• UN VILLAGE À DÉCOUVRIR

    Bèze fait partie de ces villages de France remarquables qu'il est agréable de parcourir pour y découvrir son patrimoine et son histoire riche. Il est, de plus, primé au palmarès des villages fleuris.
    C'est une bourgade superbement bien conservée qui comporte de nombreux sites à découvrir comme les grottes, la source, l'abbaye, les lavoirs et l'église (à découvrir dans l'album photos).
    Des visites programmées de deux heures environ peuvent être organisées toute l'année sur demande.
    En un mot, un petit village à redécouvrir si vous connaissez déjà et à découvrir si vous en ignorez l’existence.

     

    Pour guider vos pas... ⁣

    Situation nationaleMAIRIE DE BEZE
    Rue de Verdun
    21310 Beze
    Tél. 03 80 75 30 84
    SITE INTERNET 


    Situation localeOFFICE DU TOURISME

    1 bis Rue du Moulin
    Boîte Postale 4
    21310 Mirebeau-sur-Bèze
    Tel/Fax: 03.80.36.76.17
    SITE INTERNET 



     

    Légende de la Wuivre de Bourgogne

    Une brave veuve qui habitait dans un village des environs décida de monter au Beuvray avec son petit garçon au cours de la sainte nuit.

    Le petit garçon avait été bien sage pendant toute l'année, il avait aidé sa maman du mieux qu'il avait pu, il avait gardé les deux chèvres pendant qu'elle faisait les gros travaux à la maison et dans le champ, et ce voyage, c'était sa récompense.

    -Tu vas voir, lui disait-elle durant qu'ils montaient l'abrupte côte, tu vas voir de belles choses.

    En même temps, elle pensait qu'elle pourrait emporter éventuellement quelques pièces ou bijoux. Oh ! Pas beaucoup, deux ou trois pièces, quatre peut-être, et trois ou quatre bijoux, cinq peut-être, mais pas davantage : elle ne commettrait, après tout, qu'un tout petit larcin.

    Lorsque, un peu essoufflés, ils parvinrent au sommet du mont, ils cherchèrent la grosse pierre. La nuit était noire, et ils ne voyaient rien. Ils restèrent quelques minutes à essayer de percer l'obscurité, mais en vain. Un grand silence pesait sur la montagne et le petit garçon n'était pas très rassuré.

    Bèze à découvrir

    Bèze est attesté en latin sous la forme [fons] Besua « [source de la] Bèze », doit son nom à sa situation près de la source d’une rivière éponyme, la Bèze. Aucune trace archéologique d'occupation celtique n'a été retrouvée à ce jour sur le territoire de la commune, cependant des fouilles d'archéologie préventive ont confirmé leur présence à proximité. À Mirebeau-sur-Bèze (8 km), un sanctuaire a été découvert et à Lux (4 km) des tumulus avant la pose d'un nouveau gazoduc.

    La présence humaine est avérée à des périodes antérieures (paléolithique supérieur) sur l'un des points culminants de la commune. La résurgence de la Bèze était fréquentée dès cette époque comme en témoigne plusieurs silex trouvés à proximité. Cependant, le lieu a été tant modifié depuis la fondation de l'abbaye que les vestiges les plus anciens se trouvent sous le village actuel.



    La résurgence
    L'école monastique

    Dès l'origine de l'abbaye Saint-Pierre de Bèze (630), son premier abbé, respectant en cela la règle de Saint-Colomban, reste intransigeant sur les valeurs évangéliques. Son abbaye devient un véritable centre d'éducation et de vie intellectuelle ouvert à tous, y compris à ceux qui ne sont pas destinés à la vie monastique. Cet effort particulier, que l'on retrouve dans les autres monastères, permettra à l'Europe de se relever de la chute de l'Empire Romain. Ce n'est pas un hasard si Charlemagne reprend à son compte ce projet d'éducation auprès de toute la population.
    La résurgence

