• UNE JOLIE BALADE EN PERSPECTIVE

    Les châteaux et jardins princiers appartiennent au passé, mais Brunoy demeure une commune résidentielle dans un environnement privilégié et convoité, en lisière des 3 000 hectares de la forêt de Sénart et en bordure de l'Yerres.
    Contrairement à de nombreuses autres villes de la banlieue parisienne où le pavillonnaire du début du siècle a fait place aux grands ensembles, Brunoy a su conserver une implantation d'origine. La municipalité s'emploie à préserver les parcs d'autrefois ainsi que les éléments remarquables de son histoire (Église Saint-Médard, orgue, villas du XIXe…).

    Quelques renseignements utiles

    Situation nationaleMAIRIE
    Place de la Mairie
    91800 Brunoy
    Tél. 01 69 39 89 89
    SITE

    Situation localeOFFICE DE TOURISME
    2, rue Philisbourg
    91800 Brunoy
    Tél. 01 69 43 71 21
    SITE




     

    La Ribeyre d'Èbre (Légende)

    Avant de partir, un dernier soir, je vins garder mon troupeau et je m’assis, le cœur tordu de regrets et les yeux agrandis par la tristesse. Là-bas, près des roseaux que vous voyez d’ici, le vent joue entre eux comme dans les grandes orgues du couvent de Santa Marta d’Irache, et ils se balancent de même que les mâts des navires de Passages ; mais ce jour-là, ils frémissaient, et pleuraient mon départ, parce que je risquais de ne plus entendre le froissement de leurs feuilles, de ne plus voir les couleurs de cette contrée d’eau où l’arc-en-ciel demeure de ne plus sentir le fort arôme de ses fleurs d’été et l’odeur de sa sève ensommeillée pendant…

    La petite histoire de la ville de Yerres

    Le fait de trouver sur le site de ce qui sera plus tard Brunoy à la fois une plaque sablonneuse (donc la possibilité de s’installer en s’isolant relativement de l’humidité ambiante) et une boucle de l’Yerres enserrée dans le bord escarpé du plateau de Brie (ainsi : voie naturelle de communication, pêche, présence de sources…), a favorisé l’installation de l’homme depuis les temps les plus reculés, c’est-à-dire depuis le paléolithique.
    On a retrouvé les traces de cette implantation préhistorique au lieu
    dit « la Sablière », près de l’avenue de Corbeil (voir les outils exposés au musée Robert Dubois-Corneau dont une partie provient de ce site).
    De la période néolithique subsistent deux groupes de mégalithes le long de l’Yerres. On peut les voir en amont du pont Perronet, certains immergés, d’autres gravés de cupules.
    Entre la fin du néolithique et le


    Le pont de Soulins à Brunoy, construit en 1743, traversant l'Yerres à côté de la piscine
    L'église saint-Médard

    L'église fut construite sur les ruines d'une chapelle mérovingienne. La plus ancienne partie, le sud de la nef fut construite au XIIe siècle. Elle fut suivie par la construction du chœur avec une voûte à croisée d'ogives au XIIIe siècle.

    Au XVIe siècle fut remanié la nef et ajouté le clocher dont la première pierre fut posée en 1539.

    Au XVIIIe siècle, Jean Pâris de Monmartel œuvra à la décoration de l'église avec la pose de lambris peints, la sculpture de guirlandes dorées, des panneaux peints sur le thème des litanies de la Vierge et de tableaux réalisés par Jean-Bernard Restout entre autres. Son fils ajouta un orgue et fit agrandir le clocher, équipé de huit cloches, auquel fut assignée une charge de…

    La liaison verte


    C’est une vallée fort ancienne que celle de l’Yerres.

    La présence humaine remonte au néolithique, soit 3 000 ans av. J.-C. En témoignent les nombreux alignements de menhirs présents sur le site, dont certains ont malheureusement cédé au poids des années en sombrant dans l’Yerres

    Les abords des rivières ont depuis toujours attiré l’homme, qui y voyait un formidable moyen d’acheminer des marchandises, de s’alimenter, de se pourvoir en eau pour les besoins quotidiens, de développer des industries, voire de se protéger. Cette source de vie

    Balade le long de l'Yerres



    Le principe de l’aménagement des bords de l’Yerres, dénommé la Liaison Verte des bords de l’Yerres et du Réveillon a été approuvé en 1997.

    L'YERRES LA RIVIÈRE

    Le pont de SoulinsDe 98,23 km de longueur, l'Yerres occupe un bassin versant de 1 020 km, couvrant trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. Il intéresse 121 communes et environ 160 000 habitants. Pour 85 % de sa surface, ce bassin est couvert de cultures et de forêts, essentiellement en Seine-et-Marne. Les zones urbanisées, approximativement 10 % du total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine.

    L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables, refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues.

    La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.

    L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible.


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