• À Propos de Saint-Jean-Pied-de-Port

    Clic pour vous rendre sur le site des plus beaux villages de FranceLa première trace écrite mentionnant la ville date du XIIe siècle. Mais peut-être la légende qui en fixe la fondation au VIIIe siècle par le roi de Pampelune contient un fond de vérité. Car l'endroit est stratégique, qui contrôle un des accès les plus faciles pour traverser les Pyrénées. Une des routes de l'étain passait ici dès l'antiquité (ce métal était alors très précieux, parce qu'il permettait de créer le bronze). Trois rivières se rejoignent également ici (la Nive d'Arnéguy, le Laurhibar et la Nive).
    Un site superbe à visiter. Nous y avons découvert des lieux intéressants. La vieille ville possède un charme sans précédent. Dommage que le brouillard persistant ne nous a pas permis de mettre en valeur les monts environnants.

    Saint-Jean-Pied-de-Port est une étape majeure du pèlerinage vers Compostelle, la dernière étape avant la traversée des Pyrénées menant à Roncevaux.
    En 2019,  plus de 61 000 pèlerins sont passés à l’accueil des pèlerins situé au 39 rue de la Citadelle.
    114 nationalités ont été accueillies, et parmi le Top 10 figurent les Français, Espagnols, Américains, Italiens, Coréens du Sud, Allemands, Britanniques, Australiens, Canadiens, Irlandais…

    POUR VOUS AIDER

    Situation nationaleHÔTEL DE VILLE
    13, place Charles de Gaulle
    64220 SAINT JEAN PIED DE PORT
    Tél. 05 59 37 00 92
    Fax. 05 59 37 99 78
    Site de la mairie

    Situation localeOFFICE DU TOURISME
    14, place Charles de Gaulle
    64220 SAINT JEAN PIED DE PORT
    Tél. 05 59 37 03 57
    Fax. 05 59 37 34 91
    Site Office de Tourisme

     

    ANTXIO ET LES VACHERS (Légende)

    Autrefois, il y avait à Esterençuby, sur la frontière espagnole, quatre vachers, l'un d'entre eux était un jeune garçon. Lorsqu'ils étaient endormis, dans leur cabane venait se chauffer Antxo, le Basa Jauna (Seigneur Sauvage). Et quand il s'était chauffé, il mangeait de leur nourriture. Les bergers recevaient un pain et d'autre mets, et en laissaient un morceau tous les soirs, la part d'Antxo.
       Une nuit, voyant que la part d'Antxo n'avait pas été faite, le petit garçon dit :
       - Où avez-vous la part d'Antxo ?
       - Donne-lui la tienne si tu veux, lui répondirent les autres.
       Le garçon laissa sa part...
     

     
    DÉCOUVRIR SAINT-PIED-DE-PORT

    Situé entre la côte basque et la frontière espagnole, le village est une étape renommée sur l’une des principales voies de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Sa position géographique sur la rive droite de la Nive et au pied des cols de Cize, plus connus sous le nom de «col de Ronceveau», en fait depuis des siècles un carrefour d’échanges commerciaux et un lieu stratégique au cœur des enjeux territoriaux de cette ancienne place forte du royaume de Navarre. Cette histoire à la fois riche et mouvementée se lit encore aujourd’hui dans le patrimoine et la structure urbaine du village : l’église Notre-Dame, le plus important édifice gothique en Pays basque français...

    Vue sur la Nive - le pont romain (Visitez à l'aide de votre souris, suivez les flèches)
    UN PEU D'HISTOIRE DE CE VILLAGE

    Il s'agit d'une « ville neuve » édifiée au XIIe siècle. « La clef de mon royaume », dira deux siècles plus tard Charles le Mauvais qui, pour ses sujets, était « le Bon ». En se développant, la cité ravit sa primauté à Saint-Jean-le-Vieux et déplaça ainsi le trafic, de la route romaine par Urcullu au tracé par Roncevaux. Elle devient la capitale de l'une des cinq divisions du Royaume de Navarre : la Merindad de Ultrapuertos (c'est-à-dire d'« Outre-cols », vu qu'elle est la seule située au-delà des Pyrénées du point de vue de la cour, basée à Pampelune).

