Son fils, Raymond Boyt († avant 1499), est marié avec Hélène de Verdon. Le 31 décembre 1499, un acte est passé entre Étienne de Magnanat, parent et tuteur des enfants de Raymond Boyt, et les représentants de l'évêque concernant les droits féodaux à payer à l'évêque. Les enfants de Raymond Boyt dont Étienne de Magnanat est…
(Source Wikipédia)
D'après Jean Tarde, vicaire général de l'évêché de Sarlat, après de longues années de tensions avec le pouvoir religieux, « le 25 juillet 1365, les habitants de Sarlat arrêtent en conseil que leur église paroissiale, allant en ruine à cause de sa vieillesse, seroi rasée et qu'en sa place on en feroit une plus grande, et, pour fournir aux frais nécessaires, les habitans payeront un second dixme, lequel fut levé deux ou trois années de suite, si bien que la provision de matériaux estant amassée, les premiers fondements furent jetés le 3 avril 1368, et M. Géraud Roussel, prestre, posa la première pierre ; les guerres qui suivirent retardèrent cet édifice furent cause que de longtemps il ne fut mis à sa perfection ».
Les archives du notaire Lacroix permettent de savoir que l'architecte qui a commencé les travaux de reconstruction de l'église paroissiale est Jacques Caviale, parent de l'archevêque de Toulouse.
La ville est connue pour détenir la plus forte densité en monuments historiques classés !
En flânant dans les ruelles pavées de la cité médiévale, pensez à lever les yeux pour observer la richesse architecturale des monuments.
Avec son histoire qui remonte jusqu’au Moyen Âge, Sarlat vous réserve un patrimoine d’exception à photographier.
Cette ville d’Art et d’Histoire est d’ailleurs le premier secteur sauvegardé de France à avoir été restauré grâce à la loi Malraux de 1962.
On comprend pourquoi, depuis 1928, de célèbres cinéastes ont décidé d’utiliser les décors médiévaux de Sarlat comme lieux de tournage pour de nombreux films cultes .
Terre de cocagne qui a séduit les hommes dès l’aube des temps, le Périgord se décline en quatre territoires multicolores : le vert, le pourpre, le blanc et le noir. Ce dernier, qui tire son mystérieux qualificatif de ses chênes verts aux troncs très sombres, s’étend sur la partie Sud-Est de la Dordogne. Sûrement, le plus extraordinairement riche des quatre, il essaime le long de ses rives. Comme autant de pépites, grottes et cavernes gardiennes de nos origines, villages médiévaux et forteresses suspendues entre terre et ciel.
Soixante-dix-sept monuments protégés. Sarlat sait éblouir. La pierre blonde de ses bâtiments aussi. Ce joyau, blotti entre Vézère et Dordogne, est devenu à lui seul le symbole de l’art de vivre périgourdin. La profusion de son patrimoine, riche de demeures plus élégantes les unes que les autres, témoigne de la richesse de sa noblesse à partir du XVe siècle. Tombée en désuétude, elle a heureusement servi de ville pilote à la fameuse loi sur « les secteurs sauvegardés » de Malraux. Des chantiers de restauration ambitieux lui ont rendu son lustre d’antan, et quel brillant ! La belle est désormais réveillée et attire chaque année près de 2 millions de visiteurs.