À PROPOS DU SITE DE BEAUCAIRE
 La ville de Beaucaire est située dans le département du Gard, à 24 km de Nîmes, sur la droite du Rhône. Ce n’était d’abord qu’un château-fort que sa forme carrée fit appeler Belli-Cadrum. A l’entour s’aggloméra une bourgade dont il est mention pour la première fois, en 1067, dans un acte de partage entre Raymond et Bernard, fils de Bérenger, comte de Narbonne.

Lorsque, en 1033, le royaume d’Arles passa aux empereurs d’Occident, Beaucaire échut aux comtes de Provence ; puis, en 1125, fut cédé aux comtes de Toulouse. L’importance de sa position lui fit jouer un assez grand rôle dans notre Histoire. Ce fut à Beaucaire que se tint, en 1172, une magnifique cour plénière, dont le but était une réconciliation projetée par le roi d’Angleterre, Henri II, entre Raymond, comte de Toulouse, et le roi d’Aragon ; les deux rois ne s’étant pas trouvés au rendez-vous, les fêtes manquèrent leur but, et cependant n’en furent pas moins célébrées avec une magnificence dont le peuple conserva longtemps le souvenir ; les seigneurs y rivalisèrent de prodigalité et de folies. (Extrait du site "La France pittoresque")

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Situation nationaleOFFICE DE TOURISME
24 Cours Gambetta
30300 Beaucaire
Tél. 04 66 59 26 57
SITE WEB 

Situation localeHÔTEL DE VILLE
Pl. Georges Clemenceau
30300 Beaucaire
Tél. 04 66 59 10 06
SITE WEB 


 

Le Drac de Beaucaire (Légende)

Le Drac de Beaucaire (dans le Gard) est une légende qui a fait frémir plus d'un enfant beaucairois ! Coulobre, Drac ou Tarasque, des monstres légendaires qui peuplent les eaux du Rhône !

L'histoire de Beaucaire reste indissociable de celle du Rhône qui la borde. Depuis l'Antiquité, le fleuve a continuellement charrié des hommes, des richesses, des légendes et des mythes. Il a même engendré un monstre aquatique, le célèbre Drac.

C’est Gervais de Tilbury qui, dans les Otias Imperalia (Divertissements pour un empereur), écrit la légende du 1214. Il raconte qu'un être fantastique, invisible aux hommes, mais pouvant prendre l'apparence humaine… 

Petite histoire de Beaucaire

Tour à tour ville romaine, médiévale puis classique, Beaucaire fut le théâtre de grands événements dans son histoire avant de s’offrir à vos yeux sous son aspect moderne.

Fondée au VIIᵉ siècle avant J.C., Beaucaire est connue comme ville relais de la célèbre voie Domitienne qui reliait l’Italie à l’Espagne (121 avant J.C.). C’est à cette étape que la voie Domitienne se divisa pour desservir les directions d’Arles, de Nîmes, de Remoulins et de Saint-Gilles. À cette époque, Beaucaire, qui signifie « belle pierre » s’appelait Ugernum.

Le Moyen-Age marqua un ralentissement de l’extension de la ville. Beaucaire n’échappa pas aux troubles de cette sombre période subissant les invasions des Burgondes, des Goths puis des Sarrazins.

 


Le château de Beaucaire
L'église saint Paul

Cette église appartenait originellement au couvent, aujourd'hui disparu, des cordeliers encore dénommés frères mineurs. Installés d'abord hors les murs, près du Rhône, ils transférèrent leur couvent dans l'enceinte de la ville à cause de l'insécurité occasionnée par la guerre de Cent Ans contre les Anglais et commencèrent la construction de l'église en 1360, en réemployant des matériaux de l'édifice précédent du XIIe siècle de style roman que l'on retrouve donc notamment au niveau des colonnettes du portail. Mais il n'est pas impossible que l'archaïsme des piliers rectangulaires de la nef, des ogives retombant sur des culots et des doubleaux chanfreinés s'expliquent aussi par le réemploi d'éléments de maçonnerie du XIIe siècle.

Le château médiéval

Le Château médiéval de Beaucaire, du XIIᵉ siècle, construit sur les ruines d'un ancien castrum romain, se dresse majestueusement et domine la ville de son promontoire rocheux. Véritable forteresse aux dimensions impressionnantes, elle fut détruite puis restaurée au XIIIᵉ siècle.

Le caractère défensif de l'ouvrage ne fait aucun doute. Il avait pour vocation la surveillance du Rhône et était à l'origine entouré d'une gigantesque enceinte fortifiée, agrémentée d'un fossé.

Deux entrées distinctes, munies de pont-levis, existaient alors, entourées de magnifiques tours rondes. Sur la face nord-est de l'ouvrage, une tour triangulaire de
La voie domitienne

Borne de la voieDans l’antiquité, Beaucaire (Ugernum) est une étape sur la grande route d’Italie en Espagne, la Via Domitia, du nom de son créateur, le proconsul Cneus Domitius Ahenobarbus . La voie relie Nemausus-Nîmes, chef-lieu de cité à Ugernum, distantes toutes deux de quinze mille. Tous les mille pas romains (1 500 mètres environ), des bornes sont implantées  pour guider les voyageurs. On les appelle bornes milliaires : elles portent le plus souvent les titres de l’empereur qui a fait réparer la route. Entre Beaucaire et Nîmes, la voie domitienne a livré à ce jour 39 bornes ou fragments de bornes.

L’examen du cadastre permet de repérer la voie antique dans la voirie moderne et de proposer un tracé à partir de la place de la République vers la rue des Bijoutiers, se prolongeant par les rues Emile Jamais puis de la Solidarité, avant de rejoindre l’actuel Chemin des Romains.

 Le musée de la vannerie

Parmi les matériaux indémo-dables que nous offre la nature, je demande : l'osier ! Mis entre les mains expertes d'humains créatifs, ces longues tiges qui poussent les pieds dans le Rhône se transforment en contenants à la fois pratiques, originaux et jolis, ce qui ne gâche rien. Et cela ne date pas d'hier. En témoigne le Musée de la Vannerie, à Vallabrègues, avec son cortège de petits et grands objets souvent insolites, mais toujours en osier. (Extrait du site de l'Office de Tourisme)
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