    L’un des premiers édifices de la ville fut l'église Sainte Eulalie, élevée au XIIe siècle non loin du gué de la Nive; on peut encore voir son portail roman, bien conservé, sur la façade de la maison de retraite Toki Eder, dans le quartier Ugange. Sur la colline dominant la ville, se dressait le château de Mendiguren, dont il est fait mention dès 1191.

    LE PATRIMOINE DE SAINT-JEAN-PIED-de-PORT

    Saint-Jean-Pied-de-Port possède un patrimoine extraordinaire du fait de son histoire et de sa situation géographique depuis plusieurs siècles. Les premiers édifices ont été construits à l'époque romaine.
    Sa situation sur la route de l'Espagne et surtout la fréquentation de nombreux pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques de Compostelle en fait un lieu de passage et de rassemblement.
    C'est en parcourant les rues de l'ancienne cité que vous pouvez découvrir des traces des civilisations qui se sont succédé. De plus l'histoire et la proximité du col de Roncevaux en fait un lieu hors du commun.



    LA CITADELLE

    À l’emplacement de l’ancien château médiéval, la citadelle se dresse au sommet de la colline de Mendiguren. Dominant la ville et la Nive de Béhérobie de près de 80 mètres, elle fut construite vers 1625-1627 puis améliorée durant la décennie 1640. Elle est un exemple rare et exceptionnel de la fortification bastionnée telle que la concevait les ingénieurs précurseurs de Vauban. Du château des Rois de Navarre à la citadelle remaniée suite à l’inspection de Vauban en 1685, vous découvrirez le rôle éminemment stratégique de cette place forte, située sur la grande route des Ports de Cize, principale voie de franchissement des Pyrénées vers l’Espagne…

     

    L'EGLISE DE L'ASOMPTION DE LA VIERGE

    L’Eglise de St Jean Pied de Port dédiée à Notre Dame de l’Assomption (fête le 15 août) est un passage incontournable pour les paroissiens des 11 villages de la Paroisse « St François Xavier en Garazi » « Garaziko San Frantses Xabier ». Cette nouvelle paroisse a été créée en 1998.
    Cette église est appelée aussi Notre Dame du Bout du Pont à cause de la statue mise sur le rempart qui jouxte l’église paroissiale.
    Tous les pèlerins de St Jacques de Compostelle (55000 en 2015) passent devant cet édifice et y entrent très souvent. Cette église ne possède pas de rétable comme la plupart des églises du Pays Basque mais un chœur assez vaste éclairé par de magnifiques vitraux.
    Vers la fin du 17 siècle la population ayant augmenté, cette église possède deux galeries où autrefois uniquement les hommes se plaçaient. Un orgue Cavalier Kohl soutient la prière des nombreuses belles célébrations en Basque ou Bilingue (Basque-Français)
    Donibane Garaziko elizak baditu ainitz bisitatzaile, eta ere ainitz leku girixtinoen biltzarrendako. « Agur zubi buruko Ama » eta « Begira Don Iban Herria » galde horiek erakusten dute Kristauen otoitzak.
    MURAILLE DE LA HAUTE VILLE

    La ville haute de Saint-Jean-Pied-de-Port est protégée par une imposante enceinte fortifiée. Construite au XIIIe siècle en bel appareil de grès rose de l’Arradoy, elle est percée de quatre portes ogivales. Sa partie haute fut remaniée au XIXe siècle, avec l’aménagement d’un chemin de ronde et la construction d’un mur percé de multiples meurtrières à fusil. Grâce à la récente mise en valeur du chemin de ronde par les services techniques de la ville, il est possible de longer la muraille, de la porte de Navarre à la porte Saint-Jacques, et ainsi suivre les pas des soldats chargés de défendre la place forte.

