Terrasson-lavilledieu, aux portes du Périford Noir (24)
16 déc. 2018Terrasson-Lavilledieu (6 362 hab - Insee 2012) est la première ville du Périgord que vous rencontrerez en venant du Nord ou de l'Est de l'Europe.
A la porte du Périgord, au carrefour des trois provinces que sont le Limousin, le Quercy et bien sûr le Périgord, au cœur de la Région Nouvelle Aquitaine, la cité de Terrasson-Lavilledieu domine un des joyaux de l'espace naturel français, la vallée de la Vézère, classée patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.
Cette position privilégiée fait aujourd'hui de Terrasson-Lavilledieu le trait d'union incontournable d'une longue promenade qui mènera le visiteur des maisons rouges de Collonges au gouffre de Padirac, des pierres médiévales de Sarlat aux grottes de Lascaux, pour ne citer que quelques pièces d'une riche litanie de merveilles.
De Terrasson-Lavilledieu, le visiteur pourra tout voir, car il se trouve là au cœur d'un espace d'une qualité mondialement reconnue, pour ses paysages, pour son architecture et bien sûr sa gastronomie. Terrasson-Lavilledieu est aussi et surtout la Ville des Jardins.
Au centre d'une unité urbaine de 10 000 habitants,Terrasson est la ville centre d'un bassin de vie de près de 30 000 personnes. Sa forte densité industrielle et ses infrastructures en font une commune urbaine de 40 km2, partagée entre la ville ancienne qui domine la Vézère, la ville "nouvelle" et tous les bourgs et hameaux qui parsèment la campagne environnante. Dotée de 16,3 km de routes départementales, de 9 km de routes départementales et surtout de 160 km de routes communales, Terrasson est une ville aux nombreux accès et aux nombreux moyens de communication. (Extrait du site de la ville de Terrasson)
SITUATION | RENSEIGNEMENTS UTILES | LA LÉGENDE À TERRASSON-LAVILLEDIEU | ||
OFFICE DU TOURISME Rue Jean Rouby
24120 Terrasson-Lavilledieu Tél. 05 53 50 37 56
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L'essor se produit au VIème siècle avec l'installation d'un monastère autour de Sorus, nom de l'ermite local Saint-Sour. Un Pays de légendes.... Il y a près de 1400 ans, le roi mérovingien Gontrand, prévenu de la grande sagesse du Moine Sour, lui rendait visite et lui donnait les moyens de fonder son abbaye. D'où la légende selon laquelle Saint Sour aurait lâché les colombes de son rocher, les voyant se poser dans le vallon, se serait écrié : « terra sunt », expression qui aurait donné naissance au nom de Terrasson. La vie s'organise autour du monastère ; Les périodes de prospérité alternent avec les temps de guerre et de dévastation, par exemple lors de l'invasion normande au IXème siècle. Pendant les périodes troublées du Moyen Age ... |
Le centre historique avec l'église et en contre bas la Vézère
PARLONS UN PEU D'HISTOIRE La vie se développe à l’époque gallo-romaine : les vestiges d’une villa abandonnée, au hameau de Gaubert, à proximité de la Vézère ont été mis au jour. Une mosaïque et d’autres objets (fibules, ustensiles de cuisine…) retrouvés sur ce site sont aujourd’hui exposés au musée d'art et d'archéologie du Périgord, à Périgueux. Les puissants souverains wisigoths dominent le pays à la fin du ve siècle. Mais ils laissent s'imposer lentement l'hérésie arienne, qui dérange les autorités religieuses et parvient, par zèle, à faire déporter fidèles, prêtres et évêques résistants à l'assimilation. Ces troubles internes favorisent l'expansion subite des troupes franques du roi et chef de guerre Clovis, qui était autrefois facilement contenue sur le front ligérien. Le christianisme traditionnel est rétabli par les envahisseurs, mais longtemps les chrétiens trinitaires qui avaient dû se cacher dans les recoins reculés continuent à perpétuer leurs saintes retraites.
2 000 rosiers, 20 000 vivaces, 2 500 pieds de buis, 120 jets d’eau, plus de 150 espèces végétales, 8 000 arbres et arbustes dont des essences rares, des terrasses, un théâtre de verdure, un tunnel végétal, des sous-bois, un belvédère, des jardins d’eau… se profilent ainsi sur six hectares en terrasse en surplomb de la Vézère. |
ÉGLISE ABBATIALE SAINT SOUR Cette église fortifiée qui domine aujourd'hui la ville fut d'abord une abbaye mérovingienne fondée au XIème siècle par un moine nommé Sorus. Ayant subie de multiples destructions, notamment lors des guerres de religion, plusieurs entreprises de reconstructions furent engagées dont une vaste restauration au XIXème siècle avant qu'elle ne prenne cette forme et son apparence actuelle. L'église quant à elle vous paraîtra comme neuve, semblant veiller paisiblement sur la ville. Vous pourrez admirer sa sublime nef ainsi que sa rosace et ses magnifiques vitraux relatant l'histoire Saint Sour.
Jusqu’en 1833, seul le Vieux Pont permettait de passer la rivière, mais comme il était en triste état, la municipalité, avec l'appui de Charles X décida de se doter d'un nouveau pont sur la Vézère: le pont neuf.
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