    La résurgence de la rivière "la Bèze" (en latin bezua) est de type Vauclusien, c'est la 2e de France en importance.
    Cette résurgence est alimentée par les eaux de ruissellement des plateaux environnants ainsi que par les rivières ; la Tille et la Venelle dont une partie se perd pour ressurgir dans le lac souterrain après un parcours de plusieurs km sous terre.
    Le siphon fait 140 m sur 10 m ; le débit minimum en période de grande sécheresse est pratiquement nul, par contre le débit maximum peut être atteint en quelques heures (orages, pluies abondantes).
    Au début du 20e siècle, il y avait encore trois siphons distincts (orifices de sorties) mais les soldats Allemands pendant l'occupation en ont détruit deux.
    La résurgence alimente le village en eau potable, et aussi une réserve piscicole ; la rivière étant classée en première catégorie aussi réputée pour ses truites.
    (extrait du panneau explicatif apposé près de la résurgence).

     
    L'église saint Rémi

    Les paroissiens, avec l'aide des premiers moines de Bèze, au VIIᵉ s., ont vraisemblablement construit une chapelle à leur usage, en la mettant sous le vocable de Saint-Remi, comme le voulait l'usage Franc, qui devint une église lorsque la population s'accrut.

    En 826, l'infirmier du monastère devint collateur de l'église paroissiale, en bénéfice ecclésiastique comportant le droit de patronage et de nomination du curé.
    À la suite de la destruction du village et de l'abbaye par les Hongrois en 936, les abbés Guillaume

    Le four banal

    Au cœur du vieux bourg, rue Dom Clément, on remarque la très jolie façade d'une petite maison de pierre à deux niveaux, très ancienne.
    Sous l'Ancien Régime, il y avait là le four banal qui communiquait directement, par l'arrière, avec le moulin, banal lui aussi. Sous la surveillance d'un moine, occupant l'étage, ce four alimentait en pain les villageois et les moines de l'abbaye ainsi que les miséreux, toujours bien reçus, qui actionnaient la petite cloche à l'entrée du monastère.

    Le 15 octobre 1780, à la demande des habitants, l'extinction du four banal est accordée par les moines, barons de Bèze, contre une redevance annuelle basée sur la situation ainsi que la profession de chacun.

    La promenade de la source

    À la suite de la guerre de trente ans et de la destruction des villages de la région par l'armée de Gallas, les « Impériaux », en 1636, Bèze renaît lentement de ses ruines grâce à l'arrivée à l'abbaye des Bénédictins de Saint-Maur en 1662, abbaye dont l'abbé, depuis le XIIIᵉ siècle, est baron seigneur de Bèze.

    Au XVIIIᵉ siècle, vers 1730, d'importants travaux de rénovation de l'abbaye conduisent les moines à ouvrir en carrière le banc de roche qui surplombe la source et la rivière. Les carriers s'installent et découpent le roc à pic au-dessus de l'eau. On entaille, on perfore et tous les débris roulent jusque dans la rivière.
    Cette exploitation se poursuit après la Révolution et ce n'est qu'en 1846 que la municipalité, estimant que le cadre grandiose de la source est dénaturé…

    La vidéo de Bèze



    Ce joli village s'est construit autour d'une source vauclusienne, la Bèze. Outre les vestiges de l'ancienne abbaye bénédictine et de ses fortifications, on y admire de belles maisons à colombages du XIIIe siècle, de nombreux lavoirs et une école monastique fondée au XIIIe siècle. Mais la bourgade de Bèze est aussi connue pour ses majestueuses grottes, qui se visitent en barque.

    Un clic pour ouvrir l'album photosUn clic pour voir la photo panoramique






    Deux mots sur les grottes

    La première salle de la grotte, la salle de la Cretanne, est connue depuis l'an 888, elle a servi de refuge lors d'invasions. La rivière souterraine n’a été découverte qu’en septembre 1950 par Mrs Renaud, Sage et Velard. L’exploration s’est poursuivie avec l’aide des membres du Spéléo Club de Dijon. Vingt ans après, grâce au maire de l’époque, M. Poinsot, les grottes ont été aménagées et ouvertes au public.

     

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