    LA PRISON DITE DES ÉVÊQUES

    Découvrez cette bâtisse à l’histoire si pittoresque et singulière. Encore aujourd’hui un voile d’ombre enveloppe cet édifice au nom évocateur, aiguisant ainsi notre imagination. Cette appellation actuelle et récente associe deux réalités historiques distinctes, la présence d’évêques du diocèse de Bayonne lors du Grand Schisme d’Occident et la vocation pénitentiaire attestée dès la fin du XVIIIe siècle. L’entrée s’ouvre sur un corps de garde suivi de cellules disciplinaires. Un escalier exigu permet d’accéder à une vaste salle souterraine médiévale voûtée en ogive. Actuellement, une exposition sur le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle permettra de s’évader au Moyen Age et constater que depuis ces temps reculés, la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port demeure une ville jacquaire à la tradition d’accueil affirmée. 

    Lieu emblématique de Saint-Jean Pied de Port, ce bâtiment appelé la Prison des Evêques vient d’un savant local qui, au début du siècle dernier a rapproché, certains disent abusivement, la présence d’Evêques du diocèse de Bayonne lors du Grand schisme d’Occident à Saint-Jean Pied de Port au Moyen-âge à son rôle de prison au XVIIIe siècle.
    Située dans la rue de la citadelle, la fonction primitive de cet édifice est encore incertaine : entrepôt de commerce, maison forte ?
    Malgré les recherches historiques et archéologiques, un voile d’ombre enveloppe toujours cette bâtisse... [L'ARTICLE AU COMPLET : Lieu emblématique de Saint-Jean Pied de Port, ce bâtiment appelé la Prison des Evêques vient d’un savant local qui, au début du siècle dernier a rapproché, certains disent abusivement, la présence d’Evêques du diocèse de Bayonne lors du Grand schisme d’Occident à Saint-Jean Pied de Port au Moyen-âge à son rôle de prison au XVIIIe siècle.  Située dans la rue de la citadelle, la fonction primitive de cet édifice est encore incertaine : entrepôt de commerce, maison forte ?  Malgré les recherches historiques et archéologiques, un voile d’ombre enveloppe toujours cette bâtisse au nom évocateur.  Classée Monument historique de 1941,  la Prison des Evêques est devenue, aujourd’hui, un musée. L'entrée s'ouvre sur un corps de garde suivi de cellules disciplinaires. Un escalier exigu permet d'accéder à une vaste salle voûtée médiévale.  Une exposition permanente évoque les chemins vers Compostelle au Moyen-Age et des expositions temporaires sont régulièrement proposées.]

      


    LA BATAILLE DE GARRIS

    La bataille de Garris est une bataille de la campagne de France qui s'est déroulée le 15 février 1814 à Garris, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle oppose les forces alliées sous le commandement direct du duc de Wellington à une division française sous les ordres du général Jean Isidore Harispe. L'affrontement se solde par une victoire des Alliés, les défenseurs français étant refoulés en désordre vers Saint-Palais. Cette petite victoire, qui constitue l'un des derniers engagements de la guerre d'indépendance espagnole, permet à l'armée de Wellington de sécuriser le passage de la Bidouze.

    Lors de la bataille de la Nive du 9 au 13 décembre 1813, les troupes du maréchal Soult échouent à repousser les forces de Wellington de la région de Bayonne. Après la Nive, les conditions météorologiques exécrables contraignent les belligérants à suspendre les opérations pendant deux mois. Les Français mettent ce délai à profit pour confiner les armées alliées dans une zone s'étendant au sud et à l'ouest de la forteresse de Bayonne et de Saint-Jean-Pied-de-Port. Wellington déclenche une offensive vers l'est au mois de février afin de briser l'étau et force l'aile gauche de Soult à reculer. Dans ce contexte, une colonne dirigée par le général britannique Rowland Hill se heurte à la division Harispe à Garris. Douze jours plus tard, Wellington se mesure à Soult lors de la bataille d'Orthez.

     
     
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