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Par Ptit Randonneur le 8 Décembre 2022 à 18:06
À PROPOS DU PARC CAILLEBOTTE
La propriété Caillebotte est une propriété qui a appartenu à la famille du peintre Gustave Caillebotte et à son frère Martial. Elle se situe à Yerres en Essonne (91330). Les Caillebotte séjournèrent dans cette propriété de 1860 à 1879.Typique du XIXe siècle, elle a été aménagée dans les années 1830, dans le style « à l’anglaise », au tracé irrégulier. Elle est aujourd’hui ouverte au public et constitue autant un lieu de repos qu’une invitation à découvrir un riche patrimoine historique : les fameuses fabriques d’ornementation qui parsèment son beau parc d’agrément et qui ont presque toutes été restaurées. Le visiteur peut satisfaire sa curiosité en empruntant les pas de Gustave Caillebotte lui-même, puisque c’est ici, dans la villégiature familiale, que le peintre planta son chevalet en plein air, peignant près de quatre-vingt-dix toiles au cours des étés des années 1870.
Utiles pour la visite HÔTEL DE VILLE60 rue Charles de Gaulle
91330 - Yerres
Tél. : 01 69 49 76 00
Site officiel d'YerresOFFICE DU TOURISME
2 Rue Philisbourg
91800 Brunoy
Tél. 01 69 43 71 21
SITE WEBÀ l'origine
C'est en l'an 1600 que Nicolas Budé, dernier représentant des seigneurs de Budé, reçoit en héritage le fief de Narelles, vaste domaine agricole situé entre les rives de l'Yerres et le chemin de la Grande Prairie.
Jusqu'au début du XIXᵉ siècle, il passa entre les mains de plusieurs propriétaires, grands commis du royaume ou membres de la famille royale.
De 1806 à 1824, le Marquis de Mandat procéda à divers aménagements, mais c'est à Pierre Frédéric Borel, propriétaire du fameux restaurant parisien "Au rocher de Cancale" que l'on doit les aménagements du parc paysager.
Rompant avec le classicisme et la symétrie du jardin à la Française qui domptait la nature, il opte pour un parc à l'Anglaise, dans lequel la nature reprend…La maison Caillebotte
Entre 1860 et 1879, cette maison et son jardin furent la propriété de la famille Caillebotte. C'est là que Gustave Caillebotte y pratiqua son art et réalisa plus de 80 toiles.
La visite de la Maison Caillebotte remeublée comme à l'époque du peintre grâce aux dons des « Amis de la Propriété Caillebotte » et aux collections du Mobilier National, vous plongera dans l'esprit d'une maison de villégiature de la fin du XIXe siècle et vous permettra de découvrir la vie de sa famille et leurs passions.
Ainsi, vous découvrirez la salle à manger et le salon, la salle de billard attenante, entièrement redécorés. La chambre familiale, point phare de la visite, a retrouvé son mobilier d'origine. L’atelier de l'artiste, aménagé en salle d'exposition qui accueille régulièrement des toiles originales de Caillebotte et ses contemporains (expositions temporaires, consulter les dates).
Enfin, dans les salles muséales, on suivra l'histoire de la famille et de la Propriété, considérée désormais comme un des hauts lieux de l’impressionnisme de notre pays.
Le peintre Gustave caillebotte
Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 au 160 rue du Faubourg-Saint-Denis à Paris. Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte (8 avril 1799-24 décembre 1874), deux fois veuf, avec Céleste Daufresne (30 octobre 1819-20 août 1878), fille d'un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire1.
Deux autres enfants naissent : René (1851-1876), et Martial en 1853. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront, fait commerce de drap depuis le XVIIIe siècle. Grâce à Martial Caillebotte, établi à Paris au début des années 1830, elle fait fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. La boutique nommée Le Lit militaire était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis.
Quelques œuvres de CaillebotteLe jardin Caillebotte
Les « fabriques » ou « fabriques d’ornementation » sont les constructions de forme pittoresque, placées dans les scènes d’un jardin paysager. À l’origine, « fabrique » est un terme purement pictural, désignant les édifices qui ornent les tableaux dans la peinture de paysage. Sous l’influence des théoriciens anglais, les concepteurs de jardins sont invités à travailler à la manière des peintres : ainsi les fabriques naissent dans les parcs.
Au XIXe siècle, cette mode se développe en France et la Vallée de l’Yerres en sera parsemée : le moindre bâtiment d’usage agricole se verra alors « habillé » pour satisfaire à l’utilité autant qu’à la beauté. La propriété est parsemée de fabriques d’ornementation. Le tout représente un ensemble unique du courant romantique dans le paysagisme du début du XIXe siècle.
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